30.11.08

Une caricature antisémite dans un journal Palestinien.



L'Autorité Palestinienne


Le journal "Palestine" a publié la caricature de Issam Ahmad où l'on peut voir Condolissa Reiss faisant de la main un geste d'adieu à des figures représentant un Palestinien et un juif, après avoir laissé derrière elle des cadeaux sur lesquels il est écrit : "Des Etats-Unis avec beaucoup d'amour". Le Palestinien est représenté assis sur un cadeau d'anniversaire avec des clous plantés dans son postérieur et il fait à Condolissa Reiss un geste emprunt de douleur.
A ses côtés, est assise la figure stéréotype antisémite du juif, portant une calotte noire, le nez courbe, assis sur un sac de dollars et entouré de sacs identiques. Des billets de dollars sortent de ses poches. En dessous de cette figure, l'inscription: "Des Etats-Unis avec beaucoup d'amour".


Source: www.omedia.co.il

Offensive imminente contre Gaza ?


Matan Vilnai : leurs provocations ne nous laissent pas le choix

D’après Ilana Curiel
"Vilnai: Israel nearing wide-scale Gaza op"
sur le site d'Ynet News.



Après qu’un soldat israélien ait perdu une jambe et que plusieurs de ses camarades aient été blessés, lors d’une attaque au mortier contre la base militaire de Nahal Oz, il semble qu’on soit plus proche que jamais d’une offensive israélienne généralisée contre Gaza.

Le ministre a rejeté l’éventualité d’une évacuation de la base, comme cela a été le cas pour la base de Zikim, la semaine dernière.


Vilnaï a souligné qu’aucune solution ne serait viable sans parvenir à un accord avec les Palestiniens, tout en rappelant qu’aucun dialogue n’est possible avec le Hamas qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël. Il a déploré que l’autorité du Président Abbas, seul interlocuteur d’Israël pour l’instant, s’affaiblisse de jour en jour.

Faisant allusion à la déclaration d’Ehud Baraq, ministre de la Défense, affirmant que le Hamas a des dizaines de milliers de missiles dont certains peuvent toucher des villes comme Dimona et Beersheva, Vilnaï a précisé que les missiles de l’organisation terroriste libanaise peuvent atteindre la ville de Mitzpe Ramon, située dans le désert du Negev.

Le député du Likoud, Gilad Erdan, préconise d’ériger un centre de détention provisoire à proximité et d’y interner les prisonniers du Hamas et du Jihad islamique. Et de déclarer :

« Il est temps qu’Israël prenne des initiatives originales et prouve au monde qu’il est déterminé à tout faire pour mettre un terme au terrorisme et aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. S’ils ne cessent pas le feu, ils devront s’attendre à ce que leurs roquettes pourront également atteindre leurs hommes. Puisque le gouvernement ne fortifie pas les habitations des habitants du sud, il n’y a pas de raison pour protéger des terroristes incarcérés en Israël. »

De son côté, le député Yuval Steinitz a reproché au gouvernement d’avoir laissé la situation sécuritaire se détériorer au sud d’Israël :

« L’échec sécuritaire du gouvernement Olmert-Livni, face à Gaza, pâlit si on le compare à l’échec de la Seconde Guerre du Liban. Nous avons laissé passer l’occasion de mettre un terme aux missiles du Hezbollah et à la menace terroriste au nord, mais au sud nous avons rendu possible la formation d’un second Hezbollah au cœur du Negev. Le gouvernement que nous formerons après les élections procédera à un traitement de fond qui stoppera la détérioration sécuritaire incessante dans le sud. »



Ilana Curiel




© Ynet News

Attentats de Bombay



Les autorités indiennes craignent un bilan beaucoup plus lourd que les 195 victimes annoncées suite aux attentats perpétrés à Bombay.

Il pourrait monter à 350 morts car de nombreux corps ont été découverts dans les chambres de l'hôtel Taj Mahal.


Selon les médias indiens, les terroristes se sont entraînés durant 7 mois avant les attaques, et 2 d'entre eux travaillaient à l'hôtel Taj Mahal.

La communauté juive a été particulièrement touchée par ces attentats au cours duquel 9 israéliens et juifs ont été tués, dont le rabbin Gabriel Holtzberg et son épouse Rivka, qui dirigeaient le centre Habad depuis 5 ans.

Les images provenant du centre Habad attestent de l'ampleur du carnage. Le sol est jonché de rouleaux de la Thorah et de livres de prières rouges de sang, des traces de balles couvrent les murs, les bancs et tables sont renversés.

Ce dimanche, une équipe de médecins légistes, dépêchée par la police israélienne achèvera l'identification des victimes.
Selon Ehoud Barak, le but des terroristes était ''de tuer, non de négocier''. Le ministre israélien de la Défense a ajouté qu'il s'agit d'une attaque ''visant délibérément des ressortissants étrangers. Etre israélien engage à faire preuve de prudence partout dans le monde''.

29.11.08

Honte à ceux qui affichent leur haine d’Israël


LE RABBIN ET SA FEMME DU CENTRE LOUBAVITCH DE BOMBAY

Bombay meurtrie par les attaques terroristes. Des fanatiques massacrent des femmes et des hommes désarmés, là où les mènent des occupations quotidiennes. Ils choisissent délibérement d’attaquer une gare, un hôpital, des hôtels, un centre religieux juif.

Ceux qui vivent dans le quartier du Beit Habad ont tenté de protéger le bâtiment. Ce courage des hommes démunis face aux assaillants.

Ils ont dit non, immédiatement, au risque de leur vie. Des grenades et des tirs pour toute réponse.

Nous ne saurons peut-être jamais leur nom. Morts, anonymes pour nous, dans les rues de Bombay.

Si loin de leur refus, quand l’heure est la peine, un journal suisse affiche son abjection. La revue de presse de TSR.info évoque les attaques de Bombay ainsi que d’autres actualités. Et ose les titrer d’un « Terroristes indiens et fanatiques israéliens ».

Dans sa revue de presse, TSR opère un raccourci hideux entre le drame de bombay et l’activité de groupes religieux en Israël.

Quels fanatiques ? Cet enfant de deux ans ce soir orphelin ? Les Israéliens tués par les terroristes islamistes ? C’est être fanatique que de séjourner dans une ville étrangère, que de se promener dans une rue ?

Quel rapport, quelle ressemblance entre ceux qui mènent des attaques mortelles en Inde, ceux qui méprisent la vie, et certains groupes religieux en Israël ?

Pourquoi ce titre ? Qui faut-il être pour seulement l’imaginer ?

