31.1.07

POUPEES RUSSES

Géopo

Les évènements du Moyen et Proche Orient rappellent de plus en plus les Poupées Russes, ces Babouchkas qui s’enfilent les unes dans les autres : depuis la guerre mondiale entre les démocraties occidentales, USA en premiers, et l’Islamisme, puis l’Iran face aux USA - en Irak - et Israël (l’ONU et l’UE n’ont montré que de piètres résolutions dans ce conflit), ensuite le Hezbollah et la Syrie face à Israël, enfin les plus petites poupées qui représente le conflit inter-palestinien et les tensions internes au Liban!

Al Quaïda sunnite face au Shiites !

C’est la forme que le conflit entre le Hamas et le Fatah prend de plus en plus ! (1)

Les derniers incidents en Irak qui ont permis la liquidation de plus de 250 shiites armés à Najaf ressortent aussi de ce conflit !
En AP et Gaza surtout, nous sommes loin des arguments de corruption qui ont prévalu pendant la campagne électorale palestinienne il y a un an ! Aujourd’hui le Fatah accuse le Hamas de faire le jeu de Téhéran et, Ô combien néfaste ! celui de la Shia !
Du coup Israël se trouve au cœur d’un conflit qui n’est pas le sien, vieux de plus d’un millénaire, entre différentes factions de l’Islam.
L’Arabie Saoudite a proposé hier au Hamas et au Fatah de venir régler leur dissensions à Riad : rapporter ainsi le conflit à des rapports entre sunnites et éviter coûte que coûte la « shiasition » de Gaza et de l’AP ! Pour aussi contrer Téhéran dans les territoires de l’AP !
A défaut de le faire au Liban !
Que font Chirac et le Quai pour empêcher le coup d’état de Nasrallah au Liban, coup d’état qui s’est mis en marche dès la fin des combats de cet été et qui se fait plus pressant cette semaine?
Chirac avait invité Nasrallah au premier rang du congrès francophone à Beyrouth : aurait-il oublié qu’on ne peut vendre son âme au diable sans payer au retour ? Le diable Nasrallah joue ses cartes ou plutôt joue les cartes iraniennes dans la région et la France, paralysée par ses visions arabes bétonnées au ciment armé ne fait rien ! Quant à Israël, la démocratie moyenne orientale n’a pas su assener le coup de grâce à la peste islamofasciste l’été dernier !
Pourtant ni la France (2) ni Israël n’ont intérêt à ce que Nasrallah et ses fous de Dieu soient au pouvoir au Liban ! Ni le Hamas dans l’AP !

Note

(1) Plus de 30 palestiniens ont été tués depuis le week-end dernier dans des combats de rue entre Fatah et Hamas, dont un bébé de quelsques mois et d'autres civils. Soit près de 300 morts de puis le début du conflit inter-palestinien

(2) D'après le Washington Post, l'ambassadeur de France aux USA, Jean-David Levitte, en poste depuis Décembre 2002, enpleine crise franco-américaine, aurait décléré recement: "We share the frustration of the United States, and for the time being, we have decided not to maintain a high-level dialogue with Syria," he said, citing Damascus' continued interference in Lebanon. . . .Levitte se considère, d'après le journal américain, être un "ambassadeur heureux" les deux pays ayant ces jours ci des positions similaires sur des problèmes cruciaux...."

" C'EST LE PIRE DE L'ISLAM QUI ARRIVE AUJOURD'HUI "

‘C’est le pire de l’islam qui arrive aujourd’hui’

By ELIAS LEVY
Reporter

“Dans le monde arabo-musulman, c’est le pire de l’islam qui arrive aujourd’hui”, lance en entrevue l’un des meilleurs spécialistes de l’islam et de la culture arabo-islamique, l’écrivain et poète Abdelwahab Meddeb.

Auteur de plusieurs essais très remarqués sur l’islam et l’islamisme, dont La maladie de l’islam (Éditions du Seuil 2002), ce brillant penseur musulman, natif de Tunis, vient de publier aux Éditions de Seuil un livre de réflexions remarquable, Contre-Prêches. Chroniques. Un réquisitoire cinglant contre l’islamisme radical. Entretien.

