30.11.07

ISRAEL : POURPARLERS DE PAIX

Annapolis : Données et rappel des rencontres précédentes
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27 novembre 07

Rédaction de Un écho d’Israël.


Les participants :

Les Américains ont invité largement les pays à participer à l’événement et particulièrement dans le monde arabe. En dehors de la Syrie, qui envoie seulement son vice-ministre des Affaires étrangères, la majorité des autres pays sont représentés par leurs ministres des Affaires étrangères.

Les pays participants sont d’abord Les Etats-Unis, Israël et l’Autorité Palestinienne.



Le Quartet

· Le représentant du Quartet : Tony Blair

· Les Etats-Unis : le président George W. Bush

· La Commission européenne : la commissaire aux affaires étrangères, Benita Ferrero-Waldner

· La haute représentation européenne pour les affaires étrangères, Javier Solana

· La présidence de l’UE : Le ministre des Affaires étrangères portugais, Luis Amado

· La Russie : Le ministre des Affaires étrangères, Sergey V. Lavrov

· L’Onu : Le secrétaire général, Ban Ki-moon


La Ligue arabe

· L’Algérie : Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci

· Le Bahrein : Le ministre des Affaires étrangères, Khalid bin Ahmed Al Khalifa

· L’Egypte : Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit

· La Jordanie : Le ministre des Affaires étrangères, Salaheddin Al-Bashir

· Le Liban : Le ministre de la Culture, Tarek Mitri

· Le Maroc : Le ministre des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri

· Le Qatar : Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed bin Abdulla Al-Mahmoud

· L’Arabie saoudite : Le ministre des Affaires étrangères, Saud Al-Faisal

· Le Soudan : L’ambassadeur John Ukec

· La Syrie : Le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayssal Mekdad

· La Tunisie : Le ministre des Affaires étrangères, Abdelwahab Abdallah

· Le Yemen : Le ministre des Affaires étrangères, Abu Bakr al-Qirbi

· Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa


Le G8

· Le Canada : Le ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier

· La Chine : Le ministre des Affaires étrangères, Yang Jiechi

· La France : Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner

· L’Allemagne : Le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier

· L’Italie : Le ministre des Affaires étrangères Massimo, D’Alema

· Le Japon : L’envoyé spécial pour le Proche-Orient, Tatsuo Arima

· La Grande-Bretagne : Le ministre des Affaires étrangères, David Miliband


Autres pays invités

· L’Autriche : Le ministre des Affaires étrangères, Ursula Plassnik

· Le Brésil : Le ministre des relations extérieures, Celso Luiz Nunes Amorim

· Le Danemark : Le ministre des Affaires étrangères, Per Stig Moeller

· La Grèce : Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis

· L’Inde : Le ministre des Sciences, Shri Kapil Sibal

· L’Indonésie : Le ministre des Affaires étrangères, Noer Hassan Wirajuda

· La Malaisie : Le ministre des Affaires étrangères, Syed Hamid bin Syed Jaafar Albar

· La Mauritanie : Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine

· Le Mexique : Le sous-secrétaire, Lourdes Aranda

· La Norvège : Le ministre des Affaires étrangères, Jonas Gahr Store

· Oman : Le ministre des Affaires étrangères, Yusuf bin Alawi bin Abdulla

· Le Pakistan : Le ministre des Affaires étrangères, Riaz Mohammad Khan

· La Pologne : Le ministre des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski

· Le Sénégal : Le ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio

· La Slovénie : Le ministre des Affaires étrangères, Dimitrij Rupel

· L’Afrique du Sud : Le ministre des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini Zuma

· L’Espagne : Le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos

· La Suède : Le ministre des Affaires étrangères, Carl Bildt

· La Turquie : Le ministre des Affaires étrangères, Ali Babacan

· Les Emirats arabes unis : Le ministre des Affaires étrangères, Abdulla bin Zayed Al Nahayan

· L’OCI : Le secrétaire général Ekemelddin Ihsanoglu

· Le Vatican : L’envoyé spécial, Mgr Pietro Parolin


Les observateurs

Le FMI : Le directeur, Dominique Strauss-Kahn

La banque centrale : Le président, Robert Zoellick


Les délégations israélienne et palestinienne :

La délégation palestinienne conduite par le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, et composée du Premier ministre, Salam Fayed, de l’ancien Premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, de l’ancien ministre et conseiller du président, Yasser Abed-Rabbo, et de Saeb Erekat, chef des négociations pour le Fatah.

Du côté israélien, en dehors du Premier ministre, Ehud Olmert, sont présents la ministre des Affaires Etrangères, Tsipi Livni, le ministre de la Défense, Ehud Barak, le conseiller du Premier ministre et chargé des négociations, Yoram Tourbobcitch, et le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Aharon Abramovitch.



HISTOIRE : DE LA CONFERENCE DE MADRID A ANNAPOLIS :


Depuis 1991, on compte 9 rencontres importantes en vue de faire avancer le processus de paix au Proche-Orient :

· La conférence de Madrid (octobre 1991) : conférence internationale sous l’égide des Etats-Unis et de la Russie. Suite à cette rencontre, les délégations palestinienne-jordanienne et israélienne commencèrent des pourparlers.

· La signature des accords d’Oslo à Washington (septembre 1993) : signature du premier accord de paix entre Palestiniens et Israéliens à la Maison Blanche.

· La signature des accords d’Oslo 2 à Washington (septembre 1995) : l’Autorité Palestinienne contrôle les villes dans les Territoires.

· Rencontre au passage de Erez (janvier 1997) : Israël et les Palestiniens signent un accord sur le redéploiement des forces de Tsahal dans la ville d’Hébron.

· L’accord de Wye River (octobre 1998) : signature d’un accord entre Israël et l’Autorité Palestinienne en vue d’un retrait supplémentaire de Tsahal de 13% de la Cisjordanie.

· Le sommet de Camp David (juillet 2000) : rencontre entre Barak et Arafat en vue d’arriver à un accord final de paix. Echec du sommet qui conduira à la seconde Intifada.

· La rencontre de Taba (janvier 2001) : ultime essai en vue de trouver un accord final entre Palestiniens et Israéliens. Les négociations cessèrent à cause des élections en Israël.

· Accords de Charm el-Cheikh (février 2005) : rencontre entre Ariel Sharon et Mahmoud Abbas qui décident de mesures en vue de mettre fin à la violence et de rétablir une coopération mutuelle.

· La rencontre d’Aqaba (juillet 2005) : le président Bush, Mahmoud Abbas et Ariel Sharon se réunissent à Akaba en Jordanie en vue de discuter de la feuille de route. Aucune suite n’est donnée à ce sommet.


© Un écho d’Israël


Mis en ligne le 30 novembre 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

LE 29 NOVEMBRE DOIT-IL ETRE UN JOUR DE FETE ?

29 novembre 2007 - Par Caroline B. Glick | Jewish World Review -
Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

Il y a un peu de poésie perverse dans le fait que la conférence d’Annapolis se tienne la même semaine que le 60ème anniversaire de la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU recommandant que le Mandat britannique sur la Palestine donne lieu à une partition entre un Etat juif et un Etat arabe. Ce que la confluence des évènements permet de montrer, c’est combien peu de choses ont changé en 60 ans.

Aussi bien la résolution de l’ONU en 1947 que la conférence d’Annapolis sont consacrées à la charge d’obliger le Peuple juif à compromettre ses droits, par une soumission pour se concilier les voisins d’Israël, qui maintiennent encore après 60 ans leur refus d’accepter le droit du Peuple juif à la souveraineté sur sa terre. Et toutes deux sont présentées comme des réussites diplomatiques par le gouvernement israélien.

Le gouvernement Olmert, soutenu par les media de Gauche israéliens, a présenté la décision des Etats arabes et musulmans, comme l’Arabie saoudite, la Syrie, le Pakistan et l’Indonésie - qui n’acceptent pas le droit d’Israël à l’existence - de participer à la conférence d’Annapolis comme une percée majeure. Mais c’est une absurdité. Les représentants de ces Etats utiliseront la plateforme fournie par l’Amérique pour condamner Israël, exactement comme ils utilisent toute autre plateforme internationale pour ce faire.

De même, le gouvernement Olmert, soutenu par les medias de Gauche d’Israël, célèbre la résolution de 1947 de l’ONU, comme si c’était le fondement de la légitimité internationale d’Israël. Non seulement cela est faux, mais avec les années, la perception qu’Israël doit sa légitimité à cette résolution de l’ONU a eu un effet corrosif sur la capacité d’Israël à conduire une politique étrangère d’une manière qui fasse avancer son intérêt national. L’effet est évident dans la conduite de la politique étrangère du gouvernement Olmert.

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté la résolution 181. Comme résolution de l’Assemblée Générale, la 181 n’avait pas force de loi internationale. Le fondement légal international de l’Etat juif a été le Mandat sur la Palestine de 1922 de la Ligue des Nations, qui a chargé le gouvernement britannique d’administrer la zone désignée comme le futur Etat juif.

De fait, si elle a produit quelque chose, la résolution 181 a cherché à légitimer des décisions illégales prises par les Britanniques tout au long de son mandat. Comme le Mandat de la Ligue des Nations le stipulait clairement, la Grande Bretagne était supposée gérer le territoire de la Palestine mandataire, et encourager l’établissement d’un Etat juif qui remplacerait finalement le gouvernement mandataire britannique. Pourtant, pratiquement depuis le début, les Britanniques firent juste le contraire. Ils établirent le royaume hachémite de Transjordanie sur la plus grande partie du pays destiné à l’Etat juif. De plus, ils prirent toutes les mesures possibles pour empêcher les Juifs d’établir un Etat sur le reste du territoire. Ils bloquèrent l’immigration juive, et limitèrent les droits de Juifs d’acheter et d’aménager la terre à une petite portion du territoire - qu’ils pensaient être trop petite pour soutenir un Etat souverain.

C’est à cause de l’échec britannique visant à détruire le sionisme et à empêcher la population juive d’établir leur Etat que le plan de Partition de l’ONU a été introduit. C’est-à-dire que, loin de fonder un Etat juif, la 181 acceptait simplement une entité nationale déjà existante. En dépit des plus grands efforts de la Grande Bretagne, les Juifs avaient déjà établi leur Etat en 1947. Il aurait existé même si la résolution n’avait pas été adoptée.

Malheureusement, plutôt que de reconnaître le vrai fondement légal d’Israël et à travers lui, ses propres droits sur la Judée, la Samarie et Jérusalem, Israël agit comme si ses frontières légales étaient déterminées par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Sa gratitude mal placée envers l’ONU a entraîné les gouvernements israéliens successifs à ignorer et à minimiser le mauvais traitement d’Israël par l’ONU.

Pendant les 40 dernières années, loin de rester fidèle à la haute opinion d’Israël sur le sujet, l’ONU a été le principal moteur derrière la campagne de refus du droit d’Israël à l’existence. L’ONU a relégué Israël au statut de citoyen de seconde classe, souffrant de discrimination systématique dans tout le système de l’ONU. Le traitement inique de l’ONU place celle-ci en violation de l’affirmation de sa propre Charte stipulant que tout Etat doit être traité avec équité. Et de fait, cela a corrompu l’organisation au-delà de toute réparation possible.

Si l’on en revient à 1975, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Chaim Herzog se dressa devant l’Assemblée Générale et déchira la résolution intrinsèquement antisémite assimilant le sionisme à une forme de racisme. Mais au cours des 15 dernières années, la capacité d’Israël à se dresser face à la discrimination de l’ONU s’est érodée. Cette érosion de la capacité d’Israël à reconnaître l’agressivité de l’ONU comme telle a été creusée à de nouvelles profondeurs sous le gouvernement Olmert. Loin de placer à l’ONU de côté, le Premier Ministre Ehud Olmert et la ministre des affaires étrangère Tzipi Livni ont adopté l’organisme hostile, et lui ont conféré le pouvoir de déterminer leur politique internationale sur les trois menaces les plus importantes pour la sécurité nationale d’Israël : le programme d’armes nucléaires de l’Iran ; la puissance du Hezbollah au Liban ; et le terrorisme palestinien et sa guerre politique contre l’Etat juif.

Depuis que le programme nucléaire de l’Iran a été dénoncé pour la première fois en 2002, Israël a soutenu les efforts des USA pour prendre en charge la menace à travers le Conseil de Sécurité de l’ONU. A la lumière du soutien chinois et russe à l’Iran, cette politique n’a jamais eu aucun sens. Et pourtant, alors que l’Iran a encore progressé plus que jamais vers de installations nucléaires, depuis cinq ans, Israël a subordonné ses efforts pour empêcher la progression nucléaire de l’Iran à un organisme qui est institutionnellement incapable de faire quoi que ce soit pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe.