La haine de celui qui a écrit ces mots est donc si forte ? Aurait-il hésité à exprimer sa joie ? Non par décence, mais retenu par la crainte. Celle qu’inspire la loi.

Confondre assassins et ceux qu’ils ont tué, aujourd’hui, les mettre à égalité dans une phrase, choisir le mensonge et l’insulte : en Occident la haine affûte ses mots.

Bernadette Capdevielle
Primo

Israël : 6 soldats blessés par des tirs

Le Figaro | AFP


Six soldats israéliens ont été blessés ce soir par des tirs de mortiers effectués depuis la bande de Gaza qui ont explosé dans une base militaire proche du territoire palestinien, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’armée israélienne.


Selon les services de secours, l’attaque a fait un blessé grave et cinq blessés légers, qui ont tous été évacués à l’hôpital Soroka de Ber Sheva.

Dans la journée, trois Palestiniens avaient été blessés lors d’une incursion de l’armée israélienne dans le sud de la bande de Gaza près de Khan Younès, au cours de laquelle des chars ont tiré des obus en direction d’activistes palestiniens, selon des sources médicales et des témoins.

Une porte-parole de l’armée israélienne avait confirmé l’opération, déclenchée selon elle après qu’une unité effectuant une patrouille de routine le long de la clôture frontalière avec la bande de Gaza ait repéré des individus armés qui plaçaient des engins explosifs au pied de la clôture.
Six soldats israéliens blessés par des tirs de mortiers près de la bande de Gaza



Six soldats israéliens ont été blessés vendredi après que des tirs de mortiers venant de la bande de Gaza aient frappé une base militaire du sud d’Israël. Les services de secours israéliens ont révélé qu’un des soldats était dans un état critique après avoir été gravement blessé tandis que ses camarades n’avaient été que légèrement touchés.

Aucune revendication n’a pour l’instant été transmise. Cette base est située près d’un terminal pétrolier qui fournit du carburant vital à Gaza. Au total, l’armée israélienne a fait état de onze tirs de mortiers qui se sont abattu dans le sud d’Israël. Trois d’entre eux ont atteint la base, a indiqué la même source.

Plus tôt le même jour, des activistes palestiniens avaient affronté les troupes israéliennes près de la frontière avec Gaza. Un Palestinien a été tué au cours de ces combats, ont affirmé les autorités israéliennes.

Ces heurts persistants depuis début novembre fragilisent la trêve conclue il y a 5 mois entre Israël et les activistes de Gaza. Cet accord devait être reconduit le mois prochain, mais son avenir immédiat demeure incertain.

28.11.08

DES COMMANDOS ONT ETE LARGUES SUR "BETH HABAD" A BOMBAY


News: TERRORISME FLASH - Des commandos ont été largués sur le toit de BETH HABAD en Inde où 10 Israéliens sont retenus en otages


Par IsraelValley Desk



INDE ISRAËL TERRORISME - A Jérusalem la situation des otages inquiète. Une cellule de crise a été montée au Ministère des affaires étrangères. Tsipi Livni, la Ministre est en permamnence en contact avec les autorités indiennes. Hier soir, les autorités israéliennes discutaient du possible envoi en Inde de commmandos spéciaux pour délivrer les otages israéliens.

Aroutz 7 ce matin : Des informations contradictoires circulent à propos des otages détenus au Beit H’abad de Bombay: la télévision indienne a annoncé que “des otages israéliens ont été libérés par l’armée indienne”, mais a rajouté un peu plus tard “qu’une famille était encore détenue par les terroristes, et que des cris de femme et d’enfant ont été entendus depuis l’intérieur du bâtiment”

Le Monde.fr : “Des commandos ont été largués par hélicoptère sur le toit d’un centre communautaire juif de Bombay, où au moins dix Israéliens sont retenus en otages.

Les Echos.fr : “D’autres membres des forces de sécurité ont ouvert le feu contre le bâtiment, apparemment pour couvrir le commando. Tandis que Bombay retrouvait peu à peu la normalité, le débat s’est concentré sur l’identité des auteurs des attaques et de leurs commanditaires.

Trois des activistes arrêtés ont avoué être des militants du mouvement Lashkar e Taiba, basé au Pakistan, rapporte vendredi le journal indien Hindu”.

27.11.08

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

A LA UNE
101 morts à Bombay
Le président de la Fédération juive d'Inde, Jonathan Solomon, ainsi qu’un porte-parole de la police de Bombay, où l’on dénombrait jeudi, à l’aube, «au moins cent un morts et près de trois cents blessés», ont confirmé qu’une famille israélienne, qui compte deux enfants, est retenue en otage dans les locaux de la communauté Habad locale, également appelée la «Nairman House», à proximité de laquelle s’est produite, dans la soirée de mercredi, une des explosions qui ont secoué la ville.
Le site Internet du mouvement Habad indiquait par ailleurs que son dirigeant pour cette région, le rabbin Gabriel Houltzberg, n’a pas donné le moindre signe de vie depuis l’attaque qui a frappé ce secteur.
De violents affrontements ont eu lieu durant toute la nuit, dans les environs des hôtels Taj Mahal, Oberoi, Cama et Trident, notamment, où sont retenus de nombreux touristes parmi lesquels pourraient se trouver six à sept hommes d’affaires israéliens, entre les forces de l’ordre, épaulées par huit cents membres issus des commandos et des unités spéciales de l’armée, et les membres, lourdement armés, des Moudjahidine du Deccan («Deccan Mujahideen»), lesquels ont fait parvenir un message électronique de revendication à l'agence Press Trust of India ainsi qu’à plusieurs autres médias indiens.
Au cours des accrochages, le chef de la division antiterroriste de Bombay, Hemant Karkare, a été abattu par un islamiste, ainsi que de nombreux agents.
Rappelons que le Deccan désigne un des plus vastes plateaux de l'Inde, situé au centre du pays.
La BBC a souligné qu’un député européen britannique, Sajjad Karim, ainsi que le chef du gouvernement régional de Madrid, Esperanza Aguirre, se trouvaient dans l’un des hôtels pris d’assaut par les terroristes.
«J’ai vu un homme à pied qui portait une arme genre fusil-mitrailleur ; il a tiré, et des gens sont tombés à côté de moi», a ainsi relaté Karim.
Selon plusieurs témoignages, les activistes islamistes ont cherché «tous les hommes et femmes de nationalité britannique et américaine» ; ils les ont ensuite fait monter sur le toit d’un bâtiment, d’où deux otages ont réussi à prendre la fuite "en passant par une fenêtre du dix huitième étage".