Canadian Jewish News:Depuis plusieurs années, vous êtes l’un des rares intellectuels musulmans à dénoncer la perniciosité du discours islamiste.

Abdelwahab Meddeb: Le discours islamiste est tellement élémentaire qu’il n’a pas besoin d’être déconstruit. Déconstruire l’islam peut-être, mais pas l’islamisme, parce que l’islam c’est un peu plus sophistiqué. On ne peut déconstruire que les discours sophistiqués. La rhétorique islamiste, il faut la dénoncer tout bêtement, c’est tout.

C.J.N.: Selon vous, l’islamisme est en train de faire des ravages dans le monde arabo-musulman.

A. Meddeb: C’est le pire de l’islam qui arrive aujourd’hui. C’est loin d’être une fatalité. Les gens veulent à tout prix nous dire que l’islamisme c’est l’islam. Je ne partage pas ce point de vue, mais il se trouve que les échecs, les clôtures, les possibilités épuisées ou évitées ont conduit au pire. En ce début du XXIe siècle, c’est la pire interprétation de l’islam qui est en train de triompher. L’islamisme est une interprétation possible de l’islam qui a existé à travers l’Histoire, qui a été très souvent minoritaire, qui a été par moments mise en oeuvre au niveau étatique. C’est ce pire-là qui arrive désormais. J’ai beaucoup de craintes pour l’avenir immédiat. J’ai très peur. Je pense qu’on n’a pas encore atteint le pire et qu’au pire il y a encore pire.

C.J.N.: L’idéologie islamiste ne puise-t-elle pas sa légitimité dans les échecs cuisants qu’ont connus ces dernières décades les pays arabo-musulmans?

A. Meddeb: Absolument. La pire interprétation de l’islam ne triomphe qu’avec l’échec. Je suis tombé récemment sur le texte d’un clerc égyptien, Chahrawi, qui n’est même pas considéré comme un extrémiste mais qui fait partie de ceux qui ont été profondément marqués par la lecture islamiste de l’islam. La lecture rigoriste que les islamistes font des textes coraniques est en train de contaminer le sens commun islamique. Chahrawi bénit la défaite du président égyptien Nasser en juin 1967. “Sans cet échec de Nasser, l’islam pur n’aurait jamais prospéré”, dit-il. La victoire du mouvement laïc arabe aurait été le tombeau de toutes les entreprises des interprètes islamistes de l’islam.

C.J.N.: Au niveau politique, les pays arabo-musulmans ne sont-ils pas confrontés à un grand dilemme: dès qu’ils jouent avec pusillanimité la carte de la démocratie, les partis islamistes remportent haut la main les élections? Ne s’agit-il pas d’ un cercle vicieux?

A. Meddeb: Ce n’est pas un cercle vicieux, c’est un manque de savoir faire politique et un manque de maîtrise de la politique comme technique. Il faut savoir tirer la leçon que nous enseigne l’Histoire des nations. Hitler est arrivé au pouvoir par la voie démocratique. Après l’effondrement du IIIe Reich et la fin du national-socialisme, l’Allemagne, complètement défaite, a créé juridiquement une Loi fondamentale. Le pays de Goethe n’a toujours pas une constitution. Deux clauses cardinales de la Loi fondamentale allemande stipulent que: si un parti politique ne fonctionne pas démocratiquement, il ne peut pas prétendre au jeu démocratique, et si un parti politique ne croit pas à la démocratie et à l’alternance, il ne peut pas participer au jeu démocratique. Si des dispositions élémentaires de ce type-là avaient été inscrites dans la lettre du droit en Algérie comme en Palestine avant de procéder à des élections, on aurait pu immédiatement décréter la non-constitutionnalité d’un comportement politique totalement irrationnel. Le Front Islamique du Salut -FIS- en Algérie participa aux élections tout en déclarant sans ambages dans ses meetings: “La démocratie nous n’y croyons pas, le jour où nous arriverons au pouvoir tout cela exit, ça n’appartient pas à l’islam”. Les islamistes algériens ont participé à cette joute électorale et l’ont gagnée. En Palestine, le même scénario s’est produit. Élire le Hamas, c’était mettre fin à la viabilité politique de l’Autorité Palestinienne. Les Musulmans doivent cesser d’être naïfs et de se raconter des histoires sordides!