Pendant la guerre avec le Hezbollah en 2006, le conseil de Sécurité de l ONU a conduit la charge pour condamner Israël. Pourtant, plutôt que de laisser de côté l’organisme hostile, le gouvernement Olmert choisit de lui conférer encore plus de pouvoir. Le Conseil de Sécurité, qui tenait quotidiennement des sessions spéciales pour attaquer Israël et l’accuser de crimes de guerre, a été autorisé à poser les termes du cessez-le-feu. Et Israël adopta la résolution de cessez-le-feu qui permettait au Hezbollah de se réarmer et d’affirmer son contrôle non seulement sur le Sud Liban, mais au Nord de la rivière Litani.

Israël poussa aussi avec enthousiasme à l’expansion de la force de la FINUL au Sud Liban, sous le contrôle de laquelle le Hezbollah a été autorisé à réarmer, et Israël a été empêché de mener des actions militaires pour neutraliser la menace croissante contre son territoire.

Et enfin il y a les Palestiniens. Le jour où Israël fête le 60ème anniversaire de la résolution 181, l’ONU portera le deuil au cours d’une journée officielle de solidarité avec le peuple palestinien. De fait, l’ONU marquera l’anniversaire en adoptant une douzaine de résolutions condamnant Israël - la plupart rédigées par les mêmes pays que ceux ayant envoyé des représentants à Annapolis pour condamner Israël.

Comme avec l’Iran et le Hezbollah, de même avec les Palestiniens, le gouvernement Olmert a répondu à la radicalisation croissante de la société palestinienne par l’expansion de l’autorité de l’ONU sur le conflit. Cela n’est jamais plus apparent que dans la promotion par le gouvernement de l’UNWRA (Agence de l’ONU pour les Réfugiés Palestiniens).

Après que le Hamas ait remporté les élections palestiniennes en janvier 2006, Israël a appelé la communauté internationale à augmenter son soutien financier à l’UNWRA. Celle-ci, qui gère les camps de réfugiés palestiniens, a permis que ces camps soient utilisés comme des bases terroristes. Le seul objectif de l’UNWRA est de perpétuer la détresse des soi-disant réfugiés palestiniens et de leurs descendants, en les empêchant d’être réinstallés de façon permanente dans les pays où ils ont vécu pendant quatre générations. Et pourtant, le gouvernement est devenu l’une des avocats les plus fervents de ces agences.

Le gouvernement Olmert dénigre ses critiques qui soulignent que la conférence d’Annapolis est dommageable pour la sécurité nationale d’Israël comme opposée à la paix. Dans la même veine, il attaque les partisans d’Israël qui critiquent l’ONU pour sa stratégie politique anti-israélienne. Le 18 novembre, des experts juridiques internationaux, des législateurs américains et des diplomates israéliens en retraite se sont réunis à New York pour une conférence intitulée : « Piratage des droits de l’homme : la diabolisation d’Israël par les Nations Unies », parrainée par le‘Touro College’, ‘The Hudson Institute’ [l’un des plus anciens et prestigieux centres de réflexion stratégique aux USA], et l’Association Américaine des Avocats et Juristes Juifs. Le seul défenseur de l’ONU à ce conclave était l’ambassadeur adjoint à l’ONU Daniel Carmon.

Carmon minimisa l’effet du traitement discriminatoire d’Israël par l’ONU comme seulement déplaisant, et soutint l’utilité de l’ONU avec l’Iran, les Palestiniens et le Liban. Il réprimanda les défenseurs d’Israël pour s’attaquer à l’ONU, et fit en général tout son possible pour démoraliser l’auditoire.

Comme Esther Kandel, une militante juive qui a participé à un groupe de pression au congrès américain pour interrompre le financement de l’UNWRA, du fait de son soutien au terrorisme, l’a déclaré à la revue ‘Jewish Week’ : « Il n’est pas utile, quand nous travaillons à informer les membres du congrès sur la fraude et la malignité de l’UNWRA, d’avoir un représentant d’Israël qui dise que l’UNWRA est une bonne chose. Je me sens minée et coulée par le gouvernement d’Israël sur ce problème ».

Le problème auquel les partisans d’Israël sont confrontés pour s’opposer au gouvernement Olmert est le même que celui éprouvé par les Israéliens qui comprennent combien la politique étrangère du gouvernement est dangereuse et autodestructrice. Dans les deux cas, ces mêmes officiels aveugles qui croient qu’ils ont accompli quelque chose de grand quand des Etats arabes et islamiques ont accepté de siéger à la même table que les Israéliens, mais en condamnant en face à face l’Etat juif : ces officiels qui considèrent une résolution légale insignifiante et faillie comme un grand succès diplomatique, dictent la loi.

Jusqu’à ce qu’Israël ait des dirigeants qui mènent une politique étrangère fondée sur la reconnaissance de la réalité et la célébration des réalisations du Peuple juif pour bâtir un Etat sûr, les partisans d’Israël continueront d’être déconcertés par le gouvernement israélien, et le peuple israélien d’être agressé et humilié.

http://www.jewishworldreview.com/1107/glick112807.php3

JWR contributor Caroline B. Glick is the senior Middle East Fellow at the Center for Security Policy in Washington, DC and the deputy managing editor of The Jerusalem Post.

29.11.07

" NOUS ETIONS L'EXODUS "

en ISRAEL, à ASHDOD, l'association ESPACE FRANCOPHONE a
projeté en
avant première le film de Jean -Michel VECCHIET :



« NOUS ETIONS L'EXODUS »



Cette projection s'est déroulée en présence du
réalisateur, du
producteur et de 50 rescapés de l'EXODUS.
Nous avons assisté à une soirée de très grande émotion, une soirée où
l'on se
réapproprie la véritable histoire de l'Exodus et celle

qui a précédée la création de l'Etat
d'Israël,
une des ces soirées qui vous regonfle le moral à bloc.



Ce film sera diffusé sur France 2 le 13 Décembre, après Envoyé
Spécial.




Je vous recommande de voir ce film, en famille,
entres amis,
dans les associations et centres communautaires.



Faites circuler ce message à tous vos amis de France.

28.11.07

COMMUNIQUE DE PRESSE DU BNAI BRITH

Un meurtre antisémite antérieur à celui
de Ilan Halimi bientôt jugé



Paris, 25 novembre 2007 - Le Bnai Brith France, organisation non gouvernementale juive qui lutte pour la défense des droits de l’homme, se félicite du retournement complet de situation qui s’est joué jeudi en fin d’après midi devant la chambre d’instruction du Palais de justice de Paris dans le cadre de l’affaire « Sébastien Selam », jeune DJ torturé et assassiné dans le parking du sous-sol de son immeuble.
En effet, ce crime barbare perpétré le 20 novembre 2003 à caractère antisémite et reconnu comme tel par l’assassin, A. Amastaibou, n’avait pu être jugé à cause des rapports d’expertise psychiatrique considérant l’assassin présumé comme non responsable de ses actes. En présentant hier au Procureur de la République, Mme Sophie Gulphe-Berbain, trois ébauches de contre-expertises psychiatriques*, l’avocat de la famille Selam, Maître Axel Metzker a provoqué un véritable rebondissement dans cette affaire que la communauté juive attendait depuis quatre ans jour pour jour. Conformément à l’article 199-1, le parquet devrait ordonner une procédure judiciaire (un mini-procès) et le coupable présumé pourrait être enfin jugé pour homicide volontaire avec circonstances aggravantes retenues (crime antisémite).
Maître Axel Metzker souligne : « à ma demande, la casier judiciaire (B1) de A. Amastaibou a été réactualisé et comporte à présent deux inscriptions ».
Par ailleurs, le Bnai Brith condamne fermement les intimidations à caractère antisémite subies le week-end dernier par Maître Metzker sous les fenêtres de son cabinet (étoile de David taggée en rouge sur la façade de l’immeuble). Enfin, le Bnai Brith constate avec une grande inquiétude que, quatre ans après les faits, la mère de la victime n’a toujours pas été relogée, alors que la famille de l’assassin l’a été.

* deux de ces expertises préliminaires ont été réalisées par Serge Bornstein, Neuro-Psychiatre (affaire Fourniret), expert inscrit sur la Liste Nationale, agréé près le Bureau de la Cour de Cassation, Responsable du Diplôme de Psychiatrie Légale à la Faculté de Médecine de Paris-Sud et par Carol Jonas, Psychiatre, Docteur en droit, Expert judiciaire - CHU de Toursont.


Contacts presse :
Maître Axel Metzker
8, rue Monceau - 75008 Paris
Tél : 01 42 25 58 37 - Mob : 06 33 13 56 58
axelmetzker@hotmail.com

Bnai Brith France
Thierry Lachkar : 06 13 45 18 63
thierrylachkar@hotmail.fr


Communiqué de presse


Un meurtre antisémite antérieur à celui
de Ilan Halimi bientôt jugé



Paris, 25 novembre 2007 - Le Bnai Brith France, organisation non gouvernementale juive qui lutte pour la défense des droits de l’homme, se félicite du retournement complet de situation qui s’est joué jeudi en fin d’après midi devant la chambre d’instruction du Palais de justice de Paris dans le cadre de l’affaire « Sébastien Selam », jeune DJ torturé et assassiné dans le parking du sous-sol de son immeuble.
En effet, ce crime barbare perpétré le 20 novembre 2003 à caractère antisémite et reconnu comme tel par l’assassin, A. Amastaibou, n’avait pu être jugé à cause des rapports d’expertise psychiatrique considérant l’assassin présumé comme non responsable de ses actes. En présentant hier au Procureur de la République, Mme Sophie Gulphe-Berbain, trois ébauches de contre-expertises psychiatriques*, l’avocat de la famille Selam, Maître Axel Metzker a provoqué un véritable rebondissement dans cette affaire que la communauté juive attendait depuis quatre ans jour pour jour. Conformément à l’article 199-1, le parquet devrait ordonner une procédure judiciaire (un mini-procès) et le coupable présumé pourrait être enfin jugé pour homicide volontaire avec circonstances aggravantes retenues (crime antisémite).
Maître Axel Metzker souligne : « à ma demande, la casier judiciaire (B1) de A. Amastaibou a été réactualisé et comporte à présent deux inscriptions ».
Par ailleurs, le Bnai Brith condamne fermement les intimidations à caractère antisémite subies le week-end dernier par Maître Metzker sous les fenêtres de son cabinet (étoile de David taggée en rouge sur la façade de l’immeuble). Enfin, le Bnai Brith constate avec une grande inquiétude que, quatre ans après les faits, la mère de la victime n’a toujours pas été relogée, alors que la famille de l’assassin l’a été.

* deux de ces expertises préliminaires ont été réalisées par Serge Bornstein, Neuro-Psychiatre (affaire Fourniret), expert inscrit sur la Liste Nationale, agréé près le Bureau de la Cour de Cassation, Responsable du Diplôme de Psychiatrie Légale à la Faculté de Médecine de Paris-Sud et par Carol Jonas, Psychiatre, Docteur en droit, Expert judiciaire - CHU de Toursont.


Contacts presse :
Maître Axel Metzker
8, rue Monceau - 75008 Paris
Tél : 01 42 25 58 37 - Mob : 06 33 13 56 58
axelmetzker@hotmail.com

Bnai Brith France
Thierry Lachkar : 06 13 45 18 63
thierrylachkar@hotmail.fr


Communiqué de presse


Un meurtre antisémite antérieur à celui
de Ilan Halimi bientôt jugé



Paris, 25 novembre 2007 - Le Bnai Brith France, organisation non gouvernementale juive qui lutte pour la défense des droits de l’homme, se félicite du retournement complet de situation qui s’est joué jeudi en fin d’après midi devant la chambre d’instruction du Palais de justice de Paris dans le cadre de l’affaire « Sébastien Selam », jeune DJ torturé et assassiné dans le parking du sous-sol de son immeuble.
En effet, ce crime barbare perpétré le 20 novembre 2003 à caractère antisémite et reconnu comme tel par l’assassin, A. Amastaibou, n’avait pu être jugé à cause des rapports d’expertise psychiatrique considérant l’assassin présumé comme non responsable de ses actes. En présentant hier au Procureur de la République, Mme Sophie Gulphe-Berbain, trois ébauches de contre-expertises psychiatriques*, l’avocat de la famille Selam, Maître Axel Metzker a provoqué un véritable rebondissement dans cette affaire que la communauté juive attendait depuis quatre ans jour pour jour. Conformément à l’article 199-1, le parquet devrait ordonner une procédure judiciaire (un mini-procès) et le coupable présumé pourrait être enfin jugé pour homicide volontaire avec circonstances aggravantes retenues (crime antisémite).
Maître Axel Metzker souligne : « à ma demande, la casier judiciaire (B1) de A. Amastaibou a été réactualisé et comporte à présent deux inscriptions ».
Par ailleurs, le Bnai Brith condamne fermement les intimidations à caractère antisémite subies le week-end dernier par Maître Metzker sous les fenêtres de son cabinet (étoile de David taggée en rouge sur la façade de l’immeuble). Enfin, le Bnai Brith constate avec une grande inquiétude que, quatre ans après les faits, la mère de la victime n’a toujours pas été relogée, alors que la famille de l’assassin l’a été.