Sécurité
2 roquettes contre le sud d'Israël
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a donné l’ordre, jeudi matin, de ne pas rouvrir les points de passage vers la bande de Gaza, et d’interrompre les transferts de marchandises, après que les groupes palestiniens aient tiré, quelques heures auparavant, deux roquettes de type Qassam vers les localités du Néguev occidental, sans faire ni blessé, ni dégât.
Peu avant neuf heures, l’alerte «couleur rouge» s’est déclenchée à Sdérot et dans certains kibboutzim de la région.
Il semble néanmoins que les engins se soient abattus dans des zones totalement inhabitées, à proximité de Sdérot et du Conseil régional de Shaar Hanéguev.
Les services de sécurité n’avaient toujours pas localisé, en milieu de journée, leur point d’impact exact.

Autorité palestinienne
Abbas : "Opportunité historique"
Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé l’Etat hébreu, jeudi après-midi, à «saisir l’opportunité historique» qui se présente à lui en adoptant les principes contenus dans l’initiative de paix saoudienne, laquelle implique un démantèlement des implantations, la fondation d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem est pour capitale, en échange d’une reconnaissance claire et définitive d’Israël dans les frontières d’avant la guerre des Six jours (juin 1967), avec la partie occidentale, "moderne", de Jérusalem pour capitale.
Selon le président palestinien, «si l’Etat d’Israël progresse dans cette direction, il sera assuré de vivre au cœur d’un océan de paix».
Un peu plus tard dans la journée, le Premier ministre palestinien, Salam Fayad, a pour sa part invité les «diplomates palestiniens à œuvrer auprès de leurs homologues occidentaux afin de mettre en place un boycott économique des produits provenant des colonies israéliennes installées en Cisjordanie occupée».
«Notre objectif», a notamment précisé le chef du gouvernement palestinien, «est de forcer le monde à prendre conscience du problème que constitue la présence israélienne dans ces régions, dans la mesure où nous sommes parvenus à la conclusion que les grandes déclarations et les conférences de presse ne servent décidément à rien».

Etranger
Une équipe du Maguen David Adom en Inde
Le chef des services du Maguen David Adom, Eli Bein, a déclaré jeudi, en fin de matinée, avoir demandé à certaines de ses équipes de secouristes – comprenant médecins, infirmiers, mais également des spécialistes dans la recherche des personnes portées disparues après des attaques terroristes – de se préparer à partir dans la journée à Bombay, où leurs membres se joindront aux groupes de la Croix Rouge internationale déjà sur place, tout en coordonnant leur action avec des responsables du ministère indien des Affaires étrangères.
En milieu de journée, les autorités ont annoncé que ce sont finalement six israéliens (dont le délégué du mouvement Habad et son épouse, qui d’après une information diffusée par des fidèles, ont «perdu connaissance») qui sont retenus, par quatre terroristes, à l’intérieur du bâtiment où est situé le siège de cette communauté religieuse.
Shimon et Yehoudit Rosenberg, les parents de Rivka Houlzberg retenue dans le Beth Habad, ont annoncé pour leur part qu’ils se rendront à Bombay dès jeudi après-midi.
«Nous voulons partir en Inde afin d’être physiquement proches de nos petits-enfants, qui sont également aux mains des terroristes», a notamment déclaré Yehoudit Rosenberg au site Internet Ynet.

Monde arabo-musulman
L'Iran "contre le terrorisme" au Liban
Alors qu’il a beaucoup été question de coopération militaire libano-iranienne durant la visite de deux jours qu’a effectuée cette semaine le président Michel Sleimane à Téhéran, les autorités iraniennes ont annoncé, jeudi, avoir l’intention de «fournir au gouvernement de Beyrouth des armes qui permettront à ses services de sécurité de mieux assurer la défense de la souveraineté du territoire national».
Selon l’édition de jeudi du grand quotidien arabe publié à Londres, Al Hayat, le président Sleimane a par ailleurs «reçu toutes les garanties de la part des dirigeants de la République islamique concernant le matériel qui lui sera livré afin de combattre les groupes qui se livrent à des actions terroristes» au pays du Cèdre, et que la communauté internationale accuse d’ailleurs d’être soutenus, armés et financés, entre autres Etats, par le régime des Mollahs.
Le journal précisait que les iraniens vont envoyer des armes «qui faciliteront une intervention rapide et très efficace des unités spéciales de l'armée libanaise en cas d’attentat».
Conférence du Caire
Les Premiers ministres arabes réunis mercredi au Caire, dans le cadre d’une conférence organisée «dans l’urgence» par la Ligue arabe afin de «contrer les effets désastreux du blocus israélien», ont annoncé, au moment de la clôture de cette rencontre, que leurs pays respectifs s’apprêtent à faire parvenir une grande quantité de vivres, médicaments, vêtements, aux palestiniens, afin «d’alléger la difficile situation humanitaire dont souffrent les habitants de la bande de Gaza».
Simultanément, les responsables de cette initiative ont décidé d’en «superviser ensemble» la concrétisation, en formant une «équipe d’observateurs» comprenant des membres de plusieurs nationalités qui seront chargés d’assurer «aux contenus des livraisons de ne pas être détournés en chemin et d’arriver réellement jusqu’à la population palestinienne elle-même».

Les Israéliens privent les chrétiens de Gaza de messe

En refusant au nonce Franco l’accès à Gaza, les Israéliens privent les chrétiens de Gaza de messe
Grave, grave : les chrétiens de Gaza sont privés de messe dominicale ! Par contre, l’honorable correspondant de cette agence de presse catholique n’est pas troublé par le fait qu’un jeune citoyen israélien, enlevé par des Palestiniens, est détenu par eux depuis près de 2 ans et demi, sans visite de la Croix-Rouge, ni lien épistolaire régulier avec sa famille. La messe, c’est bien, mais la liberté, c’est mieux.

(Menahem Macina).


Dépêche reprise du site de l’Agence de Presse catholique APIC

Titre original de la dépêche : "Jérusalem: Israël refuse l'entrée du nonce Antonio Franco dans la Bande de Gaza".



Les Israéliens privent les chrétiens de Gaza de messe dominicale

Gaza/Jérusalem, 25 novembre 2008 (Apic) Les forces de sécurité israéliennes ont refusé l'entrée à Gaza du nonce apostolique en Israël, Mgr Antonio Franco, qui voulait se rendre dimanche 23 novembre dans la Bande de Gaza pour y célébrer la messe. L'archevêque italien, qui était accompagné de deux prêtres du Patriarcat latin de Jérusalem, avait pourtant coordonné ce déplacement avec les responsables du Ministère israélien des Affaires étrangères et le haut commandement de l'armée israélienne.