C.J.N.: L’antisémitisme n’est-il pas l’un des principaux credos de l’islamisme?

A. Meddeb: Il convient de rappeler que l’antijudaïsme s’est exercé dans la tradition islamique à travers la fréquentation de Juifs doublement amoindris: par l’exil qui les excluait de la souveraineté et par le statut juridique inférieur qu’accordait l’islam aux minorités constituées par ceux qu’il appelle les “Gens du Livre”. Tandis que l’antisémitisme actuel s’exerce face à des Juifs qui ont retrouvé en Israël une souveraineté dont le prix fut la quasi-désertion des cités issues de l’arabité et de l’islam. Cet antisémitisme a pour sujet un Juif absent, qui n’est plus connu, dont la présence immémoriale est oubliée. Il s’agit de la haine d’un Juif fantasmatique, nourri par les images télévisuelles montrant une puissante et féroce force soldatesque, qui, aux yeux de la grande majorité des Musulmans, tue sans état d’âme des frères désarmés qui en sont réduits à lancer des pierres.

C’est pour cette raison que la lutte contre l’antisémitisme tel qu’il se manifeste aujourd’hui en Terre d’ islam doit procéder à une anamnèse et restaurer la mémoire de la convivance judéo-arabe, sans occulter les événements qui ont accompagné le commencement islamique. À travers l’implication de sujets islamiques dans les manifestations antisémites actuelles, en France et ailleurs, la pédagogie pour lutter contre leur émergence devrait être élargie au référent islamique proprement dit pour gagner en efficacité. Peut-être conviendrait-il d’enrichir la substance didactique de cette pédagogie en rappelant les moments heureux, de réussite juive, dans l’histoire de l’islam.

C.J.N.: La “convivencia” judéo-arabe en Terre d’islam n’est-elle pas un mythe?

A. Meddeb: Le problème a été doublement surdéterminé par la question coloniale et l’acculturation des Juifs autochtones, que je comprends du reste personnellement puisque moi aussi je suis un occidentalisé, un acculturé, même si je garde un lien très fort avec la culture islamique. Toute personne qui opte pour la modernité, trahit la culture traditionnelle à laquelle il appartient. C’est une condition, mais dans le contexte colonial c’était problématique, c’était surdéterminé. Cette réalité sociale incontournable a séparé une bonne partie des Juifs du corps national.

S’ajoute aussi une autre surdétermination: la question d’Israël, qui a été très difficile. Cette concurrence de deux nationalismes, vécue par le monde arabe comme quelque chose d’intempestif puisqu’on était au temps des décolonisations, a été perçue comme un phénomène colonisateur. Il y a un énorme travail à conduire sur soi pour intérioriser profondément la légitimité d’Israël et, dans le cadre de cette légitimité, la création d’un État palestinien apaiserait probablement les consciences. Il faut qu’on sorte totalement de la primauté de la référence islamique dans des États modernes pour que nous retrouvions la convivance avec les Juifs dans des pays comme la Tunisie ou le Maroc, où les Communautés juives autochtones, qui étaient très importantes, ont fortement participé aussi bien à l’histoire qu’à la culture de ces contrées.

C.J.N.: L’islamisme ne se nourrit-il pas de la misère sociale et économique qui sévit aujourd’hui dans la majorité des pays arabo-musulmans?