* deux de ces expertises préliminaires ont été réalisées par Serge Bornstein, Neuro-Psychiatre (affaire Fourniret), expert inscrit sur la Liste Nationale, agréé près le Bureau de la Cour de Cassation, Responsable du Diplôme de Psychiatrie Légale à la Faculté de Médecine de Paris-Sud et par Carol Jonas, Psychiatre, Docteur en droit, Expert judiciaire - CHU de Toursont.


Contacts presse :
Maître Axel Metzker
8, rue Monceau - 75008 Paris
Tél : 01 42 25 58 37 - Mob : 06 33 13 56 58
axelmetzker@hotmail.com

Bnai Brith France
Thierry Lachkar : 06 13 45 18 63
thierrylachkar@hotmail.fr

A PROPOS DE LA QUESTION JUIVE

par Bernard Lewis, Wall Street Journal, le 26 Novembre 2007
Par Lewis Bernard
Thème : Proche-Orient
Titre original : On the Jewish Question

Traduction : Objectif-info


Voici quelques idées au sujet de la conférence de paix de demain à Annapolis, et plus largement sur la façon d'aborder le conflit israélo-palestinien. Première question (l'on pourrait penser que c'est évident mais apparemment ça ne l'est pas): "Sur quoi porte le conflit ?" Il y a fondamentalement deux cas possibles : le conflit porte soit sur la taille d'Israël, soit sur son existence.

Si le problème est celui de la taille d'Israël, nous avons purement et simplement un problème de frontière, comme pour l'Alsace-Lorraine ou le Texas. C'est-à-dire qu'il n'est pas facile à régler, mais qu'il est susceptible d'être résolu à la longue, et qu'il faut vivre avec en attendant. Si à l'inverse, le problème porte sur l'existence d'Israël, alors il est clair qu'il ne peut pas trouver de solution par la voie des négociations. Il n'y a pas de compromis possible entre exister et ne pas exister, et il n'est pas imaginable qu'un gouvernement d'Israël négocie pour savoir si le pays doit exister ou pas. L'OLP et certains représentants des Palestiniens ont exprimé de temps en temps une reconnaissance formelle d'Israël dans des discours diplomatiques en langue étrangère. Mais ce n'est pas le message qu'ils délivrent chez eux, en Arabe, dans les manuels de l'école primaire, dans les déclarations politiques ou les prêches religieux. Là, les termes utilisés en Arabe évoquent, non pas la fin des hostilités, mais un armistice ou une trêve jusqu'au moment où la guerre contre Israël peut reprendre avec de meilleures chances de succès. Sans l'acceptation véritable du droit d'Israël à exister comme État juif, tout comme plus de 20 membres de la Ligue arabe existent en tant qu'États arabes, ou un nombre beaucoup plus grand de membres de l'Organisation de la Conférence islamique existent en tant qu'États islamiques, la paix ne peut pas être négociée.

Un bon exemple de la façon dont ce problème affecte la négociation est la question très débattue des réfugiés. Pendant les combat de 1947-1948, les trois quart du million d'Arabes résidant sur les lieux se sont enfuis ou ont été chassés par Israël (les deux situations se sont produites dans différents endroits) et ont trouvé refuge dans les pays arabes voisins. Au cours de la même période et par la suite, un nombre légèrement plus élevé de Juifs se sont enfuis ou ont été chassés par les pays arabes : cela s'est d'abord produit dans les territoires de la Palestine mandataire contrôlés par les Arabes (où pas un seul juif n'a été autorisé à rester), puis dans les pays arabes où les Juifs et leurs ancêtres avaient vécu durant des siècles, et même dans quelques endroits durant des millénaires. La plupart des réfugiés juifs ont pris la route d'Israël.

Ce qui se réalisait alors était de fait un échange de populations, semblable à ce qui avait eu lieu dans le sous-continent indien l'année précédente, quand l'Inde britannique a été divisée en deux pays, l'Inde et le Pakistan. Des millions de réfugiés se sont enfuis ou ont été chassés - les Hindous et d'autres populations du Pakistan vers l'Inde, et les musulmans de l'Inde vers le Pakistan. On a un autre exemple avec l'Europe de l'Est à la fin de la deuxième guerre mondiale, quand les Soviétiques ont annexé une grande partie de la Pologne orientale et ont compensé cette annexion par une portion de l'Allemagne de l'Est. Dans ce cas aussi, il y a eu un mouvement massif de réfugiés, des Polonais se sont enfuis de la Pologne ou en ont été chassés par l'Union Soviétique, des Allemands se sont enfuis ou ont été chassés par la Pologne en direction de l'Allemagne.

Les Polonais et les Allemands, les Hindous et les Musulmans, les réfugiés juifs des terres arabes, tous ont été reclassés dans de nouvelles demeures et ont bénéficié du droit ordinaire à la citoyenneté. Ce qui est plus remarquable, c'est que cela s'est fait sans aide internationale. La seule exception a été le cas des Arabes palestiniens dans les pays arabes environnants.

Le gouvernement jordanien a accordé aux Arabes palestiniens une forme de citoyenneté, mais les a maintenus dans des camps de réfugiés. Dans les autres pays arabes, ils sont restés des étrangers apatrides sans droits ni perspectives, dépendants des fonds de l'ONU. Paradoxalement, si un Palestinien s'enfuyait en Grande-Bretagne ou en Amérique, il serait en droit d'obtenir la naturalisation au bout de cinq ans, et ses enfants nés dans le pays d'accueil en seraient les citoyens par la naissance. S'il était allé en Syrie, au Liban ou en Irak, lui et ses descendants seraient restés des apatrides, à présent jusqu'à la quatrième ou la cinquième génération.

La cause de cette situation a été donnée par de nombreux représentants arabes. Elle est due à la nécessité de préserver les Palestiniens comme une entité séparée jusqu'au moment où ils repartiront en exigeant la totalité de la Palestine ; c'est-à-dire, toute la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Israël. En d'autres termes, la revendication du "retour" des réfugiés signifie la destruction d'Israël. Il est hautement improbable que cette formule soit agréée par quelque gouvernement israélien que ce soit.

Il y a des signes de changement dans certains milieux arabes, l'apparition d'une volonté d'accepter Israël et même d'envisager la possibilité d'une contribution positive de ce pays à la vie collective de la région. Mais ces opinions sont exprimées sous le manteau. Ceux qui osent les dévoiler sont parfois jetés en prison ou même pire. Ces point de vue n'ont jusqu'ici qu'un impact limité ou nul sur le leadership de ces pays.

Que peut apporter de nouveau le sommet d'Annapolis? Si le problème soulevé n'est pas celui de la taille d'Israël, mais celui de son existence, les négociations ne mèneront à rien. Et à la lumière de l'expérience passée, il est clair que c'est la question posée et que cela le restera jusqu'à ce que les dirigeants arabes réalisent leur objectif, détruire Israël, ou y renoncent. Les deux hypothèses semblent aussi improbables l'une que l'autre pour le moment.

Le dernier ouvrage de Bernard Lewis, professeur honoraire à Princeton est :" De Babel aux drogmans : une interprétation du Moyen-Orient "( Oxford University Press, 2004)
© 2007, Objectif-info.fr.

26.11.07

LES HUIT MILLIONS DE COMBATTANTS IRANIENS

L’Iran entame cette semaine les plus grandes manoeuvres militaires de son histoire,

(…) avec la participation de 2.500 brigades et 30.000 unités militaires, soit au total plus de 8 millions de combattants. (…) l’objectif de cette mobilisation (…) «c’est de préparer le peuple iranien au pire scénario auquel il pourra être confronté dans les prochains jours, c’est à dire la guerre».

Et

«l’ambition de l’Iran est de parvenir à fonder une armée de 20 millions de combattants dans les prochaines années, et le fait de réunir aujourd’hui 8,5 millions de combattants est une étape importante franchie dans la bonne direction».

En effet,

la République islamique est prête à se défendre. «Le peuple se mobilise à travers les milices des Bassig pour défendre le programme nucléaire et pour mettre en échec la politique de la Maison-Noire», nouveau nom donné par Téhéran à la Maison-Blanche.

Les Bassigi

À propos,

Une quantité record de matériel faiblement radioactif, du type que les terroristes pourraient transformer en bombes sales, a été portée manquante au Canada cette année (…).

L’annonce de la hausse spectaculaire de vols et de pertes de matériel coïncide avec un meeting de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) au cours duquel les spécialistes du contre-terrorisme ont été informés d’un presque quadruplement de la contrebande nucléaire depuis 2006.

TEXTE REPRIS DU SITE DE AJ MAIRET

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Emploi du temps du sommet d’Annapolis
26 novembre 2007 -
Le flash info du Jerusalem Post édition française

La Syrie va participer à la conférence d’Annapolis Au terme d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, réunis vendredi 23 novembre au Caire pour décider d’une position commune, l’Arabie Saoudite a décidé de répondre à l’invitation américaine. Au cours du week-end, Damas a également fait part de son intention de participer au sommet. La Syrie sera représentée par le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad.

LUNDI 10h50 : entretien bilatéral entre le président Bush, le Premier ministre Olmert et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni à la Maison Blanche

14h20 : entretien bilatéral entre le vice-président Dick Cheney et Olmert à la Maison Blanche

15h20 : entretien bilatéral entre Cheney et le ministre de la Défense Ehoud Barak à la Maison Blanche

17h05 : entretien bilatéral entre Cheney et Livni

18h00 : réception et dîner au Département d’Etat

MARDI 9h30 : arrivée à l’académie navale américaine

9h50 : entretien tripartite entre Bush, Olmert et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas

11h : déjeuner

12h45 : rencontre avec le gouverneur du Maryland

16h30 : entretien bilatéral entre le secrétaire à la Défense Robert Gates et Barak au Pentagone

MERCREDI 13h10 : entretien bilatéral entre Bush et Olmert

ISRAËL - AUTORITE PALESTINIENNE

Des manifestants de gauche encouragent Olmert avant Annapolis

Des centaines de membres de la gauche se sont réunis samedi 24 novembre devant la résidence du Premier ministre Ehoud Olmert à Jérusalem, à la veille de son départ pour la conférence d’Annapolis, afin de montrer leur soutien aux pourparlers.

Des représentants de l’organisation la Paix maintenant ont été rejoints par des membres de l’Initiative de Genève et des députés du parti travailliste et de Meretz. "Si le Premier ministre arrive à un réel accord de paix, il aura le soutien du public israélien", a déclaré Yariv Oppenheimer, le secrétaire-général de la Paix maintenant.

Sur la route qui le menait à l’aéroport Ben-Gourion, Olmert a pu voir des manifestants arborant des pancartes disant "C’est le bon moment - Choisissez la paix", et "Oui à un traité de paix."

Ces dernières semaines, la gauche a été critiquée pour son silence avant Annapolis. "Comparé à ce que nous avons pu voir avant Camp David et d’autres sommets de paix, ce n’est rien", déplorait samedi soir Sarah Ben-Amir, étudiante venue manifester.

Des douzaines d’étudiants ont par ailleurs entamé une marche de trois jours autour de Jérusalem jeudi dernier afin d’encourager le Premier ministre à conclure un accord sur une partition de la ville. Les étudiants ont également procédé à un "échange de journaux", envoyant des quotidiens palestiniens aux résidents de Rehavia et des quotidiens israéliens aux localités palestiniennes situées à l’extérieur de Jérusalem", afin de "souligner le schisme qui sépare les deux groupes".

Le pape prie pour la réussite du sommet d’Annapolis

Le pape Benoît XVI a appelé dimanche 25 novembre les fidèles à prier pour que les participants à la conférence d’Annapolis puissent trouver "la sagesse et le courage" nécessaires pour ramener la paix en Terre sainte.

Le souverain pontife a appelé les fidèles à se joindre à une journée de prières pour "la paix dans cette région qui nous est si chère" et pour que Dieu "donne sagesse et courage à tous les participants à cette rencontre importante".

Le Vatican sera représenté lors de la conférence d’Annapolis. Le pape a expliqué qu’il s’agissait de "trouver une solution juste et définitive au conflit qui depuis 60 ans ensanglante la Terre sainte et a provoqué tant de larmes et de souffrances au sein des deux peuples".