Selon le Patriarcat latin de Jérusalem, Israël a empêché Mgr Antonio Franco, nonce apostolique en Israël et délégué apostolique à Jérusalem et en Palestine, et les prêtres du Patriarcat latin, de pénétrer dans la bande de Gaza pour y célébrer la messe. Le nonce avait pourtant effectué mardi dernier les démarches réglementaires exigées par le Ministère israélien des Affaires étrangères et le haut commandement de l'armée israélienne. Arrivé à 8h15 environ dimanche au point de passage d'Erez, le nonce, accompagné des Pères Shawki Baterian et Humam Khzouz, prêtres du Patriarcat latin, et la secrétaire de la délégation, se sont vus refuser le passage.

La délégation a passé plus de trois heures au "check-point". La prise de contact avec de hauts responsables du Ministère israélien des Affaires étrangères et du Bureau de l'administration civile n'a rien donné, les autorités israéliennes refusant absolument de laisser entrer la délégation dans la bande de Gaza, note le Patriarcat latin.

Un porte-parole du Ministère israélien des Affaires étrangères a bien tenté d'expliquer que l'interdiction de passer imposée au représentant du Vatican était due à la menace permanente que font peser les roquettes palestiniennes et les attentats-suicide sur les points de passage entre Israël et Gaza. Mais il n'a pas pu dire pourquoi, dans le même temps où la délégation catholique était bloquée à Erez, plusieurs véhicules de la Croix-Rouge et des Nations Unies étaient autorisés à entrer, tandis qu'un certain nombre de Palestiniens de la Bande de Gaza avaient pu sortir.

Mgr Antonio Franco devait célébrer la messe pour les fidèles de l'église de la Sainte-Famille de Gaza, en la fête du Christ-Roi et en ce dernier dimanche avant l'Avent, "afin de souligner la proximité du Saint-Siège avec la population de la bande de Gaza durement éprouvée, et plus spécialement avec les communautés chrétiennes".


1,4 million de Palestiniens victimes du blocus israélien


Célébrer cette messe était d'autant plus important que la paroisse de Gaza est en ce moment sans prêtre: son curé, Monseigneur Manuel Musallam, a été autorisé la semaine dernière à sortir pour rendre visite à sa famille à Bir Zeit, en Cisjordanie, après huit années passées dans la bande de Gaza. "La rétention à la frontière de Mgr Franco et des prêtres qui l'accompagnaient a donc privé de messe dominicale les fidèles de Gaza. Par conséquent, ce qui s'est passé dimanche est non seulement une entorse aux relations diplomatiques, mais également une violation du droit des fidèles à exercer leur culte", écrit encore le Patriarcat latin.

Les journalistes étrangers se plaignent de ne plus pouvoir pénétrer dans la bande de Gaza pour y faire leur travail. Ainsi, il n'est plus possible d'avoir des reportages indépendants sur la situation réelle à Gaza, où la population est coupée du monde depuis trois semaines. Dans un communiqué, Caritas Jérusalem rappelle, à son tour, que les effets du blocus sont terribles pour la population civile. "L'enfermement de plus de 1,4 million de Palestiniens signifie que plus aucune nourriture, plus aucun approvisionnement médical ni aucune assistance humanitaire de toute sorte ne sont autorisés par les Israéliens à entrer à Gaza". Pour l'œuvre d'entraide catholique, ce siège de plus de vingt jours prive le territoire palestinien de tous les besoins de base pour la survie de la population. Des boulangeries ont fermé leur porte, faute de farine. Celles qui sont encore ouvertes ne peuvent fonctionner, faute d'électricité, ce qui a également de graves conséquences pour les nouveaux-nés qui sont en couveuse, ou pour les malades qui sont en soins intensifs.

Caritas Jérusalem, qui n'a pas pu obtenir des Israéliens de permis pour apporter de l'aide à la population civile de Gaza, lance un appel afin que la communauté internationale intervienne pour faire lever ce blocus qui contrevient à toutes les règles du droit humanitaire international. (apic/plj/carj/be)



Jacques Berset



© Apic



Mis en ligne le 27 novembre 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

26.11.08

Samir Kuntar fait 'sergent' par B.Assad


LE PALESTINISTE SAMIR KUNTAR

Par Sarah Smadja
pour Guysen International News

Le président syrien Bachar al-Assad a remis le titre militaire de ‘sergent’ au terroriste libanais Samir Kuntar, en visite en Syrie pour une semaine. Après avoir passé 29 ans dans une prison israélienne pour le meurtre d’un père de famille et de ses deux filles ainsi que d’un policier à Nahariya en 1979, Samir Kuntar vient d’être récemment libéré en échange des corps des soldats Ehoud Goldwasser et Eldad Regev enlevés par le Hezbollah.


Le président syrien a déclaré lors de sa rencontre avec le terroriste libanais « Tout ce que Samir Kuntar a traversé l’a transformé en symbole de la lutte pour la liberté, à travers le monde arabe et le monde entier ».

Samir Kuntar a exprimé sa fierté de rencontrer Bachar al Assad et son admiration pour la Syrie. « Ce qui est beau avec la Syrie, c’est que quand j’ai été arrêté il ya trente ans, elle était avec nous dans la lutte (contre Israël) et quand je m’y rends en visite aujourd’hui, elle a exactement la même position ».

Il a ajouté que la « position courageuse de la Syrie », son soutien à la résistance, et son rejet des injustices, représente quelque chose de fort pour les prisonniers qui se trouvent toujours dans les prisons israéliennes.

« J’apporte avec moi en Syrie et au président Bachar Assad, les bénédictions des partisans de la courageuse résistance islamique (Hezbollah), j’apporte les bénédictions du peuple libanais qui se bat, qui éprouve de la fidélité et de l’amour pour la Syrie, particulièrement concernant la guerre de Juillet 2006 (Deuxième guerre du Liban) », a-t-il dit pendant la rencontre.

Plus tôt lundi, Kuntar a accompagné 500 syriens druzes à la frontière avec Israël, et leur a déclaré : « Bientôt Assad fera voler le drapeau syrien sur le plateau du Golan ».

Concernant le meurtre dont il a été reconnu coupable, Samir Kuntar dit ne rien regretter de ce qui est arrivé la nuit du meurtre, et a fait l’éloge du Hezbollah pour sa sortie de prison.
Il a juré que le Hezbollah continuerait sa bataille « jusqu’à ce que l’entité sioniste disparaisse ».

Par contre, Kuntar a démenti la rumeur qui circule quant à sa candidature à un poste au parlement libanais, expliquant que ses projets actuels incluent femmes et enfants.