A. Meddeb: Oui et non. Regardez par exemple l’Arabie Saoudite, qui est un pays très prospère,

mais profondément marqué par une interprétation islamiste. Les Saoudiens sont coincés, ils ne savent pas quoi faire entre leurs alliances occidentales et leur dignité d’État, qui récuse le terrorisme. Mais, en même temps, le terrorisme islamiste ce n’est que le passage à l’acte de ce qui est déposé comme valeur dans la tête de chaque Saoudien, aussi pacifique qu’il puisse être. Si l’on croit à certains versets coraniques, on n’a qu’à aller tuer des Juifs et des Chrétiens là où il en trouvera, ne cessent de claironner aux Saoudiens les islamistes. Je pense que l’antidote principal et essentiel c’est de ne pas être intimidé, de ne pas être marqué par la lâcheté et d’avoir le courage de faire une critique radicale et tranchante de l’islamisme. Une critique qui n’abdique pas face à la terreur. Nous savons que l’Histoire a ainsi fonctionné. Même si au départ nous avons affaire à des textes qui circulent dans un cercle très limité, toute l’Histoire s’est faite dans ce jeu d’osmoses et de vases communiquants entre l’élite et le peuple. Il ne faut pas que l’élite qui pense abdique. C’est mon point de vue, c’est pour cela que je n’abdique pas.

C.J.N.: L’islamisme ne fait-il pas chaque jour de plus en plus d’émules en France et en Europe?

A. Meddeb: En France, la situation est complexe. Il y a la question explosive des banlieues, où des jeunes beurs arabes se sentent abandonnés par tout le monde. Or, dès qu’il y a abandon, le message islamiste est très facile à transmettre. Mais là encore, ce n’est pas une fatalité, le jeu démocratique permet d’être actif. Des jeunes des banlieues sont conscients de ce qui se passe. Plusieurs d’entre eux sont parvenus à se dépêtrer de ce bourbier en réussissant brillamment dans leurs études. L’école, le travail, le retour à l’esprit républicain peuvent aider les choses en France. Je ne suis pas très pessimiste, même si je sais que les islamistes ont mis en oeuvre une stratégie de conquête qui commence par la conquête des consciences au sein des communautés islamiques d’Europe. Il y a aujourd’hui toute une stratégie islamiste à l’échelle de l’Europe qui essaie de jouer à fond la carte de la démocratie, de voir où se trouve les failles, de grignoter dans l’édifice du Droit… Nous devons être très vigilants.

Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est la situation qui prévaut dans des pays comme le Maroc ou la Tunisie, qui ont des potentialités d’ouverture très fortes, et où l’islam officiel ne se détache pas d’une manière aussi tranchée que je le souhaiterais de la propagande islamiste. J’aurais voulu voir les Marocains et les autres Maghrébins manifester massivement leur horreur dans les rues de Casablanca, de Rabat, de Tanger, de Tunis… au lendemain de l’attentat très meurtrier perpétré par des islamistes dans une station de train de Madrid. Force est de rappeler que plusieurs Maghrébins, surtout des Marocains, ont participé à cette tuerie abominable.

C.J.N.: Le débat houleux sur la création de Tribunaux islamiques au Canada vous a beaucoup choqué.

A. Meddeb: Ce débat irréel m’a scandalisé au plus haut point, mais ça c’est votre folie canadienne. J’ai personnellement soutenu une Iranienne qui a mené un énorme combat contre l’instauration de tribunaux Charia au Canada. Je vois ce que les Canadiens font avec les Indiens, cette soi-disant défense de l’anthropologie. C’est idiot! Il faut faire très attention, il ne faut pas être dans le culte de la différence pour la différence. Toute différence n’est viable que si j’ai avec elle en partage une part de mon identité. Quand j’étais au Canada, le débat portait sur le Droit des Indiens, qui permettait au chef d’une tribu d’empocher toutes les subventions gouvernementales qu’il recevait. Un Droit anachronique et totalement lésant, surtout pour les femmes indiennes. Je veux bien qu’on respecte les différences, mais dans le cadre du partage de certaines valeurs, qui elles ne sont pas négociables.

C.J.N.: Croyez-vous en un islam des Lumières?

A. Meddeb: Bien sûr que j’y crois. Mais le terme “islam des Lumières” est devenu un cliché. Je ne sais pas si c’est un terme qui convient. Ce que je sais par contre, c’est qu’à partir d’un islam, et sans brader sa croyance islamique, je vois la possibilité d’une autre évolution. Aujourd’hui, c’est le pire qui est advenu. Prenons par exemple la question du Droit dans le monde arabo-islamique. Le Droit des États musulmans est très loin de la Charia. Or, il y a aujourd’hui une volonté farouche de vouloir à tout prix revenir à la Charia, qui ne peut être qu’insuffisante comme dispositif juridique pour gérer la complexité des sociétés musulmanes. C’est une grande régression. Encore une fois, je vous dis que l’islamisme prospère sur des échecs qui ont été terribles.