Abbas en visite au Maroc avant la conférence d’Annapolis

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite au Maroc, a informé samedi 24 novembre le roi Mohammed VI des derniers développements avant la conférence sur le Proche-Orient prévue la semaine prochaine à Annapolis.

Lors de son entretien avec le monarque marocain, Mahmoud Abbas s’est notamment félicité de la "position positive" du Comité arabe chargé du suivi du processus de paix au Proche-Orient pour parvenir à une "paix durable" dans la région, a rapporté l’agence de presse officielle marocaine MAP.

Lors de sa rencontre avec le roi Mohammed VI au palais royal de Fès, Abbas a évoqué le contexte et les résultats attendus de cette conférence qui doit, selon lui, donner lieu à des négociations sérieuses et à des pourparlers responsables sur tous les points du dossier, a ajouté la MAP.

Pour sa part, Mohammed VI a réitéré le soutien constant du Maroc à la cause palestinienne et au droit des palestiniens à la création d’un Etat indépendant avec comme capitale la ville de Jérusalem, un Etat viable sur tous les plans, vivant côte à côte avec Israël dans un climat de paix, de sécurité et d’harmonie, selon la MAP.

Le souverain a également rappelé l’appel constant du Maroc pour une paix globale dans cette région, qui passe par la rétrocession par Israël de tous les "territoires arabes occupés".

La police présentera les conclusions de ses enquêtes visant Olmert après Annapolis

Les enquêteurs en charge des dossiers de corruption dans lesquels est impliqué le Premier ministre Ehoud Olmert ont décidé de reporter la présentation de leurs conclusions à une date ultérieure à la conférence sur le Proche-Orient à Annapolis la semaine prochaine, a rapporté la radio vendredi 23 novembre.

La police avait déclaré précédemment qu’elle rendrait ses conclusions publiques dimanche, quelques heures après le départ d’Olmert pour les Etats-Unis. Les recommandations des enquêteurs doivent être transmises au procureur général, qui décidera d’une éventuelle inculpation.

Selon la radio, la police a tenu compte des demandes de responsables gouvernementaux, qui arguaient que ce report était dans l’intérêt national d’Israël.

Annapolis : les forces de l’ordre invitées à la vigilance antiterroriste

Les autorités fédérales ont conseillé aux forces de l’ordre d’Annapolis (Maryland) et des environs d’être attentives à une éventuelle attaque terroriste à l’occasion de la conférence internationale sur le Proche-Orient, a-t-on appris vendredi 23 novembre auprès du FBI et de la sécurité intérieure.

Les services de renseignement ne font état d’aucune menace crédible contre la conférence ou contre les lieux juifs ou musulmans des environs. "Cependant, le département de la sécurité intérieur n’exclut pas une menace de la part d’un terroriste isolé, y compris de la part d’individus radicalisés par des groupes terroristes (américains) ou via Internet", affirme un communiqué des deux agences.

La porte-parole du département de la sécurité intérieure Laura Keehner a expliqué que le message avait été diffusé "par excès de précaution."

Un officier de Tsahal accusé d’espionnage au profit de l’Iran

David Shamir, 45 ans, psychiatre réserviste de Tsahal, est soupçonné d’avoir proposé de transmettre des informations classées à des services de renseignements ennemis, y compris au Hamas et à l’Iran.

Shamir a été arrêté le 14 novembre dernier par le Shin Bet en coopération avec la police. Son arrestation a été rendue publique vendredi 23 novembre.

Selon l’acte d’accusation, en avril 2007, Shamir a décidé de fournir des informations militaires aux Iraniens en échange d’argent. Il serait entré en contact avec le ministère iranien des Affaires étrangères par email.

Durant son interrogatoire, Shamir a avoué avoir envoyé à deux reprises depuis son domicile des faxes aux consulats iraniens à Londres et en Turquie. Le 3 novembre, il est entré en contact avec l’Université al-Azhar de Gaza, contrôlée par le Hamas, et s’est présenté comme un "citoyen israélien intéressé à rejoindre la lutte." Shamir a également reconnu avoir envoyé un email anonyme aux services de renseignements russes, faisant état de son désir de rejoindre l’organisation.

Cet officier de réserve proposait de livrer des documents sur les procédures d’évacuation et les dispositions médicales israéliennes en temps de guerre.

La terre a de nouveau tremblé ce week-end

Un léger tremblement de terre a été ressenti en Israël dans la nuit de vendredi à samedi dans les régions de Tel-Aviv et Jérusalem.

La secousse a atteint une magnitude de 4.2 sur l’échelle de Richter.

Selon Ouri Friedlander, directeur de l’institut national de géophysique, l’épicentre se trouvait près de la ville de Ramle, au sud-est de Tel-Aviv.

La secousse de vendredi est la seconde de la semaine, alors que la terre avait déjà tremblé mercredi avec une magnitude de 4.2 sur l’échelle de Richter.

Le petit-fils d’Herzl va être ré-inhumé à Jérusalem

Les restes de l’unique petit-fils de Théodore Herzl, le fondateur du mouvement sioniste, vont être ré-inhumés le mois prochain à Jérusalem, a annoncé jeudi 22 novembre le bureau du Premier ministre Ehoud Olmert. Les restes de Stephen Norman Herzl reposeront ainsi aux côtés des membres de sa famille, dont son grand-père Théodore, au cimetière du Mont Herzl.

La cérémonie aura lieu en présence du ministre de la Diaspora Isaac Herzog (parti travailliste) et du chef de l’Agence juive Zeev Bielski. Deux jours plus tôt, une cérémonie commémorative se déroulera à la synagogue Adas Israël de Washington, où Stephen Herzl avait été enterré en 1946. Après la cérémonie, les restes seront transportés à Jérusalem.

Le petit-fils du fondateur du sionisme s’est suicidé en 1946 en se jetant d’un pont de Washington, où il venait d’être nommé attaché culturel à l’ambassade britannique.

Il était le fils unique de Trude Norman, la fille cadette du fondateur du mouvement sioniste, tuée dans un camp d’extermination nazi, dont les restes n’ont jamais été retrouvés.

En 2006, les dépouilles des deux autres enfants de Théodore Herzl, Hans et Pauline, ont été exhumées du cimetière israélite de Bordeaux et enterrées au côté de leur père.

Un drapeau israélien pourrait figurer au livre Guinness des records

Un drapeau israélien pourrait figurer au livre Guinness des records comme le plus grand drapeau du monde : le drapeau, offert par la femme d’affaires Grace Galindez-Gupana à l’occasion des 60 ans de relations bilatérales entre Jérusalem et Manille, est arrivé samedi 24 novembre des Philippines au port d’Ashdod.

Long de 300 mètres et large de 100 mètres - soit la taille de deux stades de football - le drapeau pèse 5200 kilos. Des représentants du Guinness sont attendus en Israël à la fin du mois pour décider de lui accorder ou non le titre de "plus grand drapeau du monde".

Le drapeau devrait être exposé dimanche à l’aéroport de Massada, aux côtés de l’étendard philippin, en présence de Mme Galindez-Gupana.

Décès d’un haut responsable de l’OLP

Emile Jarjoui, haut responsable de l’Organisation de Libération de la Palestine, est mort vendredi 23 novembre dans la nuit d’une crise cardiaque. Membre du Comité exécutif de l’OLP, la plus haute instance de l’organisation, il était âgé de 72 ans. Jarjoui, également député du Fatah, est décédé dans sa résidence de Bethléem.

L’OLP, dirigée par le président de l’Autorité palestinienne et dirigeant du Fatah, Mahmoud Abbas, périclite, et n’a pas organisé d’élections depuis plus de 10 ans.

Journée internationale contre la violence faite aux femmes

Samedi 24 novembre à Eilat, un garde-frontière a ouvert le feu sur sa petite-amie et sur une autre femme avant de se tirer dessus. Tous trois ont été transportés à l’hôpital Yoseftal. Selon les autorités médicales, la jeune fille est dans un état grave, tandis que la femme et le garde-frontière sont moyennement atteints.

Des témoins ont rapporté que le motif des tirs était apparemment romantique. Une des victimes a été atteinte au pied, et la seconde à l’estomac et à la main.

L’incident a eu lieu à la veille de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, marquée dimanche dans le monde entier.

En Israël, 28 femmes ont été tués depuis janvier, soit 7 de plus qu’en 2006 à la même époque. Les victimes comprennent les femmes tuées par leurs maris, ex-maris, partenaires ou tout autre membre de la famille, ainsi que les meurtres à caractère sexuel et les "crimes d’honneur" qui frappent la communauté arabe.

La Journée internationale contre les violences est marquée tous les 25 novembre depuis 1981 par des activistes féministes et a été reconnue par l’Assemblée générale des Nations unies en 1999.

Les Israéliens de plus en plus religieux

Selon un sondage publié jeudi 22 novembre par le Centre Guttman de l’Institut israélien de la démocratie, les populations religieuses et traditionnelles sont en hausse, tandis que le secteur laïc diminue de façon drastique.

Les Israéliens qui disent ne pas observer les traditions religieuses sont de moins en moins, notamment depuis la dernière décennie, avec seulement un cinquième de la population. En 1974, après la guerre de Kippour, 41% des Israéliens se disaient laïcs.

L’étude, effectuée par Eliyahou Sapir, étudiant en doctorat de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem, a été réalisée sur un échantillon de 1016 personnes et supervisée par le professeur Asher Arian.

Sapir et Arian ont également noté l’importante corrélation entre l’âge et la religiosité. L’étude montre en effet que les jeunes Israéliens sont plus religieux que les plus âgés. 39% des Israéliens de moins de 40 ans se disent religieux, contre 32% pour les personnes âgées de 40 à 49 ans et 30% pour les plus de 60 ans.

Par ailleurs, une majorité des Juifs sépharades se disent religieux, contre une minorité d’Ashkénazes (17%).

INTERNATIONAL

Danemark : trois personnes, dont un Palestinien, condamnées à plusieurs années de prison pour avoir préparé un attentat terroriste

Un tribunal danois a condamné vendredi 23 novembre un immigré palestinien, un Kurde irakien et un Danois converti à l’islam à des peines allant de quatre à 11 ans de prison ferme pour avoir projeté un attentat terroriste.

Les trois juges ont acquitté un quatrième suspect dans ce procès très suivi au Danemark, monté suite à un coup de filet antiterroriste en 2006, facilité par les informations fournies par un informateur qui avait infiltré le groupe.

Mohammed Zaher, 34 ans, et Ahmad Khaldhadi, 22 ans, présentés comme les éléments les plus actifs, ont tous deux écopé d’une peine de 11 ans de prison. Abdallah Andersen, 32 ans, a été condamné à quatre ans de prison, alors que Riad Anwer Daabas, 19 ans, a été acquitté.

Le procès avait commencé le 5 septembre, un an jour pour jour après l’arrestation des suspects dans la ville d’Odense (centre), une opération qui avait impliqué 400 agents de police et lors de laquelle des explosifs avaient été découverts au domicile de Zaher.

L’accusation n’a jamais précisé quelle devait être la cible de l’attentat, affirmant simplement que les accusés devaient perpétrer un attentat à la bombe au Danemark ou à l’étranger.

Les accusés ont toujours nié les faits, déclarant qu’ils plaisantaient dans des conversations téléphoniques dont des enregistrements ont été présentés lors du procès, dans lesquelles ils discutaient de cibles potentielles, dont les locaux du quotidien Jyllands-Posten, qui avait publié les caricatures du prophète Mahomet en 2005.

Un Allemand condamné à de la prison ferme pour un salut nazi

Un avocat allemand d’extrême droite a été condamné vendredi 23 novembre à six mois de prison pour un salut nazi, un geste qui est interdit en Allemagne.

Horst Mahler, avocat et ancien stratège du Parti national démocrate (NPD, extrême droite), a été condamné par le tribunal de Cottbus, en Saxe (est).

Selon la cour, Mahler, 71 ans, avait déjà été condamné à quatre reprises pour avoir nié l’existence de l’Holocauste ou pour avoir affiché des emblèmes nazis.

Au début des années 1970, Mahler a fait partie des fondateurs du mouvement d’extrême gauche Fraction de l’armée rouge (RAF). Il avait alors participé à l’évasion du terroriste Andreas Baader et à plusieurs attaques de banque, ce qui lui avait valu d’être condamné à quatorze années de prison. Il a ensuite rejoint l’extrême droite.

Nicolas Sarkozy décore Beate et Arno Klarsfeld

Nicolas Sarkozy a décoré vendredi 23 novembre Beate et Arno Klarsfeld lors d’une cérémonie à l’Elysée. Le chef de l’Etat français a remis les insignes d’officier de la Légion d’honneur à Beate, l’épouse de Serge Klarsfeld, et celles de chevalier de l’ordre national du Mérite à son fils Arno.