25.11.08

BOBIGNY : L’ancienne gare transformée en mémorial de la Shoah



Marie-Laurence Fleitour



La restauration du bâtiment voyageurs a coûté cher, mais le souvenir a un prix. La ville de Bobigny a décidé de faire de ce lieu historique un mémorial de la Shoah. Dans cette ancienne gare, des milliers de juifs ont été envoyés à Auschwitz.


En 2004, le bâtiment avait été cédé à la ville pour un euro symbolique. Un an plus tard, il a été consacré « lieu de mémoire » grâce à son inscription à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les travaux ont commencé en septembre sur le site, seule gare de déportation désaffectée en France mais conservée presque en l’Etat.
Une étude sur la dépollution du site va être effectuée : le terrain, truffé d’hydrocarbures et de métaux lourds comme le plomb ou le cuivre, devra être nettoyé et remis en état avant l’ouverture au public.

22.000 déportés

C’est Aloïs Brunner, le chef nazi du camp d’internement de Drancy, qui organise à partir de juillet 1943 les convois depuis la gare de Bobigny, et non plus de Drancy-Le Bourget. Le premier train de la mort est parti en juillet 1943, suivi par une vingtaine de convois. Plus de 22.000 juifs sont montés dans les trains jusqu’en août 1944, avec la pleine collaboration de l’Etat français. Hommes, femmes, enfants sans distinction ont été envoyés à Auschwitz. La halle marchandises est la dernière pièce qui a vu partir les prisonniers. Elle sera réhabilitée mais restera délibérément vide pour souligner l’absence de ceux qui ont été déportés. Dès l’année prochaine, l’aménagement intérieur du site devrait commencer. Le projet devrait être achevé en 2015. Les visiteurs pourront alors s’y rendre et redécouvrir le côté le plus sombre de la Seconde Guerre mondiale. Ce mémorial sera en lien avec celui de Drancy qui ouvrira ses portes en 2009.

Edition France Soir

Iran – Israël : Espionnage, contre-espionnage et spéculations


Deux jours après avoir annoncé la pendaison d’un ingénieur reconnu coupable d’avoir espionné pour Israël, le commandant en chef de la milice des Pasdaran a annoncé lundi le démantèlement du réseau d’espionnage du Mossad en Iran.


Dans l’analyse que nous avons consacrée, il y a deux jours, à l’annonce de la pendaison de l’ingénieur-espion et de l’arrestation de 4 autres espions, en connaissance des méthodes de communication des mollahs, nous avions affirmé qu’il s’agissait d’une étape avant l’annonce de la neutralisation de toutes les opérations iraniennes du Mossad comme la récolte de renseignements sur les installations nucléaires ou des sabotages.

L’annonce faite par Aziz Jaafari, le commandant en chef de la milice des Pasdaran, contient évidemment ce genre d’allégations logiques dans une telle affaire. Téhéran va même plus loin en affirmant que les agents d’Israël avaient également prévu d’attenter à la vie des dirigeants.

Toujours en connaissance des méthodes de communication des mollahs, on peut supposer que le régime entend exploiter ces pistes pour éliminer des éléments ou personnes encombrants en accusant par la suite Israël.

Parmi les éléments encombrants, il y a les installations nucléaires où s’y déroulent des activités parfois imaginaires. Un attentat israélien permettra de clore le dossier pour sortir le régime d’une impasse. On pourrait aussi assister à un attentat contre Ahmadinejad dont l’existence deviendra un obstacle pour le régime, dès lors qu’il aura conclu une entente avec les Américains.

Son assassinat ou un attentat contre Natanz par un « agent sioniste » paraîtront logiques et l’accusation de la responsabilité de l’« entité sioniste » permettra au régime d’exiger des réparations, ou de lancer des opérations de vengeance…

Si sur incitation américaine, Israël continue de répandre des rumeurs pour faire peur aux mollahs, ces derniers n’hésiteront pas à organiser des attentats en son nom.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

24.11.08

"INTIFADA" ET REPRESAILLES VIRTUELLES


Sur Facebook, «intifada» et représailles virtuelles


Facebook comme nouveau champ de bataille. La guerre électronique fait rage entre les partisans de la cause palestinienne et les défenseurs d'Israël. Spams, infiltration, tous les moyens sont bons pour cette «Intifada» virtuelle.


Ces derniers mois, l'un des combats les plus emblématiques s'est concentré autour d'un groupe niant l'existence d'Israël: «Israel is not a country» (Israël n'est pas un pays).

«En l'absence de réponse, nous avons décidé d'agir par nous-même»


Des pirates se réclamant d'une organisation baptisée «Jewish Internet Defense Force» (JIDF) sont parvenus à en prendre le contrôle et effacer environ 5 000 de ses membres. « Nous avons signalé ce groupe aux administrateurs de Facebook. En l'absence de réponse, nous avons décidé d'agir par nous-même», explique dans un e-mail, David, l'un des représentants du JIDF, qui s'est donné pour mission de traquer sur le Net les publications anti-israéliennes. Le JIDF se targue d'avoir déjà supprimé une centaine de groupes promouvant «l'antisémitisme ou la propagande anti-israélienne». Il mène également des actions sur YouTube et sur Wikipédia pour présenter son point de vue sur le conflit au Proche-Orient. L'un des derniers faits d'armes du JIDF a consisté à effacer sur Google Earth des photos de villages palestiniens, labellisés comme ayant été détruits lors de la création de l'Etat d'Israël, en 1948.

Côté palestinien, des pirates ont attaqué le site du ministère israélien des Affaires étrangères. Un internaute pakistanais est également parvenu à infiltrer celui de l'American Israel Public Affairs (Aipac), un groupe d'amitié israléo-américain, et à publier les noms et les numéros de cartes de crédit de plusieurs centaines de ses membres. Mais le danger peut aussi venir de l'intérieur. L'armée israélienne a récemment rappelé à l'ordre certains de ses soldats qui avaient publié des photos «sensibles» sur leur profil Facebook.







A Jérusalem, Paul Akim

Les prévisions sécuritaires de la Defense israélienne



Par Samuel Rubinstein
pour Guysen International News

Un document de défense concernant la sécurité d’Israël sera présenté au gouvernement le mois prochain. Il fera partie du rapport annuel du Conseil National de Sécurité. Ce compte-rendu contient plusieurs recommandations. Parmi celles-ci, des plans d’attaque pour une éventuelle frappe contre l’Iran, la recherche d’un accord avec la Syrie conditionné par le retrait du Golan, et la prise de mesures préventives contre de nouvelles élections au sein de l’Autorité Palestinienne. Nul doute que ce rapport sera pris très au sérieux par les autorités, d’autant plus qu’il a l’avantage de poser sur la table de nouvelles solutions aux problèmes rencontrés actuellement.