In an interview, Muslim writer and specialist on Islamic-Arab culture Abdelwahab Meddeb talks about the problems inherent in Islamism.

TEXTE REPRIS DU SITE CJN

30.1.07

UNE PIERRE DANS LE JARDIN D'AHMADINEJAD

Une pierre dans le jardin d'Ahmadinejad

Manœuvre ou réelle volonté de faire avancer les choses ? Cet article du grand quotidien australien The Australian ne propose pas d’analyse poussée. Il porte simplement à la connaissance du public ce qui pourrait être un changement d’attitude majeur de la part des leaders iraniens.

Si les propos de l’ancien président Khatami venaient à être confirmés, ils devront être considérés comme une pierre dans le jardin d’Ahmadinejad et l’annonce probable de son prochain départ. Il est en effet assez rare qu'un président iranien en exercice soit ainsi désavoué en public par l'un de ses concurrents directs, en visite à l'étranger de surcroît. Ces déclarations sont au moins un signe de la libération de la parole au sein de la République Islamique.

Khatami « du matériau dont on fait de grands chefs » Abraham Rabinovich, Jérusalem 29 janvier 2007

L'ancien Président iranien Mohammad Khatami a dit à un journaliste israélien qu'il voudrait visiter Israël, un pays dont la destruction a été à plusieurs reprises réclamée par son successeur, le Président Mahmoud Ahmadinejad.

M. Khatami a suggéré ce projet de visite lors d'une conversation avec le rédacteur économique du Yediot Ahronot, Mr Plotsker, au Forum économique mondial de Davos la semaine dernière. Il a aussi ajouté que le sang froid pouvait réduire les tensions entre son pays et les USA.

Quand Plotsker s'est présenté en tant que journaliste israélien, M. Khatami lui a serré la main et a déclaré : « Je veux visiter votre pays. »

A noter qu’Israël figure sur les passeports iraniens dans la liste des destinations interdites.

Ces remarques, venant un mois après qu'il ait invité en Iran une étudiante israélienne rencontrée en Ecosse, reflète une attitude envers l’Etat hébreu bien différente de celle de M. Ahmadinejad, lequel réclame qu’Israel « soit effacé de la carte ».

Lors de sa conversation avec Plotsker, Khatami a fait une référence bon enfant au Président israélien Moshe Katsav, né comme lui à Yazd.

« Dites-moi, qu’est ce que vous lui faites, à mon compatriote, qu’est-ce que vous lui voulez, à Moshe, Moshe Katsav ? »

Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, mais les Iraniens savent bien que M. Katzav est originaire de leur pays dont il est parti à l’âge de 5 ans.

La semaine dernière, le procureur général d’Israël, Menahem Mazuz, a décidé d’inculper M. Katsav de viol et autres crimes sexuels, en attendant une audition finale.

Khatami, 63 ans, n'a pas hésité à évoquer publiquement Katzav et de façon ostensiblement amicale. Rien à voir avec M. Ahmadinejad, qui dédaigne les questions posées par des journalistes israéliens.

Quand Plotsker s'est enquis de la récente conférence des négationnistes à Téhéran, M. Khatami a déclaré : « Notez mot pour mot : je condamne absolument cette conférence. La destruction du peuple juif a été le plus grand péché contre l'humanité de notre époque. Il n'y a pas l’ombre d'un doute au sujet de sa réalité. C’est un fait. Je recommande à chacun d’aborder ce sujet indépendamment du conflit israélo-palestinien et israélo-arabe. Le conflit israélo-palestinien doit être résolu en tenant compte des intérêts des deux parties en présence. »

Il a ajouté que la seule solution aux problèmes de la région « est un dialogue entre modérés ». « Nous devons combattre des extrémistes des deux côtés ».