Sarkozy a rendu hommage à l’ensemble des combats de Mme Klarsfeld, et notamment à son action pour la recherche des criminels de guerre nazis, dont certains ont opéré en France lors de la Seconde guerre mondiale. "L’Allemagne et la France ont eu la chance de vous avoir ensemble pour fille. Chacune vous doit beaucoup et conjointement encore plus", a dit le président français.

"Vous fûtes parmi les premières, si ce n’est la première, à convoquer votre pays au tribunal de son histoire et de sa mémoire", a-t-il souligné. Dans les années 1960, Beate Klarsfeld avait notamment dénoncé le passé nazi du chancelier ouest-allemand Kurt Kiesinger, qu’elle giflera même lors d’un meeting de la CDU.

Son fils, l’avocat Arno Klarsfeld, a également été décoré pour son action au côté de ses parents, notamment lors du procès de Maurice Papon. Nicolas Sarkozy l’a aussi remercié pour son travail à ses côtés, notamment dans le cadre de la mission que le ministre de l’Intérieur de l’époque lui avait confiée sur la question des enfants de sans-papiers.

Le chef de l’Etat a salué son "travail remarquable" sur ce sujet. "Des amis comme toi, j’en veux d’autres", a-t-il lancé.

Nicolas Sarkozy avait aussi confié à Arno Klarsfeld des missions sur l’histoire de la colonisation, et sur les SDF. Candidat aux législatives en juin dernier sous l’étiquette UMP, Arno Klarsfeld a été battu dans la 8e circonscription de Paris.

L’Iran a produit des pastilles de combustible nucléaire

Le vice-président iranien Gholam Reza Aghazadeh a annoncé samedi 24 novembre que l’Iran avait produit ses propres pastilles de combustible nucléaire à partir d’uranium enrichi pour son réacteur d’Arak, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.

Le réacteur à eau lourde, d’une puissance de 40 mégawatts, est en cours de construction à Arak, dans le centre du pays.

"Des pastilles de combustible pour le réacteur de recherche d’Arak ont été produites", selon l’agence IRNA. La production de pastilles est la dernière étape du cycle de combustible nucléaire.

25.11.07

TSAHAL BUSINESS

News: ISRAËL – TSAHAL BUSINESS :
La vague des départs à la retraite anticipée des militaires s'est amplifiée en Israël


Par Jacques Bendelac, à Jérusalem
Rubrique: Economie

Le nouveau PDG de la Société nationale de Chemins de Fer est le général de réserves Yitzhak Harel. Il y a quelques jours, il a été choisi à ce poste prestigieux parmi 80 candidats qui se sont présentés devant la commission de recrutement.

De plus en plus d’anciens militaires israéliens sont nommés à des postes clés dans les entreprises privées et sociétés publiques.

On savait que les généraux israéliens avaient un faible pour la politique. L’uniforme est à peine remisé au placard qu’ils se reconvertissent déjà en hommes politiques, chefs de parti, députés ou ministres.

Dorénavant, ce sont les entreprises industrielles qui attirent les militaires fraîchement reconvertis à la vie civile. Ils passent sans transition de l’Etat-major militaire au Conseil d’administration des grandes sociétés privées et publiques.

Une autre illustration de la reconversion des militaires de carrière nous est donnée par le général de réserve Iftah Ron-Tal: après avoir quitté l’uniforme en 2006, il s’est reconverti dans les affaires et vient d’être nommé président de la société des Ports d’Israël.

Selon les estimations publiées par l’Association des Industriels, ce sont près de 2.800 militaires qui ont troqué leur uniforme pour un costume de cadre supérieur durant les 15 dernières années. C’est surtout depuis 2006 que la vague des départs à la retraite anticipée des militaires s’est amplifiée et que leur reconversion dans l’industrie s’est accélérée.

L’âge de la retraite est le principal facteur qui favorise la reconversion des militaires dans le civil. La loi de finances pour 2008 indique que l’âge moyen du départ à la retraite des militaires israéliens est de 46 ans. C’est un âge où il est facile de commencer une carrière civile, tout en bénéficiant d’une pension confortable du ministère de la Défense. D’ailleurs, l’Etat consacrera 4 milliards de shekels aux retraites militaires de 2008, soit trois fois plus qu’il y a 20 ans.

TEXTE REPRIS DU SITE ISRAEL VALLEY

24.11.07

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE


Axe Damas - Téhéran


Bashar El Assad coordonne avec Mahmoud Ahmadinejad sa décision de ne pas participer à la conférence d'Annapolis.

Dans une interview accordée au journal arabo-israélien Kol El Arab qui parait à Nazareth, le Dr Mohammad Habash, directeur du Centre d’Etudes Islamiques à Damas, et député indépendant au Parlement syrien, a affirmé que son pays "ne pouvait pas agir contre ses véritables alliés, pour les carottes que promettent les américains". Il a précisé que la Syrie était "partenaire de l'Iran, avec laquelle elle avait décidé de ne pas participer au sommet de la paix au Moyen-Orient".

Bien que la réponse officielle de Damas à l'invitation faite à la Syrie par l'administration de George Bush se fasse toujours attendre, il semblerait que les affirmations de Habash reflètent bien la position définitive syrienne, alors que le ministre des Affaires étrangères de ce pays s'est rendu à Téhéran il y a quelques jours pour des consultations avec son homologue iranien.
Le parlementaire de Damas a par ailleurs assuré que "tous les signes attestaient que cette réunion internationale n'apporterait aucun bienfait au peuple palestinien". Il a d'autre part soutenu que "la question de la restitution du plateau du Golan ne devant pas être abordée, je crois que la participation de la Syrie à la conférence serait comparable à un faux témoignage".
Malgré cette prise de position claire, il paraîtrait toutefois que Bashar El Assad attende pour communiquer sa décision finale, les résultats de ses pourparlers avec les pays de la Ligue arabe réunis en Egypte, pour que figure à l'ordre du jour de la conférence d'Annapolis le conflit territorial de son pays avec Israël.


Sécurité


- Selon le magazine américain Aviation Week, l'incursion de chasseurs israéliens en territoire syrien le 6 septembre dernier, qui avait permis la destruction d'installations soupçonnées d'abriter un réacteur nucléaire en construction d'origine coréenne, s'est déroulée en collaboration avec les Etats-Unis qui ont notamment brouillé électroniquement les communications des radars syriens. Un de ces dispositifs anti-aérien a également été détruit par Israël au cours de cette opération.

- Israël réduira sa fourniture en électricité à la bande de Gaza à partir du 2 décembre prochain, en représailles au tirs continus de roquettes du Hamas sur le Néguev, et s'est engagé devant la Cour suprême à suivre les conséquences de cette mesure pour éviter une crise humanitaire dans les territoires palestiniens. Le conseiller juridique du gouvernement avait pour sa part ordonné à la Défense de reconsidérer cette décision, provoquant l'ire du ministre Ehud Barak. Ce dernier avait durement pris à partie Meny Mazouz lors d'une conversation téléphonique entre les deux hommes, lui affirmant notamment : "Ce n'est pas toi qui décideras à ma place".


Diplomatie


Hosni Moubarak, Abdallah II et Mahmoud Abbas se sont réunis jeudi à Sharm El Sheikh pour coordonner leurs positions à l'approche de la Conférence internationale sur le Moyen-Orient qui s'ouvrira la semaine prochaine aux Etats-Unis. Un porte parole officiel égyptien a déclaré que le président Moubarak, le roi de Jordanie et le président de l'Autorité palestinienne "étaient conscients que le sommet d'Annapolis ouvrait des opportunités d'un grand optimisme concernant le processus de paix dans toute la région".


Justice


- Emoi à la police après l'arrestation de quatre policiers dont un officier, et d'un détective privé, accusés d'avoir placé des explosifs dans la maison et la voiture d'un malfaiteur de Nahariyah, en représailles à des jets de grenades par ce dernier, contre la maison de plusieurs des leurs. Les suspects ont tous niés les faits qui leur sont reprochés, mais le tribunal de Haïfa les a placé sous les verrous jusqu'à nouvel ordre.

- La voiture du député Ih'oud Léoumi, Effie Eitam, a été volée mercredi matin à Jérusalem. Peu de temps après la découverte de la disparition de sa Mazda 5 officielle, le parlementaire a reçu un appel téléphonique de Ramallah, au cours duquel le voleur lui a proposé de lui revendre son propre véhicule pour la somme de 12.000 shekels.

- Lors d'un congrès qui s'est tenu à l'Université de Bar-Ilan, le Conseiller juridique du gouvernement a exprimé le souhait que la suspension volontaire de personnalités politiques sous le coup d'une enquête judiciaire avancée, se transforme en norme en Israël, comme c'est notamment le cas en Grande Bretagne. Meny Mazouz n'a cependant pas évoqué explicitement le Premier ministre Ehud Olmert soupçonné dans trois affaires de corruption et de trafic d'influence.


Shoa


L'Allemagne ne reconsidèrera pas les accords d'indemnités aux victimes du génocide nazi, signés en 1952 avec l'Etat d'Israël. C'est ce qu'il ressort de la rencontre entre les organisations des rescapés et le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, qui se sont rencontrés jeudi durant une heure et demi au domicile de l'ambassadeur d'Allemagne à Hertzelya. Le porte parole du gouvernement de Berlin avait pourtant déclaré la semaine dernière que son pays serait prêt à réétudier le montant des compensations versées aux derniers survivants, si l'Etat d'Israël en faisait la demande.


Santé


- Le groupe alimentaire Osem retire des étalages des dizaines de milliers de paquets de "Bamba" et de "Bisli", ses plus populaires amuse-gueules. L'emballage spécialement conçu pour les fêtes de Hanouka porte un médaillon cadeau, dont la fixation contient du plomb dans des proportions supérieures de trois fois et demi, aux quantités autorisées.

- Des médecins israéliens en Afrique australe : Trois études médicales publiées en février dernier, ayant démontré que la circoncision réduisait jusqu'à 60% les risques de contamination du Sida chez les hommes, le Swaziland a demandé à l'Etat d'Israël de dépêcher une équipe de chirurgiens qui formeront leurs confrères africains à la pratique de l'opération de posthectomie (ablation chirurgicale du prépuce) pour lutter contre ce fléau, près de 40% des citoyens étant porteurs du virus. On dénombre actuellement dans ce pays plus de 70.000 orphelins ayant perdu leur père que la maladie a décimé.


Société


Selon une étude réalisée par l'Institut Israélien pour la Démocratie, le nombre de personnes qui se déclarent "laïc" en Israël, baisse régulièrement, et a décru en trente ans de plus de 50%. Cette population représente actuellement 20% des Israéliens, alors que le public traditionaliste en compte 47%, et les religieux et les ultra orthodoxes 33%.


High Tech


La compagnie israélienne Alvarion, un des leaders mondiaux du haut débit sans fil, vient de signer un contrat avec une société nigérienne selon lequel elle fournira des équipements de télécommunication de données et de téléphonie internet (VOIP), basés sur la technologie WIMAX, et qui seront déployés à travers plusieurs provinces du Nigeria.


Education


La grève des enseignants du secondaire toujours sans issue, rentre ce vendredi dans son quarante cinquième jour. Il s'agit du mouvement d'arrêt de travail le plus long jamais enregistré en Israël dans ce secteur, le précédent record ayant été établi par une grève des professeurs en 1978, qui avait mis fin à leurs débrayages au bout de trente neuf jours.


Sport


Dudi Selah s'est qualifié pour les quarts de finale du tournoi de tennis de Yokohama au Japon, en battant Toshihide Matsui en deux sets sur le score de 6:3, 6:3.




Israelinfos.net vous souhaite Shabbat Shalom.

23.11.07

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

La Syrie ne participera pas à la conférence d’Annapolis
22 novembre 2007 -
Le flash info du Jerusalem Post édition française

La Syrie a pour le moment décidé de ne pas participer à la conférence de paix d’Annapolis, la question des Hauteurs du Golan ne faisant pas partie de l’agenda du sommet international, a rapporté jeudi 22 novembre le journal londonien al-Hayat. Pourtant, la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a confié aux journalistes mercredi 21 novembre que la question des Hauteurs du Golan pourrait être soulevée à Annapolis.

La conférence de paix "représente une opportunité pour tous ceux qui souhaitent faire un pas significatif vers la paix d’exprimer leur point de vue", avait quant à lui déclaré mardi le secrétaire d’Etat adjoint David Welch.

Des représentants israéliens ont cependant insisté sur le fait que la conférence devait se concentrer sur le conflit israélo-palestinien.