L’Iran occupe une place importante dans ce document. Il averti qu’en 2009, Israël pourrait bien se retrouver seul à faire face à un Iran nucléarisé, et ce, après un rapprochement possible entre les USA, l’Iran et le monde Arabe qui minerait la supériorité militaire d’Israël dans la région.

Selon ce rapport, Israël disposerait d’une « fenêtre réduite » pour agir avant que le régime des mollahs n’obtienne l’arme atomique et ne soit en mesure de prétendre à l’hégémonie dans la région. Israël doit donc mettre en place une option militaire contre l’Iran, préconise le rapport, au cas où d’autres pays abandonneraient la lutte, toujours au stade diplomatique pour l’instant.

Une coopération étroite avec les USA est également recommandé afin d’empêcher tout accord entre Téhéran et Washington qui irait à l’encontre des intérêts de l’Etat juif. Au regard de la nouvelle administration qui s’installera à Washington en janvier prochain, le document averti qu’Israël pourrait bien payer le prix fort de la nouvelle politique américaine.

Il prédit que l’Iran et les USA se mettront à discuter, et explique ensuite qu’Israël doit donc faire tout son possible pour éviter que tout accord ne soit conclu.

Le rapport se focalise ensuite sur l’avenir de l’Autorité Palestinienne. Le mandat de Mahmoud Abbas se termine en effet le 9 janvier 2009, et la Défense craint qu’il ne disparaisse de l’arène politique. Cela pourrait conduire à la dissolution ou à l’effondrement de l’Autorité Palestinienne, et à une nouvelle victoire du Hamas.

Cela aurait pour corolaire la mise à mal de la solution dite « à deux Etats », prévoyant la création d’un Etat palestinien souverain délimité par des frontières définies et reconnues à côté d’un Etat juif souverain, et également reconnu dans ses frontières.
Dans ce contexte, le rapport recommande « de prévenir que de futures élections aient lieu dans l’Autorité Palestinienne, même au prix d’une confrontation avec les USA et la communauté internationale ».

Israël doit continuer, toujours selon le rapport, ses pressions sur le Hamas pour l’isoler et l’affaiblir, tout en proposant des solutions alternatives. Il est aussi question des provocations du Hamas au sud et du Hezbollah au nord.
Le document souligne qu’Israël doit éviter une guerre d’usure ou un conflit sur deux fronts. Par conséquent, le rapport invite Israël à essayer de contenir les provocations plutôt que de se lancer dans des opérations de représailles qui ne feraient que dégrader la situation.

Toutefois, il est vivement conseillé aux dirigeants de l’Etat hébreu d’envoyer « un message ferme de dissuasion ». Si l’escalade continue, Israël doit « envisager de se lancer dans une large confrontation pour frapper sévèrement l’ennemi et mettre un terme au conflit dans un court laps de temps ».

Ensuite, faisant référence au plateau du Golan, le document indique qu’un « accord avec la Syrie doit être trouvé, en dépit du lourd prix qu’Israël aura à payer ». La Défense pense que si la Syrie n’était plus dans le conflit, le Liban suivrait en concluant aussi un accord, ce qui aurait pour effet d’affaiblir de manière significative l’axe Iran-Syrie-Hezbollah-Hamas.

Les USA doivent être convaincus de soutenir les pourparlers avec la Syrie, ce à quoi l’administration Bush s’était opposée jusqu’à présent. On s’attend à ce que les Etats-Unis, de leur côté, demandent aux israéliens de soutenir les modérés au Liban en faisant des concessions sur les fermes de Shaba et de Ghajar, et de cesser leur opposition au réarmement de l’armée libanaise.

Le rapport préconise enfin le soutien aux factions modérées libanaises au moment des élections parlementaires de l’année prochaine, sans compromettre toutefois les intérêts d’Israël. L’Etat hébreu doit renforcer sa force de dissuasion contre le Hezbollah et faire « profil bas » sur ses opérations visant à enrayer la contrebande d’armes destinées au Hezbollah.

22.11.08

« Contre Israël » : un essai d’Albert Naccache

par Paul Benaïm
pour Guysen International News


L’écrivain et journaliste Albert Naccache vient de publier un essai intitulé « Contre Israël. De l’amour de la Palestine… à la haine des Juifs » (1) Cet essai nous plonge dans l’univers des ennemis de l’Etat juif : leurs écrits, leurs déclarations, leurs caricatures, ont été patiemment réunis par l’auteur. Albert Naccache par souci de rigueur évite les courtes citations et présente de larges extraits des propos de militants de la cause palestinienne, journalistes, hommes politiques et autres, sans oublier les Juifs antisionistes.


Les uns prônent un Etat bi-national, d’autres la destruction pure et simple d’Israël au profit d’une Palestine arabe ou d’un Etat islamique, d’autres enfin, les plus « libéraux » acceptent l’Etat juif, à condition que les réfugiés palestiniens puissent regagner leurs foyers, ce qui équivaudrait à la disparition du caractère juif de l’Etat, mais tous sont d’accord pour diaboliser « l’entité sioniste ».

Ne nous voilons pas la face

Un problème se pose à ceux qui suivent de prés l’actualité politique : faut-il, malgré notre répugnance, lire les écrits nauséabonds des antisémites et des antisionistes ? Plusieurs auteurs se sont livrés à cet exercice et j’ai rendu compte ici même de leurs ouvrages (2, 3). Ignorer les « arguments » et les menaces de nos ennemis procède de la politique de l’autruche. Inutile de nous dissimuler que cette propagande effrénée, fondée sur un tissu de calomnies, a atteint une partie de ses objectifs : nombre de Français, sensibles à ces diatribes, ont aujourd’hui une image négative d’Israël.

Ne faut-il pas se frotter à cette littérature pour mieux l’ affronter, prendre au sérieux les discours d’un Le Pen ou d’un Ahmadinedjab ? Personne ne peut contester que nos gouvernants auraient été bien avisés de lire attentivement Mein Kampf dans lequel Hitler annonçait son programme.

Albert Naccache participe à ce travail d’information sur ce qui se dit et s’écrit, même de plus odieux, à propos d’Israël. Il s’est investi dans ses recherches avec la passion d’un collectionneur. En voici un aperçu.

Le prétendu chantage à l’antisémitisme

« En critiquant Israël, on prend le risque d’être accusé d’antisémitisme, par une confusion volontaire et perverse entre critique d’un gouvernement et d’un peuple. » Cette phrase est tirée d’un pamphlet écrit par Pascal Boniface en 2003 et plusieurs organisations s’en sont inspiré.