Dans son article, Plotsker décrit M. Khatami comme un homme jovial, « du bois dont on fait les grands dirigeants. C’est Khatami et non Ahmadinejad qui représente l’avenir de l'Iran. »

A l’issue d’une conférence qu’il a donnée le mois dernier à l'université de St Andrew en Ecosse, M. Khatami a répondu aux questions des étudiants. Parmi eux, Hila Yashar, 18 ans.

Apprenant qu’elle était israélienne et que son père avait émigré d'Iran en Israël, il a engagé avec elle une conversation prolongée et chaleureuse qui a fini par une invitation pour Melle Yashar à visiter son pays.

Abraham Rabinovich, Jerusalem, 29/01/2007 © Version française pour Primo : Liliane Messika


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Auteur : Diffusion
Date d'enregistrement : 30-01-2007

ARROSEURS ARROSES

Arroseurs arrosés
Et un, et deux, et trois ! Ceux qui tentèrent récemment de salir France-Echos, ses rédacteurs et ses lecteurs auprès des internautes et de certains de nos amis ont échoué. Les faits sont têtus, et la fraternité de terrain a fait le reste.

Dans nos colonnes, nous avons donné une large place à la première de ces affaires : les insultes violentes proférées au nom de son association par président de Primo-Europe envers des sites et forums « résistants » et ceux qui les soutiennent. Défendre la liberté de distribuer de la soupe au cochon en France, ou considérer l'islam comme irréformable faisaient de nous, à ses yeux, des espèces de nazis « pensant » exterminer « 1,2 milliard » de personnes. Grotesque, abject, et évidemment totalement diffamatoire.

Vous avez été nombreux, « échonautes » et « primonautes », à vous sentir insultés et à réagir, même si vous n'appréciez pas tout ce qui se dit sur France-Echos. Plusieurs réactions publiques ont été publiées, elles parlent d'elles-mêmes.

Le président de Primo-Europe a voulu « clarifier » la situation, il a réussi au-delà de ses espérances : en fait de clarté, il a surtout fait du vide autour de lui. « Problème » numéro 1 réglé !

La seconde affaire est celle d'une prosélyte qui se dit « féministe » et « antiraciste », et qui a tenté de diffamer France-Echos par de basses méthodes, allant jusqu'à prêter à notre site des propos qui ne sont pas de lui, et même à inventer des insultes de toutes pièces. Elle publia ses contrevérités sur son blog, puis sur le site de Prochoix. Sa prose se cantonnant dans un premier temps à ces sites dont l'audience est famélique, elle ne suscitait qu'indifférence, même si l'auteur parlait au nom d'associations et de personnes dont elle n'était nullement porte-parole ou responsable.

Mais voilà que profitant d'une faille, cette cancanière réussit à faire passer trois de ses articles sur « la lettre de Respublica », diffusée par courriels à quelques 20.000 exemplaires. Elle n'avait pas compris que les critiques réciproques et souvent humoristiques entre des rédacteurs de Respublica et ceux de France-Echos relèvent de la confrontation des idées, et pas de la calomnie ou du règlement de comptes. Elle n'a pas cru - alors qu'elle en était avertie - qu'au-delà de ces critiques, de solides amitiés basées sur des actions de terrain unissaient des « échonautes » et des « respublicautes ». Quelle gaffe !

En effet, comme dans l'affaire Primo-Europe, des internautes ont réagi. Ces lecteurs et amis de Respublica ne reconnaissait nullement dans ces portraits diffamatoires les rédacteurs et les responsables de France-Echos. Certains ont même éclaté de rire quand « Francis Percy Blake » était présenté comme un « raciste » et un « intégriste catho » prônant le « communautarisme blanc » ! Hé oui, quand on ment, il vaut mieux se renseigner auparavant, si l'on veut abuser des gens qui connaissent ceux qu'on tente de salir, ou qui peuvent apprendre à les connaître en lisant tout simplement ce qu'ils écrivent.

La direction de Respublica a décidé de faire cesser ces attaques qu'elle juge inutiles à ses combats, et même contre-productives car elles décrédibilisaient sa « lettre » tout en apportant de la publicité à France-Echos et aux idées qui y sont exprimées. Le « problème » numéro 2 est donc réglé.

