6.11.07

DANS UNE ECOLE DE GAZA

Bien entendu, réfuter un à un les arguments à propos du terrorisme palestinien prend du temps, beaucoup de temps. Il arrive même que ceux qui se livrent à un tel exercice soient taxés de fanatiques. Parfois, ils ont aussi droit au qualificatif d'extrême droite. C’est pratique et ça évite aux auteurs de ces insultes que Primo reçoit quotidiennement d’avoir à aborder le fond du débat.

Pas de quoi frémir, tant les arguments qui les accompagnent sont dénués d'intérêt.

Dans la pensée simple qui a cours au sein des médias, le peuple palestinien ne peut être QUE victime. Ceux qui profèrent de telles énormités, tout entier acquis à leurs petites haines ancestrales, ne veulent pas admettre que, ce faisant, ils maintiennent les Palestiniens dans le rôle d'irresponsables.

Comme le dit si bien Isaac Franco sur Primo (lire), il faut "contester leur contribution criminelle à enfermer les Palestiniens dans le malheur des peuples exemptés du devoir de répondre de leur verbe et de leurs actes".


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Voici encore une preuve qu'il existe, à Gaza, des hommes suffisamment dénués d'humanité pour utiliser comme boucliers humains des enfants.

Le film (lien ci-dessus) a été pris par un drone israélien le lundi 29 octobre, vers 9h00 du matin. Il montre des hommes en train de préparer puis de tirer sur Israël des obus de mortier depuis la cour d’une école primaire de garçons (A Gaza, comme un peu partout dans les pays arabes, rares sont les écoles mixtes) dans la ville de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza.

Les terroristes se sont immédiatement réfugiés dans l’école après les tirs. Tsahal a attendu qu’ils s’éloignent de l’école pour les viser.

L’utilisation de civils comme bouclier humain - le fait de protéger des objectifs militaires parmi les civils - et le fait de viser qui plus est des civils est non seulement illégal du point de vue du droit international humanitaire, mais est moralement répugnant.

Il faut préciser que les images captées par le drone auraient permis à Israël de viser les lanceurs avant qu'ils ne lancent leurs obus, mais par égard pour le lieu fréquenté par des écoliers palestiniens, Tsahal a différé ses tirs. De ce fait, le territoire israélien a reçu les obus tirés.

Israël a attendu qu’ils s’éloignent de l’école pour les viser. Leur mort, elle, a fait les titres des dépêches et peu d'entre elles précisaient ce que ces hommes avaient fait avant.

Le dilemme entre le devoir de défendre sa propre population civile d’un côté, et celui d’éviter de blesser des Palestiniens non impliqués dans des actes de terrorisme ou de violence de l’autre, implique pour Israël des décisions difficiles.

Parfois, ces décisions causent la mort de civils innocents. On ne s'habitue pas aux dégâts collatéraux. Mais est-il besoin de préciser que, de tous les conflits au monde, le conflit israélo-palestinien est celui qui a fait le moins de morts ?

Bien sûr, c'est inutile. Alors quelques chiffres, peut-être ?

Depuis la prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza (mi-juin 2007), près de 1000 roquettes et obus de mortier ont pris délibérément pour cible la population civile israélienne. Israël est bombardé quotidiennement. Pour le seul mois d'octobre 2007, Israël a reçu 59 roquettes et 87 obus de mortier.

Mais curieusement, le décompte imbécile de l'AFP n'en fait jamais mention. Par distraction, probablement !

© Primo, 4/11/2007

Auteur : Primo
Date d'enregistrement : 05-11-2007