L’auteur de l’ essai « Contre Israël » démontre, preuves à l’appui, combien il est facile de glisser de la critique à l’invective et de l’anti-sionisme à l’antisémitisme. A titre d’exemples, il cite notamment : l’illustration d’un humoriste , une manifestation antisémite à Tunis, et les affirmations impudentes de négationnistes.

Une botte ornée de la Magen David

Un dessin de Serguei paru dans Le Monde au cours de la guerre du Liban de 2006 représente une botte ornée de l’étoile de David écrasant le Christ et c’est un journaliste du grand quotidien du soir, Luc Rosenzweig, qui accuse l’auteur de ce dessin, dans une lettre ouverte à la rédaction, d’une forme d’antisémitisme que l’on croyait révolue depuis Jean XXIII et le concile Vatican II, celle de l’accusation de « peuple déicide ». Une manifestation antisémite à Tunis

Le 10 mars 2006 une cérémonie a eu lieu à la faculté de la Manouba de Tunis en l’honneur d’un Juif tunisien décédé, Paul Sebag. Cet homme qui avait milité pour l’indépendance de la Tunisie avait souhaité faire don de le sa bibliothèque à cette faculté, mais c’est aux cris de « sionistes » qu’ont été accueillis les participants.

L’holocauste, une invention des sionistes

On retrouve là une des antiennes de la presse arabe selon laquelle la Shoah est un mythe, créé pour culpabiliser les nations et pousser à la création de l’Etat juif.

N’en déplaise à Pascal Boniface, on peut avec Albert Naccache multiplier les exemples de ces dérives où la critique fait place à l’invective et où s’efface la frontière entre anti-judaïsme et anti-sionisme.On est amené à se demander comment les juifs qui veulent se démarquer de l’Etat d’Israël réagissent devant de pareilles ignominies.

Le coup de poignard dans le dos des pétitionnaires juifs

Ils ont été quelques uns, une cinquantaine « d’intellectuels », la plupart d’extrême gauche, très minoritaires et certainement pas représentatifs de la communauté juive, à signer un texte dans lequel ils dénient à Israël le droit de s’exprimer en leur nom. Cette pétition a été publiée dans Le Monde le18 octobre 2000. Elle a été reprise par plusieurs journaux pro-palestiniens, qui y trouvent une justification inattendue de leur attitude hostile vis-à-vis de l’Etat juif

La diabolisation d’Israël

La diabolisation d’Israël n’est pas le seul fait de ses voisins. Et je m’abstiens de citer les épithètes inlassablement répétés et la longue liste de leurs auteurs, français ou non, réunis dans cette anthologie de la haine. Un sommet a été atteint avec la motion votée à Durban à l’occasion de la conférence mondiale de l’ONU contre le racisme en 2001, motion identifiant sionisme et racisme.

Lueurs d’espoir

Mais au milieu de ce déluge de flèches empoisonnées, Albert Naccache a trouvé au cours de ses investigations, quelques raisons d’espérer.

Résistances en France

Deux jeunes Françaises, Isabelle Wekstein-Steg, avocate et Souâd Bel-haddad, comédienne, dans un article publié dans Le Figaro du 12 juillet 2007, s’élèvent contre la montée de la méfiance, et refusent de voir les communautés arabe et juive se laisser entraîner dans un conflit qui ne les concerne pas.

Résistances au Moyen-Orient

Parfois, dans la presse arabe, certains osent s’opposer au courant dominant, s’insurgent contre le terrorisme et l’intégrisme, ou, comme Emilie Sueur, se prennent à rêver d’une paix entre le Liban, la Syrie et Israël. Emilie Sueur, éditorialiste à l’Orient-le-jour, grand quotidien libanais, écrivait le 6 Juin 2008 : « Imagine que pour le week-end, tu décides de prendre le train et d’aller à Tel-Aviv… Imagine que le week-end suivant tu le passes sur les rives du lac de Tibériade … Imagine ce que cette région pourrait être si elle était en paix. »
Sources

1 - Albert Naccache : « Contre Israël. De l’amour de la Palestine à la haine des Juifs ». Editions Cheminements Novembre 2008 408 pages
2 - Simon Epstein : Un Paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance.Ed. Albin Michel 2008
3 - Pierre-André Taguieff : La judéophobie des modernes
Des Lumières au Jihad mondial - Ed. Odile Jacob 2008
Lire l’article sur : http://www.guysen.com/

21.11.08

La stratégie dissuasive d’Israël


Par Guy Senbel
pour Guysen International News

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur l’intervention du général Amos Yadlin, chef du Service des renseignements militaires israéliens lors d’un colloque à l’université de Tel-Aviv lundi 17 novembre. Le général Yadlin a exposé les principaux enjeux stratégiques pour Israël et a présenté des prévisions plutôt optimistes sur la situation au Moyen Orient pour l’année 2009, sans toutefois écarter les risques d’escalades progressives, c’est-à-dire l’enchaînement d’attaques et de ripostes.


Selon le général Yadlin, les renseignements militaires, connus sous le nom d’« AMAN » jugent improbables un conflit majeur ou une guerre totale à l’initiative des pays arabes contre Israël l’an prochain. Son analyse n’est pas fondée sur les récentes déclarations exprimées par la Syrie au sujet de la paix avec Israël, mais sur la faculté de dissuasion israélienne qui serait à son plus haut niveau depuis 2000.

L’optimisme du général Yadlin est à prendre au sérieux. L’homme qui n’hésite pas à dénoncer avec vigueur les relations qu’entretient la Syrie avec le Hezbollah et l’Iran est un ancien général de l’Armée de l’air, ancien attaché militaire de l’ambassade d’Israël à Washington et il a personnellement participé à la destruction de la centrale nucléaire en Irak en 1981.

« Le triangle de la puissance militaire israélienne » serait l’élément le plus dissuasif. Les pays arabes modérés en particulier ne partagent pas l’avis de certains leaders belliqueux selon lesquels la défense israélienne serait fragilisée depuis la deuxième guerre du Liban. Les leaders arabes savent bien que malgré les erreurs stratégiques du commandement militaire israélien, l’arsenal militaire du Hezbollah a été en grande partie détruit au cours de l’été 2006, même si depuis, il a été reconstitué, et augmenté. Selon le général Yadlin, la force de Tsahal reste le premier atout de la sécurité d’Israël.