Les Etats-Unis attendent de savoir quels pays participeront à la conférence. Parmi les invités, seize n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël : l’Algérie, le Bahrein, l’Indonésie, l’Irak, le Liban, la Malaisie, le Maroc, Oman, le Pakistan, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, les Emirats arabes unis et le Yémen.
ISRAEL-AUTORITE PALESTINIENNE

L’Egypte saisit une tonne d’explosifs à la frontière La police égyptienne a découvert une tonne d’explosifs dissimulés dans une cache souterraine à la frontière avec la bande de Gaza, lors d’une opération de recherche de tunnels de contrebande, a annoncé jeudi 22 novembre un représentant sécuritaire. La cache a été découverte sous une école, dans la région peu peuplée de Ahrash, près de Rafiah, a-t-il précisé sous couvert d’anonymat.

Cette découverte intervient deux jours après que le président Hosni Moubarak a annoncé que l’Egypte faisait tout son possible pour mettre un terme à la contrebande d’armes depuis le Sinaï vers la bande de Gaza, en réponse aux vives critiques d’Israël et des Etats-Unis.

"Ces derniers huit mois, nous avons mis la main sur 186 tonnes d’explosifs", avait affirmé Moubarak mardi au Premier ministre Ehoud Olmert, lors d’une conférence de presse conjointe.

Des policiers inculpés pour avoir tenté de se faire justice

Des policiers ont tenté de faire justice par eux-mêmes contre un chef de la pègre de Nahariya, a révélé jeudi 22 novembre la police des polices. Cinq policiers du district de Galilée - dont un officier - et un civil ont été inculpés jeudi après-midi pour avoir placé deux charges explosives visant deux figures de la pègre de Nahariya.

Les deux explosifs avaient été installés le 22 octobre 2006 sous la voiture de Michael Mor et sous le rebord de fenêtre de son neveu. La première bombe n’avait pas explosé, à cause d’une erreur technique. La seconde a causé des dommages à la propriété, sans faire de victimes. Les suspects ont prétendu ne pas avoir eu l’intention de tuer leurs cibles, mais seulement de les intimider.

Le civil, un expert en explosifs, aurait enseigné aux policiers comment placer les bombes et leur aurait fourni le matériel nécessaire à leur fabrication.

“Je n’ai pas l’intention de mettre sur pied une commission d’enquête, personnellement, j’en ai assez des commissions”, a déclaré jeudi après-midi l’inspecteur général de la police, David Cohen. Cohen a condamné l’attitude des policiers, mais estimé qu’il s’agissait d’un cas isolé.

Un Palestinien non armé tué à près de la barrière de sécurité

Les soldats de Tsahal ont abattu un Palestinien non armé qui s’approchait de la barrière de sécurité entre Israël et la bande de Gaza, a annoncé l’armée jeudi 22 novembre.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’homme s’est approché d’une zone non habitée près de la barrière, d’où des terroristes ont l’habitude de perpétrer des attaques, et a lancé un objet. Craignant qu’il s’agisse d’un terroriste, les soldats ont ouvert le feu. C’est en inspectant sa dépouille qu’ils ont réalisé que l’homme n’était pas armé. Il s’agit de Salem Abou Saada, 21 ans.

Dans la nuit, les troupes ont en outre arrêté 13 terroristes présumés lors d’opérations en Cisjordanie.

Netanyahou en tête des sondages

Si des élections étaient tenues aujourd’hui, le chef de l’opposition Binyamin Netanyahou serait élu Premier ministre. Selon un sondage publié jeudi 21 novembre, le Likoud remporterait 31 mandats, battant Kadima et le Premier ministre actuel Ehoud Olmert (13 mandats) ainsi que le parti travailliste dirigé par le ministre de la Défense Ehoud Barak (20 mandats).

Netanyahou remporterait les élections même dans le cas où la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni se présentait en tête de Kadima. Livni obtiendrait 28 mandats, et Barak 18.

Le "plan Marshall" de Lupolianski

Alors que le gouvernement envisage de diviser Jérusalem, le maire de la capitale Ouri Lupolianski a proposé mercredi 21 novembre un plan de 200 millions de shekels destiné à développer l’infrastructure et améliorer les conditions de vie à Jérusalem Est.

Pour maintenir la capitale unifiée et sous souveraineté israélienne, il nous incombe d’améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers arabes de la ville, estime Lupolianski, à l’heure où la classe politique parle de transférer ces quartiers sous autorité palestinienne.

La proposition évoque le plan Marshall de 13 milliards de dollars qui a aidé à reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre mondiale. Elle comprend la construction de logements, d’écoles, de jardins publics et d’hôtels, en coordination avec le gouvernement.

Le ministre palestinien en charge des Affaires de Jérusalem, Adnan Husseini, a qualifié le plan de Lupolianski de "ridicule". Les Palestiniens réclament Jérusalem Est, y compris les lieux saints, comme capitale d’un futur Etat palestinien.

Le principal adversaire de Lupolianski pour la mairie de Jérusalem, Nir Barkat, a critiqué "un coup médiatique" avant les élections municipales qui doivent se tenir l’année prochaine.

Israël autorise l’exportation de fleurs et de fraises depuis la bande de Gaza

Israël va commencer à autoriser les exportations de fleurs et de fraises en provenance de la bande de Gaza vers l’Europe, a annoncé mercredi 21 novembre le ministre de l’Agriculture Shalom Simchon.

La marchandise devrait être transférée par le point de passage de Soufa.

Depuis la prise de pouvoir du Hamas, Israël n’avait autorisé que le passage de nourriture et de matériel humanitaire vers Gaza. Il s’agit d’un geste en direction du président palestinien Mahmoud Abbas avant la conférence de paix d’Annapolis, a expliqué Simchon. La décision a pour but d’améliorer la situation économique des habitants de la bande de Gaza, a-t-il précisé.

Les autorités américaines demandent à Israël de lutter contre les importations de pistaches iraniennes

Il n’y a pas que les activités nucléaires iraniennes qui irritent Washington, il y a aussi les exportations de pistaches. Cette semaine, des responsables américains ont demandé à Israël de mettre fin à l’arrivée des noix produites en Iran.

Ces importations, qui transitent par la Turquie, violent les lois israéliennes interdisant l’entrée de produits iraniens et irritent les Américains : si l’Iran est le premier producteur mondial, il est aussi un concurrent direct de la Californie, qui arrive en deuxième position.

Le sous-secrétaire américain à l’Agriculture Mark Keenum a demandé cette semaine à des responsables israéliens de mettre un terme à ces importations.

Le ministre de l’Agriculture Shalom Simchon a confirmé avoir évoqué la question avec des dirigeants américains au cours d’une rencontre qui s’est concentrée sur les solutions techniques permettant de déterminer l’origine des noix. Selon lui, des produits chimiques pourraient être utilisés pour analyser sous quel climat ou dans quel sol les pistaches ont été cultivées.

Peer Steinbrueck : pas de négociations sur l’aide allemande aux rescapés de la Shoah

Le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrueck, a souligné jeudi 22 novembre qu’il n’avait pas l’intention de tenir des négociations avec le gouvernement sur le remaniement de l’accord sur les réparations aux rescapés de la Shoah.

Lors d’une visite à Yad Vashem, Steinbrueck a déclaré que le gouvernement n’avait pas demandé que soient ouvertes des négociations sur l’accord vieux de 50 ans, à l’occasion de sa viste de 24 heures en Israël. Steinbrueck ne s’entretiendra pas avec le ministre des Retraités, Rafi Eitan, qui a le premier proposé une révision de l’accord de 1952, début novembre.

Steinbrueck devrait s’entretenir avec les représentants des survivants de la Shoah - menés par le président du Centre des organisations de survivants de la Shoah en Israël, Noah Flug - à la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne en Israël, d’une aide aux réfugiés des ghettos et des camps de concentration.

"Nous parlerons de la situation des survivants de la Shoah en Israël", a dit Flug. "Nous n’exigerons rien, nous présenterons la situation et les problèmes." Un tiers des 250 000 rescapés de la Shoah en Israël vivent sous le seuil de pauvreté.

La police rendra ses conclusions dimanche sur l’affaire de la Banque Leumi

La police a annoncé mercredi 21 novembre qu’elle présentera ses conclusions sur l’affaire de la privatisation de la Banque Leumi dimanche 25 novembre. Le Premier ministre Ehoud Olmert est accusé dans cette affaire d’avoir tenté d’inflluencer la vente de la banque en faveur de deux de ses amis, Frank Louis et Daniel Abraham.

Les conclusions de la police seront remises au procureur, qui devra décider d’inculper ou non les suspects. Des sources proches de l’affaire ont estimé ces deux dernières semaines que la police ne recommanderait pas l’inculpation d’Ehoud Olmert. L’enquête a débuté en janvier 2007.

Première mondiale : Hadassah utilise des cellules souches adultes pour soigner les malades de la sclérose en plaques

Des neurologues de l’hôpital universitaire Hadassa Ein Kerem de Jérusalem sont les premiers au monde à aider les malades atteints de sclérose en plaques et de sclérose latérale amyotrophique en leur injectant dans la colonne vertébrale des cellules souches adultes prélevées dans leur moelle épinière et multipliées en laboratoire.

Ce procédé, bien que "prometteur" reste expérimental. Les premiers patients ayant reçu le traitement il y a à peine deux ans, il est trop tôt pour formuler des conclusions sur le succès du traitement sur le long terme. Les médecins ont reçu l’autorisation de mener l’expérience sur 25 patients, originaires d’Israël, des Etats-Unis, d’Italie et d’Afrique du Sud.

Le professeur Dimitrios Karousis, neurologue à Hadassah, a confié mercredi 21 novembre au Jerusalem Post qu’il s’agissait "du premier procédé au monde utilisant des cellules souches adultes". "Nous sommes optimistes", a-t-il poursuivi.

Braquage de banque à Netanya

Deux hommes masqués ont volé 2 millions de shekels d’une agence de la Banque Hapoalim à Netanya mercredi matin 21 novembre.

Les deux assaillants se sont précipités sur les employés de la banque à l’heure de l’ouverture, leur ont lié les mains et les ont enfermés dans une antichambre. Ce sont les premiers clients qui les ont libérés. Les deux hommes ont également attaqué le garde avant de s’enfuir avec l’argent.

La police estime que les deux assaillants ont passé la nuit dans les locaux de la banque.

L’Hapoel Holon privé de supporters pour quatre matchs

Le tribunal de la Fédération nationale de basket-ball a condamné jeudi 22 novembre l’Hapoel Holon pour avoir failli à contrôler ses supporters, après qu’un de ses fans, Yossi Malah, a jeté une grenade sur le terrain lors d’un match contre l’Hapoel Jérusalem le 11 novembre, blessant un garde. Le club jouera quatre matchs sans supporters, a décidé le tribunal.
PROCHE-ORIENT

Mini-sommet arabe à Charm el-Cheikh, avant la conférence d’Annapolis

Le président égyptien Hosni Moubarak devrait s’entretenir jeudi 22 novembre avec le roi Abdallah de Jordanie et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh au bord de la Mer Rouge, dans le but de définir une position commune avant la conférence d’Annapolis.

Hosni Moubarak organise ce mini-sommet avant la conférence internationale sur le Proche-Orient qui se tiendra la semaine prochaine, et qui suscite des réserves chez beaucoup de pays arabes. Nombre d’entre eux n’ont toujours pas confirmé leur participation à l’événement.

Alors que le président égyptien espère convaincre la Syrie et l’Arabie saoudite de participer à la conférence d’Annapolis, il n’a pas réussi à obtenir la participation du roi Abdallah et du président syrien Bachar el-Assad au mini-sommet arabe de jeudi, apparemment en raison de leur implication divergente dans la crise politique libanaise, selon des sources diplomatiques.
France

Décès de Maurice Béjart

Le chorégraphe Maurice Béjart est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi 22 novembre à Lausanne, a-t-on appris auprès de la compagnie Béjart Ballet Lausanne. Le célèbre créateur de ballets, 80 ans, était hospitalisé pour des problèmes cardiaques et rénaux. (AP)

Paris-Tel-Aviv pour 99 dollars

Les autorités françaises ont autorisé la compagnie Corsair à offrir des billets à bas prix sur la ligne Tel-Aviv-Paris, a rapporté la radio de l’armée mercredi 21 novembre. Des vols charters relieront les deux villes dès avril 2008, pour 99 dollars l’aller simple.
INTERNATIONAL

Euro 2008 : la Croatie élimine l’Angleterre

La Croatie a privé l’Angleterre de la phase finale de l’Euro 2008 de football en allant s’imposer 3-2 à Wembley mercredi soir 21 novembre.

