13.3.08

POUR QUI ROULE PATRICK KLUGMAN ?

"Le VRP multicartes de l’antiracisme fait preuve, selon les cas, d’une capacité d’indignation à géométrie variable…"


13/03/08



Ancien président de l’UEJF, vice-président de SOS Racisme, entré récemment aux instances dirigeantes du CRIF et aujourd’hui candidat socialiste aux municipales, Patrick Klugman s’est fait connaître par certains « coups d’éclats ».



C’est notamment lui qui a organisé la scandaleuse expulsion du député Philippe de Villiers de la manifestation unitaire en hommage à Ilan Halimi, en mars 2006.



Que reprochait Patrick Klugman à Philippe de Villiers ? Rien, si ce n’est de ne pas faire partie de son clan, c'est-à-dire de la gauche bien pensante. Raison suffisante, à ses yeux, pour instruire un procès en sorcellerie à l’encontre du député vendéen.



Philippe de Villiers est le fils d’un ancien résistant déporté. Rien dans ses propos et dans ses actions ne peut le faire suspecter du moindre racisme et du moindre antisémitisme.



En revanche, le commissaire politique Patrick Klugman fait preuve de la plus grande indulgence lorsque le racisme et l’antisémitisme se manifestent au sein de sa propre famille politique.



Plus encore, il n’hésite pas à user des méthodes les plus déloyales pour prendre la défense des extrémistes pro-palestiniens lorsque ceux-ci dérapent.



Ainsi, Patrick Klugman, alors qu’il était président de l’UEJF, n’a pas hésité à écrire une lettre de soutien à Edwy Plenel, directeur, à l’époque, du journal Le Monde, qui avait publié en juin 2002 une tribune du sociologue Edgar Morin, d’une violence inouïe à l’encontre des « Juifs ».



Edgar Morin a d’ailleurs été condamné pour diffamation raciale par la cour d’Appel de Versailles, qui a reconnu le caractère antisémite de cette tribune.



Non content de soutenir Edwy Plenel et Edgar Morin, Patrick Klugman a également, en tant que président de l’UEJF, indiqué, dans cette même lettre, que son organisation se désistait de toute poursuite contre le sociologue, figure emblématique de la gauche intellectuelle.



Cette lettre - d’une rare obséquiosité - a été versée au dossier par la défense d’Edgar Morin, ce qui a largement contribué à obtenir l’absolution du sociologue devant la cour de cassation.



A la même époque, alors que l’antisémitisme faisait rage dans les médias et en banlieue, le président de l’UEJF, Patrick Klugman, s’est également désisté des actions judiciaires lancées contre le journaliste Daniel Mermet, qui avait diffusé des messages haineux contre « les juifs » sur l’antenne de France Inter.



Aujourd’hui, n° 2 sur la liste du Parti Socialiste dans le 17e arrondissement de Paris, Patrick Klugman ne craint pas non plus de cohabiter avec son ami Julien Boucher (en 4e position), un militant de longue date, très apprécié par l’extrême gauche pro-palestinienne…



Pour qui roule Patrick Klugman ?



En tout cas, certainement pas pour la communauté juive, ni pour Israël…





Mis en ligne le 13 mars 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org