La troisième affaire est un peu différente. Deux aigrefins pro-Mrap au passé trouble ont réussi à infiltrer des milieux juifs, en particulier nos collègues de Migdal. Là encore, on a vu distiller des saloperies contre France-Echos, accusé cette fois d'être piloté par… le Ku Klux Klan et la CIA. Bref, du beau « n'importe quoi ». Ce couple ubuesque prit comme allié un « justicier » autoproclamé du Net, qui effectue une psychothérapie personnelle en monologuant tout seul à l'encontre de France-Echos sur un site personnel et sur des forums de discussion. Le pauvre corbeau solitaire s'est fait flatter par les deux renards arnaqueurs qui se présentaient à lui - entre autres mystifications - comme les « journalistes réunis au sein de l'Agence de Presse Indépendante (A.P.I.) » (sic !) Asinus asinum fricat.

Toutes ces divagations psychiques étalées sur des sites personnels nous importent peu, nous en avons connues bien d'autres. Mais nous étions inquiets de voir les amis de Migdal manipulés de la sorte, et de constater les dégâts consécutifs à cette infiltration dans la communauté juive. Les événements prenaient même une tournure dramatique, et commençaient à mettre en péril la réputation de tierces personnes. Il fallait mettre un coup d'arrêt à une zizanie qui aurait pu très mal tourner.

Nous avons donc réagi en alertant nos amis juifs, qui ont pu vérifier ce que nous leur disions. Alors ils ont réglé le « problème » numéro 3 par le bannissement des fauteurs de trouble.

Voilà donc trois tentatives de déstabilisation de France-Echos et de ses amis où les arroseurs ont été arrosés. Mais il y a d'autres caractéristiques plus ou moins communes entre ces trois affaires.

Certaines personnes pensent régler des comptes personnels, et même leurs propres problèmes psychologiques, en instrumentalisant des causes militantes. Ca ne marche pas, car leurs lecteurs savent faire la différence entre le débat d'idées, même vif et satirique, et la rancœur contre des boucs émissaires, surtout quand celle-ci utilise de grossiers mensonges ou des étalages paranoïaques.

On a tenté de créer un « cordon sanitaire » contre tous ceux qui dénoncent l'islamisation ou d'autres problèmes de notre société. Mais les méthodes de diabolisation - et même de nazification - sont démodées et inefficaces. Nous ne sommes plus au temps de l'URSS où il suffisait de construire des murs pour retenir les gens et empêcher les idées de circuler. Nous ne sommes plus sous le joug nazi où l'on brouillait Radio-Londres et où seuls les Radio-Paris avaient droit d'émettre. Nous sommes au temps de l'internet où chacun peut se faire une opinion et vérifier ce qui est dit par les uns ou les autres. Le « cordon sanitaire » se transforme alors en passoire, et généralement à sens unique, puisque la vérité rend libre et que les gens ont soif de liberté. La meilleure arme des « échonautes », c'est l'évidence basée sur les faits et les textes, aux antipodes d'idéologies passéistes et de propagandes d'un autre temps.

On a voulu casser le travail de France-Echos qui consiste à informer les Français, bien au-delà de querelles politiciennes ou d'esprits de clochers (ou de synagogues ou de loges ou de partis). On a voulu « extrême-droitiser » France-Echos, et le faire entrer dans un jeu politicien qu'il exècre et qu'il dénonce. On a voulu détruire notre travail patient de rapprochement entre les nationalistes et les Juifs de France, ou entre les Français de souche et les Français de cœur, ou entre les résistants à l'islamisation d'Afrique du Nord et ceux d'Europe. Des personnes qui font profession d'« antiracisme » et qui servent surtout à enterrer des problèmes de société ont voulu nous interdire de défendre des victimes - de toutes origines - qu'ils considèrent comme leur chasse gardée. Là encore, que de peines perdues ! La vérité qui nous donne raison apparaît désormais à une majorité de Français, tandis que les victimes préfèrent de plus en plus ceux et celles qui les aident réellement à ceux et celles qui les instrumentalisent.