La Russie ayant de son côté battu Andorre 1-0 dans l’autre match du groupe E, les Anglais manqueront la phase finale d’un tournoi majeur pour la première fois depuis la Coupe du monde 1994.

La Croatie, qui était déjà qualifiée pour le tournoi final en Autriche et en Suisse l’an prochain, a inscrit le but de la victoire grâce au remplaçant Mladen Petric, à la 77e. Niko Kranjcar et Ivica Olic avaient auparavant permis aux Croates de mener 2-0, mais l’Angleterre était revenue au score grâce à un penalty de Frank Lampard (56e) et à un but de Peter Crouch (65e).

L’Angleterre avait seulement besoin d’un nul lors de son dernier match des éliminatoires pour se qualifier. C’est finalement la Russie qui rejoindra les Croates en Autriche et en Suisse l’an prochain.

Nucléaire : le négociateur iranien rencontrera Javier Solana le 30 novembre

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana, et le négociateur en chef iranien, Saïd Jalili, se rencontreront le 30 novembre à Londres pour discuter du dossier nucléaire, a affirmé mercredi 21 novembre l’agence de presse officielle iranienne IRNA.

A Bruxelles, la porte-parole du haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), Cristina Gallach, a cependant affirmé qu’aucune date n’avait été fixée et qu’il serait "très difficile" à Javier Solana de se rendre disponible la semaine prochaine. Ce dernier doit en effet participer à la conférence d’Annapolis puis effectuer une visite dans les Balkans.

Plusieurs responsables ont en outre estimé que Téhéran ne souhaitait pas organiser la rencontre avant la fin du mois, apparemment pour retarder le rapport que Solana doit rendre et une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui doit examiner d’éventuelles nouvelles sanctions contre l’Iran.

22.11.07

TENSIONS ANTISEMITES DANS LE Xe ARRONDISSMENT DE PARIS

Le Parisien s’intéresse à la récente série d’actes antisémites dans le Xe arrondissement de Paris. Inquiète, la communauté juive du quartier est aussi exaspérée. Dimanche 18 novembre, un jeune homme de 15 ans, qui portait une kippa, a été passé à tabac par trois garçons au moment où il sortait de son immeuble rue de la grange aux belles.

La victime a porté plainte. Samedi 18 novembre, deux enfant de 10 ans ont été insultés et frappés par un garçon de leur âge dans la cour de l’école Vellefaux. La communauté juive a organisé un rassemblement spontané mardi 20 novembre. « Les injures que nous essuyons ne sont qu’un aspect de la violence. Les jeunes nous menacent de brûler nos immeubles et crient : ‘ici c’est la Palestine, rentrez chez vous.’ Au quotidien, c’est infernal », confie une mère de famille. « Je ne laisserai pas ce climat de haine. Il est impensable qu’une communauté vive ainsi dans la peur », affirme Tony Dreyfus, le député-maire PS du Xe arrondissement, qui a avertit le préfet de police, Miche Gaudin, des tensions existantes après avoir reçu une pétition signée par les habitants du quartier. « Il faut que les auteurs de ces actes soient interpelés » ajoute le maire. Le Parisien revient également sur le meurtre de Sébastien Sellam en 2003 qui émeut la communauté juive. Le meurtrier, qui était un ami de la victime, a été déclaré dans un premier temps irresponsable. Il pourrait finalement être jugé. L’avocat de la famille vient d’obtenir la réouverture du dossier, clôt en 2006 par un non-lieu. Adel avait égorgé et défiguré Sébastien Sellam qui rentrait chez lui en déclarant : « J’ai tué un juif ! J’irai au paradis ! »
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9980&artyd=5

POURQUOI ET COMMENT L'ISLAM TUE LES FEMMES

On entend souvent dire (par AI par exemple) que les crimes d’honneur si fréquents dans les populations islamiques (300 par an en Syrie ou 50 cette année dans les territoires palestiniens) proviennent d’usages culturels et non de la religion. C’est parfaitement faux: si les Musulmans tuent leurs femmes, c’est à cause de leur religion. Commençons par une anecdote qui s’est déroulée il y a deux ans sur le forum de libertyvox. Un intervenant défendait l’Islam sur ce thème en ces termes:

Un petit hadith (classé comme rare et précieux) qu’aucun barbu ne contestera raconte qu’un homme est venu trouver le prophète (saw) pour lui demander si il pouvait tuer lui-même sa femme dans le cas où il la trouverait au lit avec un autre homme. Le prophète a répondu que non, qu’il lui fallait trouver des témoins puis procéder à un jugement. L’homme répliqua que si il agissait de la sorte l’homme aurait le temps de s’enfuir. Le prophète se fâcha et la chassa en lui disant que c’est de cette manière que cela avait été révélé….

Et j’avais répondu:

Celui-ci vaut un arrêt sur image.

Un homme aurait trouvé bon de consulter le prophète de l’Islam pour lui demander s’il était autorisé à tuer sa femme. Peut-on imaginer la scène? Ô prophète, lumière de l’Islam, fontaine de sagesse, la grâce du Dieu miséricordieux soit sur toi, puis-je assassiner ma femme, au cas où je la trouverais au lit avec un autre homme?

Et le prophète ne dit pas: Non, ce n’est pas bien de tuer sa femme, c’est contre nature de tuer sa femme, Allah n’aime pas que les Musulmans tuent leurs femmes. Ou encore: que lui as-tu fait pour qu’elle t’inflige pareil affront – va et rend-la amoureuse de toi! Voire: tue l’homme, plutôt, si tu le peux.

Non, le grand homme déclara qu’il fallait trouver des témoins. Quatre témoins, en fait. Oui, car il faut dire que l’une de ses femmes, Aicha, avait été accusée de fornication, une fois, justement, avec trois témoins à charge. Alors le prophète de l’islam révéla (sourate 24) qu’il fallait quatre témoins dans un tel cas, et comme les témoins de la fornication de sa femme n’étaient que trois, ils furent fouettés (80 coups) pour faux témoignage.

Fin de l’arrêt sur image. Circulez.

Comme ces choses-là figurent dans le Coran, il est impossible aux juristes musulmans d’éviter de les appliquer. Et comme les hadiths, de plus, indiquent que le beau modèle (j’ai nommé le prophète de l’Islam) a fait lapider des femmes dans ce genre de situations (voir la réaction d’Anne-Marie Delcambre à mon post ci-dessus), la peine islamiquement justifiée pour l’adultère aggravé est la mort par jets de pierres. Ce qui souligne bien l’aspect mortel de l’acte.

Entre parenthèses, pour limiter les dégâts et éviter autant que possible de devoir prononcer ce dernier châtiment de toute évidence ignoblement barbare, les juristes musulmans ont (le plus souvent en majorité) exigé que les témoins, en plus d’être quatre, doivent avoir vu clairement l’acte et puissent témoigner que le membre de l’homme a pénétré autant que faire se peut celui de la femme, ce qui complique beaucoup les choses. Bien sûr, il peut arriver que la femme avoue et insiste (comme ici) ou qu’elle soit enceinte, ce qui prouve la consommation de l’acte et, selon la jurisprudence du prophète, entraîne la peine de mort par lapidation.

Il faut dire ici que, concrètement, les sociétés musulmanes réellement organisées ont répugné à appliquer cette peine. Il ne sied à aucun homme puissant de faire abattre des femmes. Ainsi, dans l’Empire ottoman, depuis le XVIe siècle, le spécialiste de droit islamique Rudolph Peters (page 93) n’a déniché des documents officiels que pour un cas de lapidation, en 1680, quand une femme a été exécutée de la sorte pour avoir fauté avec un Juif (trop c’est trop…).

Mais le sens de la loi est clair: la femme ne peut être que fautive dès lors qu’il y a eu acte admis ou constaté. Juridiquement, elle peut avouer valablement, mais ses dénégations n’ont aucune pertinence. Et si elle avoue avoir été pénétrée, elle est coupable de fornication, point final. En outre, pour la justice islamique, il y a acte dès qu’elle est enceinte ou qu’on trouve quatre témoins prêts à l’accuser formellement. Et concrètement, quatre témoins, c’est un peu juste, car si l’un deux flanche au dernier moment, ceux qui restent risquent 80 coups de fouet pour faux témoignage, si bien que pour passer par ce biais, il faut quasiment réunir une foule. L’émeute menace.

Ainsi, personne n’est tenté de soumettre ces cas à la justice. Ni les femmes, déclarées coupables dès qu’elles reconnaissent avoir été violées (voir cet exemple en Arabie Saoudite); ni les hommes, qui risquent 80 coups de fouet en témoignant contre la femme et 100 coups de fouet au titre de fornicateur. Voire la mort, si les juges décident d’appliquer la tradition du doux prophète.

Mais d’un autre côté, on ne peut pas simplement ignorer ces affaires, pas dans une société où l’Islam compte vraiment, car c’est une honte terrible pour toute la famille, puisqu’un péché déclaré mortel par le prophète, l’homme dont dépend le bien et le mal dans l’Islam, y a été commis. Alors, dès qu’il y a soupçon de fornication, on règle ça en famille. Et c’est forcément la femme, faible et que la justice islamique déclare coupable de toute manière, qui fait les frais de la réflexion. Et bien sûr, ce soupçon est d’autant plus facilement éveillé que la religion est très présente dans la vie des gens.

Il est certain que ce phénomène n’est pas exclusivement islamique, qu’il possède des racines extérieures et antérieures à l’Islam. Mais dans les sociétés de Musulmans pratiquants, si les hommes tuent les femmes pour des questions dites d’honneur, même aujourd’hui, au XXIe siècle, c’est d’abord et surtout à cause de leur religion et des comportements acquis que ses lois immuables ont imposées à ses fidèles. Ou faut-il dire à ses victimes?
November 21st 2007 Posted to Islam

TEXTE REPRIS DU SITE DE AJ MAIRET

21.11.07

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Les Palestiniens de Jordanie aux urnes
20 novembre 2007 -
Le flash info du Jerusalem Post édition française

Mardi 20 novembre est la date des élections parlementaires en Jordanie. Les Palestiniens sont également invités à se présenter et à voter. Le royaume Hachémite est le seul pays arabe à avoir accordé aux Palestiniens installés sur son sol la citoyenneté et le droit de vote. Les candidats proclament les slogans chers à leur électorat : “retourner dans votre patrie est un droit divin”, affiche une banderole du candidat islamiste Mohammed Aqel, candidat du camp de réfugiés de Baaqa.

Sa rhétorique - et son slogan “l’Islam est la solution” - trouvent un écho dans une population pauvre devenue progressivement religieuse.

“Nous voulons tous les avantages et tous les droits offerts aux citoyens jordaniens”, déclarait un habitant du camp de Baaqa, - dont les eaux usées s’écoulent dans les rues. “Nous voulons continuer à vivre jusqu’à ce que nous retournions dans notre patrie perdue.”

Les réfugiés, des Palestiniens qui ont perdu leurs maisons en 1948, ainsi que leurs descendants, affirment qu’ils sont des citoyens de seconde zone en Jordanie.

Ils disent que les emplois publics, particulièrement au Palais royal, aux ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, l’armée et le renseignement, leur restent fermés. Ainsi que l’accès gratuit à l’université offert aux Bédouins qui soutiennent la royauté.

Les “Palestiniens de 1948”, ainsi nommés, représentent 1,9 million de personnes sur une population jordanienne de 5,5 millions. La plupart vivent dans la dizaine de camps disséminés dans le pays, dépendant des aides de l’ONU. La frustration, plus particulièrement dans la jeunesse, offre un excellent terreau pour les islamistes.

800 000 Palestiniens supplémentaires avaient fui leurs maisons suite à la guerre des Six Jours. Ils bénéficient de la citoyenneté jordanienne mais sont mieux intégrés dans la société du fait qu’ils vivaient déjà sous une administration jordanienne de 1950 à 1967.

Les “Palestiniens de 1948” détiennent environ 10 % des 110 sièges du Parlement, une proportion qu’ils devraient conserver après le vote d’aujourd’hui, bien qu’elle ne reflète pas le fait qu’ils représentent 34 % de la population.

Plus de 880 candidats sont en compétition et briguent un siège parlementaire. A peu près cent, la plupart des réfugiés, concourent dans des districts avec une forte concentration de réfugiés palestiniens. (AP)
ISRAEL - AUTORITÉ PALESTINIENNE

Un Israélien tué dans une attaque en Judée-Samarie

Lundi 19 novembre dans la soirée, des Palestiniens ont tiré sur un véhicule circulant sur la route de Fundunk, entre Kedoumim et Karnei Shomrom. Le conducteur, Ido Zoldan, résident de Shavei Shomron, agé de 29 ans, a été tué.

Une équipe du David Magen Adom, dépêchée sur place, a tenté de ranimer Zoldan, sans succès. Elle a dû constater son décès.

