4.12.07

NICOLAS SARKOZY EN ALGERIE

NICOLAS SARKOZY sans ENRICO MACIAS.
Sarkozy : Il n'y a rien de plus semblable à un antisémite qu'un islamophobe.


Par Dan Assayah
Rubrique: Actualité
Publié le 3 décembre 2007 à 20:51
ISRAELVALLEY

Mohammed-Chérif Abbas, le ministre qui avait tenu des propos antisémites ne faisait pas partie du comité d’accueil qui attendait Nicolas Sarkozy à l’aéroport d’ALGER ce jour.

Il avait accusé Nicolas Sarkozy d’être à la solde d’Israël : “Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l’ont amené au pouvoir. Ceci était le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France”.

Le chanteur Enrico Macias, victime du racisme, de la “business et realpolitik” et de son amour sans failles pour ISRAEL est resté bien triste à PARIS.

Enrico Macias : “Je serais l’homme le plus heureux si je venais en Algérie. Je voudrais juste dire aux Algériens que j’aime le soleil et que j’apporterai avec moi un peu de soleil aux Algériens.”

Nicolas Sarkozy n’a rien pu faire pour lui : une pluie d’opposants en ALGERIE sont anti-israéliens. Enrico Macias a reçu récemment une décoration du ministère de la Défense israélienne pour les nombreux concerts qu’il a accordés aux soldats de Tsahal. En février 2007, il avait annoncé son soutien à la candidature de Sarkozy. Il avait déclaré à cette occasion qu’il aurait pu soutenir Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn s’ils avaient été candidats, et vivement critiqué l’attitude de Ségolène Royal vis-à-vis d’Israël.

Pour un journal d’Oran : “Enrico Macias est français, juif d’origine algérienne. Son tort est d’avoir été plus israélien que français, et plus français qu’algérien aux jours où l’Algérie en avait le plus besoin, durant les années 1990”.

Né dans une famille juive, à Constantine, Macias a côtoyé une famille de tradition musicale du malouf, son père était violoniste dans l’orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond, mais il apprend aussi la guitare avec des amis gitans, ce qui lui vaudra le pseudonyme du petit Enrico, qui se transformera par la suite en son prénom d’artiste.

Dans un blog : “Son public originel est celui des Pieds Noirs mais le chanteur réussit à toucher aussi le plus grand nombre. En 1966 il se produit à Moscou devant 120.000 personnes au stade Dinamo et dans 40 autres villes soviétiques. Il s’embarque aussi pour le Japon où son succès est impressionnant. Il enregistre des disques en espagnol et en italien. En 68, il remporte un immense succès au Carnegie Hall à New York et enchaîne sur des concerts au Canada. Il sort un titre intitulé “Noël à Jérusalem”.

VOYAGE DE N.SARKOZY en ALGERIE :

Nicolas SARKOZY a été accueilli par Abdelaziz Bouteflika. Une centaine de chefs d’entreprises français l’accompagnent dans cette visite qui doit permettre de relancer la coopération économique et les partenariats industriels entre la France et l’Algérie.

Les Déclarations de Nicolas Sarkozy :

“En France comme en Algérie, nous devons combattre avec une détermination sans faille toute forme de racisme, toute forme d’islamophobie, toute forme d’antisémitisme.

Il n’y a rien de plus semblable à un antisémite qu’un islamophobe. Tous deux ont le même visage: celui de la bêtise et de la haine.

Le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme ne s’expliquent pas. Ils se combattent et ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs dans le monde.

Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité.

Mais il est aussi juste de dire qu’à l’intérieur de ce système, il y avait beaucoup d’hommes et de femmes qui ont aimé l’Algérie, avant de devoir la quitter. Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long de la guerre d’indépendance, qui a fait d’innombrables victimes des deux côtés.

Et aujourd’hui, moi qui avait sept ans en 1962, c’est toutes les victimes que je veux honorer. Le moment est venu de confier à des historiens algériens et français la tâche d’écrire ensemble cette page d’histoire tourmentée pour que les générations à venir puissent, de chaque côté de la Méditerranée, jeter le même regard sur notre passé et bâtir sur cette base un avenir d’entente et de coopération.

Les contrats que nous allons signer mardi s’élèvent à plus de 5 milliards d’euros. Il s’agit pour l’essentiel d’équipements structurants pour la modernisation de l’Algérie : tramways d’Oran et celui de Constantine, la gestion du métro d’Alger, la maîtrise d’oeuvre d’une autoroute, une ligne ferroviaire, une usine pétrochimique, des barrages, des centrales thermiques. Demain je l’espère: train à grande vitesse, Airbus, centrales nucléaires.

Nous avons décidé, avec le président Bouteflika, de nous engager ensemble dans un autre grand chantier, un autre grand partenariat, celui de l’énergie nucléaire civile. Un accord sera paraphé devant nous pour concrétiser cette volonté”.