Mais la plus belle leçon commune de ces trois affaires, c'est la puissance de l'amitié librement et patiemment construite. Quand on demande à des personnes de cracher sur leurs amis et leurs amies, et sur des gens avec qui ils ont partagé - malgré des divergences d'opinion - bien des travaux et des combats - en particulier contre les islamistes et les islamogauchistes -, quand on demande à des individus courageux d'oublier les services rendus et le labeur commun - qui ne se limitent pas à quelques articles sur le Net -, quand on demande à ces personnes de se faire complices de saloperies, c'est qu'on a ignoré l'humanisme qui sous-tend nos engagements, c'est qu'on a oublié que derrière les idées il y a avant tout des individus, hommes et femmes, qui ne se réduisent pas à des marionnettes et des étiquettes.

Les authentiques « résistants » et militants savent se reconnaître et s'estimer au-delà des différences, et n'oublient ni leurs frères et leurs sœurs d'armes, ni leurs belles-familles. Cette qualité humaine a peut-être échappé aux arroseurs arrosés, dont certains connaissaient pourtant cette fraternité de terrain et ses succès. Le mot « sympathie » prend ici tout son sens, dans son acception habituelle d'estime réciproque, et aussi étymologiquement : la sym-pathie se construit sur le souvenir d'épreuves communes.

Nous remercions ces francs-tireurs pour leur fidélité en amitié, et aussi pour leur collaboration spontanée dans la neutralisation ou l'isolement de ceux qui tentent de nous diviser.

Maintenant que ces trois affaires sont réglées, reprenons nos informations, nos actions, nos débats d'idées, nos combats, et restons vigilants.

Pour terminer sur une franche rigolade, rappelons ci-dessous un autre fleuron de la construction de fables « échonophobes », qui utilise les mêmes ficelles de la « nazification », mais qui avait été diffusé sur des forums islamistes (Oumma, Mejliss, Saphirnet, Stcom, Coran wa Sounnah, etc.) « Eric Tissier » et « Marc Gervais » s'en tapent encore sur les cuisses ! Hé oui, le ridicule peut tuer : il détruit politiquement et médiatiquement ceux qui s'adonnent au « n'importe quoi », mais plus grave encore, il peut nous faire mourir de rire.
TEXTE REPRIS DU SITE FRANCE ECHOS

Menace islamiste Royaume-Uni


Menace islamiste Royaume-Uni
Vidéo envoyée par kahaniste13
http://ifpaforum.19.forumer.com/

21.1.07

Krav Maga


Krav Maga
Vidéo envoyée par kahaniste13
Nos autres videos interdites sur dailymotion ici http://zion-sion.blogspot.com/2006_12_09_archive.html

Pendaison-saddam la vraie version


Pendaison-saddam la vraie version
Vidéo envoyée par kahaniste13
Nos news, nouvelles videos sur ce forum http://ifpaforum.19.forumer.com/

Israel Air force - defence force


Israel Air force - defence force
Vidéo envoyée par 613camp
Clip de l'armee de l'air israelienne 2

Carnet de bord d'un Hayal 4


Carnet de bord d'un Hayal 4
Vidéo envoyée par 613camp
Entrainement au tir

OJD Souviens-Toi Shoa


OJD Souviens-Toi Shoa
Vidéo envoyée par kahaniste13
http://ifpaforum.19.forumer.com/index.php

Desinformation mise en scène


Desinformation mise en scène
Vidéo envoyée par kahaniste13
http://ifpaforum.19.forumer.com/

les femmes palestiniennes trompées


les femmes palestiniennes trompées
Vidéo envoyée par kahaniste13
http://ifpaforum.19.forumer.com/

17.1.07

Islamisme raciste


Islamisme raciste
Vidéo envoyée par Eliqa
Petite vidéo, ma contribution au débat en quelque sorte.

Critiquer une partie de l'islam n'est pas être islamophobe, un peu comme critiquer Israêl n'est pas être antisémite ......................

Petit concours de caricatures : http://www.dailymotion.com/Eliqa/video/xzkeu_mahomets-cartoons

Venez voter !!!

1.1.07

Vidéo intégrale Mort de Saddam Hussein


Vidéo intégrale Mort de Saddam Hussein
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Enfin la vidéo COMPLETE de la mort de Saddam Hussein !