Les forces de sécurité ont poursuivi les assaillants qui se sont enfuis en direction des villes palestiniennes proches.

Les Brigades des Martyrs d’al-Aqsa, la branche armée du Fatah, ont revendiqué l’attentat, déclarant qu’il “s’agissait d’une protestation contre la conférence d’Annapolis et d’une réponse aux crimes d’Israël contre les Palestiniens”.

Quatre terroristes de la bande de Gaza tués par Tsahal

Des unités de la brigade des Golani ont tué dans la nuit de lundi 19 novembre quatre terroristes palestiniens à la suite de deux interventions.

A la frontière nord de la bande de Gaza, trois hommes ont été repérés par une unité de Tsahal alors qu’ils essayaient d’escalader la barrière de sécurité à l’aide d’une échelle.

Les soldats ont ouvert le feu, tuant deux d’entre eux, alors que le troisième parvenait à s’échapper.

Selon la radio israélienne, la cellule terroriste tentait d’infiltrer le village de Netiv Ha’Asara, en périphérie de Gaza.

Au sud de la bande de Gaza, l’armée a ouvert le feu et tué deux Palestiniens qui s’étaient approchés d’une manière suspecte de la barrière de sécurité.

Il semblerait qu’ils s’apprêtaient à poser des explosifs sur la route utilisée pour patrouiller par les jeeps de Tsahal.

Ashkenazi contre la libération de 441 prisonniers palestiniens

Lundi 19 novembre, le cabinet a approuvé la libération de 441 prisonniers palestiniens en signe de bonne volonté avant la conférence d’Annapolis.

Le chef d’état-major, Gabi Ashkenazi, a exprimé son opposition à cette décision.

Des sources militaires ont expliqué qu’Ashkenazi ne s’opposait pas à la libération de tous les prisonniers mais seulement à celle de seize détenus du Fatah qui devaient être relâchés pour rejoindre leurs familles à Gaza.

Un officier de Tsahal a déclaré que depuis la prise de la bande de Gaza par le Hamas, la libération de prisonniers vers Gaza ne pouvait que renforcer ce parti au détriment de l’Autorité palestinienne d’Abou Mazen.

Ashkenazi n’a pas exprimé son opposition pendant la réunion du cabinet. Il en avait fait état dans une lettre adressée au ministre de la Défense, Ehoud Barak, la semaine dernière. Il a aussi exprimé son opinion dans le cadre de discussions privées avec des ministres avant le vote du cabinet. En réponse, Barak a accordé à Ashkenazi qu’il soit exempté de signer les formulaires de libération.

Il y a deux mois, Ashkenazi avait écrit une lettre à Ehoud Barak dans laquelle il déclarait également que la libération de prisonniers vers Gaza n’était pas morale tant que Gilad Shalit restait prisonnier à Gaza.

Ashkenazi accuse le Fatah

Au cours de la réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset, le chef d’état-major, Gabi Ashkenazi, a annoncé que l’auteur de l’attentat perpétré lundi 19 novembre au soir sur la route entre Kedoumim et Karnei Shomrom était un ancien membre du Fatah.

Une voiture israélienne avait été la cible de coups de feu tirés depuis un autre véhicule. Le conducteur, Ido Zoldan, agé de 29 ans, a été tué.

L’attentat a été revendiqué par les Brigades des Martyrs d’al-Aqsa, la branche armée du Fatah.

Hier, Ashkenazi s’était prononcé contre la libération de 16 prisonniers palestiniens, membres du Fatah, qui devaient être expulsés vers Gaza.

Fin de la rencontre Olmert-Moubarak à Charm

A la fin de son entretien avec Ehoud Olmert à Charm al-Cheich, le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré qu’il pensait que la Syrie participerait à la conférence d’Annapolis.

Quand on lui a demandé pourquoi, depuis la visite de Sadate à Jerusalem il y a trente ans, il n’était jamais venu en Israël, Moubarak a répondu : “réglez le problème palestinien et je viendrai”.

Le Jerusalem Post s’associe avec le Wall street Journal Europe

Un partenariat a été signé qui confie au Jerusalem Post l’impression, la distribution, les ventes et le marketing du Wall street journal en Israël.

Le Wall Street Journal continuera d’être vendu séparément, mais il bénéficiera d’une large campagne de publicité et de marketing pour promouvoir son partenariat avec le Jerusalem Post, ainsi que des capacités commerciales du groupe Mirkaei Tikshoret, le propriétaire du Jerusalem Post et d’autres médias.

Il a été convenu que les abonnés du Jerusalem Post pourront souscrire au Wall street Journal Europe à des conditions avantageuses. On estime que cette association fera progresser la circulation de la version imprimée du Jerusalem Post qui n’a cessé d’augmenter ces trois dernières années, affermissant ainsi la position du Jerusalem Post comme premier journal anglais en Israël.

Plus de 600 journalistes dans le monde publient sous la franchise du Wall street Journal. Le Jerusalem Post fête cette année ses 75 ans d’existence. Cette association marque la pénétration du Jerusalem Post dans les milieux financiers tandis que le Wall Street deviendra plus accessible en Israël.
INTERNATIONAL

Pakistan : les autorités ont commencé à libérer les partisans de l’opposition

Alors que les autorités pakistanaises ont commencé à remettre en liberté une partie des milliers de partisans de l’opposition détenus depuis l’instauration de l’état d’urgence le 3 novembre dernier, le général-président Pervez Musharraf s’est envolé pour l’Arabie Saoudite, ont annoncé des responsables, mardi 20 novembre.

Ces libérations surviennent quelques heures après que la Cour suprême, où Pervez Musharraf aurait neutralisé ses opposants, a rejeté lundi les actions légales engagées contre lui, ouvrant à ce dernier la voie pour un nouveau mandat de cinq ans.

Les élections législatives sont fixées au 8 janvier.

La plupart des centaines d’opposants remis en liberté dans la nuit sont des avocats ou des opposants de la base. Les principaux dirigeants de l’opposition comme l’ancienne star du cricket mondial Imran Khan restent en prison. Khan a entamé une grève de la faim lundi pour protester comme l’état d’urgence.

Dans la province méridionale de Sindh, les autorités ont libéré 300 personnes dont des avocats, des défenseurs des droits de l’homme et des partisans de l’ancien Premier ministre Benazir Bhutto.

Dans le Balouchistan voisin, 49 avocats et six militants politiques ont été libérés. (AP)

Le génocide cambodgien au tribunal

Le tribunal parrainé par les Nations unies chargé de juger les responsables du génocide perpétré par le régime khmer rouge dans les années 1970 au Cambodge a ouvert ses travaux mardi 20 novembre.

Le génocide avait coûté la vie, selon les estimations, à environ 1,7 million de Cambodgiens entre 1975 et 1979.

L’ancien chef de la prison S-21 de Phnom Penh, centre de torture le plus tristement célèbre du régime khmer rouge, a été conduit depuis sa cellule dans la prison voisine du tribunal jusqu’à la salle d’audience.

Plusieurs centaines de journalistes, observateurs internationaux et Cambodgiens étaient rassemblés près du tribunal pour assister à cet événement, neuf ans après la mort du chef des khmers rouges, Pol Pot, le "frère numéro un". Beaucoup craignaient en effet que les responsables du régime ne soient jamais jugés pour leurs crimes.

Le porte-parole du tribunal Peter Foster a qualifié cette pré-audience de "jalon" dans l’histoire de la justice cambodgienne. "C’est un grand jour", a-t-il déclaré. "Les projecteurs vont maintenant être braqués sur le Cambodge".

Le 12 novembre dernier, l’ancien ministre khmer rouge des Affaires étrangères Ieng Sary, 77 ans, et sa femme Ieng Thirit, 75 ans, qui fut ministre des Affaires sociales, avaient été arrêtés à Phnom Penh par la police cambodgienne. Ils ont été déférés devant le tribunal chargé de juger les responsables du génocide perpétré dans les années 70. L’ancien numéro deux du régime, Nuon Chea a été inculpé en septembre de "crimes contre l’humanité" et "crimes de guerre".

Le tribunal a été mis sur pied l’an dernier après sept années de difficiles négociations entre l’ONU et le gouvernement cambodgien. Avec un budget limité de 56,3 millions de dollars (42 millions d’euros) sur trois ans, les procès doivent débuter l’année prochaine. (AP)

Hugo Chavez à Paris

Hugo Chavez rencontre ce mardi son homologue Nicolas Sarkozy à l’Elysée pour évoquer notamment le sort d’Ingrid Betancourt. A son arrivée à Paris, le président vénézuélien a réaffirmé sa conviction que la sénatrice franco-colombienne, otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), est "vivante".

Hugo Chavez doit faire le point avec le président français sur sa médiation avec les FARC en vue d’un échange de prisonniers entre le mouvement rebelle et le gouvernement colombien. La famille d’Ingrid Betancourt sera reçue dans l’après-midi par Nicolas Sarkozy, puis par Hugo Chavez, a annoncé lundi le Comité de soutien à l’otage franco-colombienne.

A Bogota, le gouvernement colombien a estimé lundi qu’une date-butoir devait être fixée, au plus tard en décembre, pour la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez en vue d’un échange de prisonniers avec les FARC. (AP)

Détente à la frontière turco-irakienne

Le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari a déclaré mardi 20 novembre que la menace d’une incursion militaire majeure turque dans le nord de l’Irak est devenue moins probable en raison de la coopération croissante entre Ankara et Bagdad pour juguler les attaques des rebelles kurdes contre les forces turques. "La menace est toujours présente mais nous pensons que la probabilité d’une invasion majeure s’éloigne", a souligné Zebari avant un entretien avec Javier Solana, le haut représentant de la politique étrangère de l’Union européenne. (AP)

Pakistan : au moins 150 journalistes interpellés après des affrontements avec la police

Alors que les autorités pakistanaises annonçaient la libération de plus de 3 000 partisans de l’opposition, quelque 150 journalistes auraient été interpellés mardi 20 novembre après des affrontements avec la police, ont rapporté des témoins.

Les policiers auraient fait venir des fourgons pour emmener les journalistes par petits groupes après les avoir repoussé jusqu’au Press Club. Les policiers auraient dispersé la manifestation à coups de matraque. Selon des témoins, des manifestants souffraient de blessures à la tête. (AP)

Bernard Kouchner de retour au Liban

Le ministre français des Affaires étrangères a rencontré lundi 19 novembre à Beyrouth les leaders politiques libanais. Depuis le début de la crise politique, Kouchner s’est imposé comme un médiateur sur la scène libanaise.

Les efforts internationaux se sont accentués pour encourager les Libanais à se mettre d’accord sur un candidat à la présidence. Il devrait être acceptable tant pour la coalition au pouvoir que pour l’opposition menée par le Hezbollah.

Dès son arrivée, Kouchner a déclaré qu’il resterait à Beyrouth jusqu’à ce qu’un nouveau président soit élu. Il a insisté sur le fait que la France était prête à écouter toutes les parties et à “jouer un rôle qui soit bénéfique et constructif”.

Kouchner était à Beyrouth la semaine dernière, suivi par le secrétaire général de l’ONU et le ministre des Affaires étrangères italien.

La secrétaire d’Etat américaine, Condolezza Rice, a téléphoné de son côté au Premier ministre Fouad Séniora, appuyé par les Etats-Unis, et au porte-parole du Parlement, Nabih Berri, sympathisant de l’opposition pro-syrienne.

Le Parlement doit se réunir mercredi pour élire un nouveau président qui succèdera à Emile Lahoud dont le dernier jour de fonction est vendredi.

Trois tentatives précédentes avaient échoué, la coalition au pouvoir et l’opposition s’étant montrées incapables de se mettre d’accord sur un candidat.

Si la tentative pour élire un nouveau président devait échouer, il pourrait en résulter une vacance de pouvoir et la formation de deux administrations rivales.

Selon la constitution libanaise, le cabinet s’empare du pouvoir exécutif si la présidence est vacante.

Mais le président actuel Emile Lahoud ne reconnaît pas le gouvernement du Premier ministre Fouad Saniora comme légitime depuis la démission des ministres chiites il y a un an. Le président libanais a déclaré qu’il ne transmettrait pas le pouvoir au Premier ministre.

Des membres de l’opposition l’ont appelé à nommer une nouvelle administration avant son départ, un acte que la coalition au pouvoir considère illégal.

Bernard Kouchner reste au Liban

Suite à l’incapacité des parties à se mettre d’accord sur un candidat pour la présidence, les élections libanaises ont été repoussées à vendredi 23 novembre.

Le ministre des Affaires étrangères français a répété qu’il ne partirait pas du Liban tant qu’un nouveau président ne serait pas élu.