Les relations privilégiées avec les Etats-Unis constituent un deuxième atout pour Jérusalem. L’élection de Barack Obama peut changer l’image des Etats-Unis dans le monde musulman, et Washington sera sans doute demain un médiateur mieux accepté au Moyen Orient. Faut-il en conclure que les pressions sur l’Iran pour l’abandon de son programme nucléaire seront plus efficaces ? La prochaine administration américaine cherchera dans un premier temps le dialogue avec la République islamique, mais s’il n’aboutit pas, des sanctions sévères seront appliquées. En outre, la question du risque d’isolement de Téhéran, déjà menacé par la crise et la chute du cours du pétrole, sera sans doute un enjeu important des prochaines élections iraniennes.

Troisième atout israélien : les informations publiées par les médias étrangers concernant les « capacités stratégiques d’Israël », c’est-à-dire sa puissance nucléaire. A l’évidence, ces informations sont dissuasives, mais elles font réagir les seuls pays extrémistes qui dénoncent un danger pour la sécurité dans la région, et justifient ainsi le fait qu’ils se dotent à leur tour d’un programme nucléaire.
Or c’est face au projet nucléaire iranien que les pays sunnites modérés ne cachent plus leur inquiétude voire leur réticence.

Il n’en reste pas moins que des risques d’escalades existent et pourraient mettre en cause la sécurité dans la région. Gaza reste un modèle du genre. Gaza est bien un bastion ou un refuge du terrorisme. Le Hamas y contrôle un régime autoritaire et emprunte aux dictatures ses méthodes sanguinaires. Les militants du Fatah de Mahmoud Abbas y ont été décimés, leur présence interdite. Trop nombreux sont ceux qui nourrissent l’illusion qu’un dialogue est possible. Trop nombreux sont ceux qui se représentent encore le conflit entre Israël et le Hamas comme la continuité ou la résurgence du conflit entre Israéliens et Palestiniens. A commencer par le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme qui n’a pas hésité à publier un communiqué qui appelle Israël à mettre un terme immédiat au siège de la bande de Gaza et à reprendre l’alimentation en eau et en électricité.
Le Ministère israélien des Affaires étrangères a vivement réagi par la voie de son représentant aux Nations-Unies à Genève. En effet, l’eau et l’électricité n’ont pas été coupées à Gaza par les Israéliens, alors que les tirs de Qassam et autres obus de mortiers n’ont pas cessé cette semaine sur le Néguev occidental.

D’ailleurs, on peut considérer que l’attitude d’Israël face au Hamas fait partie intégrante de sa stratégie dissuasive ; d’autres « fronts » terroristes pourraient demain s’ouvrir en Judée-Samarie.
Il s’agirait non seulement de combattre d’autres foyers de résistance à la paix, mais aussi d’empêcher que se développe une propagande victimaire plus difficile encore à maîtriser.

Face aux « menaces d’escalades », Israël continue de promouvoir la paix. Samedi 22 novembre, le Président de l’Etat d’Israël sera anobli par la Reine d’Angleterre, après avoir prononcé la veille un discours devant les deux chambres du Parlement britannique.
Symbole de la paix, Shimon Pérès a choisi d’adopter un discours réaliste. Jeudi 20 novembre, il a affirmé que le Plan de paix que proposent les Saoudiens n’est pas parfait, notamment parce qu’il ne prend pas en compte les « revendications religieuses juives ». Ce plan, qui prévoit la normalisation des pays arabes avec Israël en échange d’un retrait des territoires conquis en 1967, pourra servir de base à des pourparlers, tandis que les négociations engagées avec les Palestiniens se poursuivent.

Mardi 18 novembre, Ehoud Olmert a annoncé qu’il libérera 250 prisonniers du Fatah « qui n’ont pas de sang sur les mains », à l’occasion de la fête de l’Aïd. Si cette décision a pour but de renforcer les modérés palestiniens, Noam Shalit considère qu’elle n’aide en rien la libération de son fils, puisque toutes les libérations de prisonniers palestiniens n’ont fait qu’augmenter le prix réclamé par le Hamas en échange de Guilad.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, soldat de Tsahal et citoyen français, détenu par le Hamas depuis 881 jours.

A la semaine prochaine,

Israël face au plan de paix arabe


Freddy Eytan | Général

L'Autorité palestinienne a publié des encarts publicitaires dans la presse israélienne pour influer l'opinion publique à accepter l'initiative du roi Abdallah d'Arabie Saoudite adoptée à Beyrouth le 28 mars 2002. Cette "intervention médiatique" est une grande première. C'est la première fois qu'un plan de paix est pris au sérieux par 57 pays musulmans et arabes. Depuis 1948, les Palestiniens ont toujours raté les rendez-vous de l'Histoire.
Depuis le sommet de Beyrouth, plus de six ans se sont écoulés. Yasser Arafat n'est plus de ce monde, la ligue arabe est déchirée, le Hezbollah dicte la loi à Beyrouth, les Palestiniens sont divisés et forment deux entités séparées. Le Hamas est au pouvoir dans la bande de Gaza et refuse de reconnaître l'existence de l'Etat juif. Quant à Mahmoud Abbas, il est toujours en difficulté pour maitriser ses troupes, mais négocie avec Ehoud Olmert et brigue un nouveau mandat présidentiel.
Il y a sans doute des éléments positifs dans l'initiative saoudienne, comme la reconnaissance de l'Etat d'Israël par le monde arabe et musulman et l'établissement de relations diplomatiques. Shimon Pérès a salué à plusieurs occasions le plan de paix arabe et a même déclaré que le nouveau président américain Barack Obama est "très impressionné" par cette initiative. Vraiment?!
Quand on analyse sérieusement certaines clauses de ce plan, on constate qu'elles sont inadmissibles même pour un gouvernement israélien de gauche. L'exemple le plus éloquent est le retour des réfugiés palestiniens selon la résolution 194 de l'ONU. L'acceptation de cette clause serait un suicide et mettrait fin à l'Etat juif.
Après la guerre des Six Jours, Yigal Allon, vice-Premier ministre, a élaboré un plan de paix réaliste et pratique qui est fondé sur le droit historique du peuple juif sur sa terre, sur un Etat à majorité juive et des frontières défendables. Depuis, nous nous sommes retirés de toute la péninsule du Sinaï et de la bande de Gaza et nous avons signé des traités de paix avec l'Egypte et la Jordanie. Quant aux accords d'Oslo signés avec les Palestiniens, ils demeurent un fiasco en dépit de la bonne volonté israélienne d'aboutir à une paix sincère. Dans cette aventure, Rabin a été entrainé par l'optimisme romantique de Shimon Pérès. Il a été réticent et a qualifié ces accords de "compliqués et confus" et les a comparé à un "fromage de gruyère"...
Voilà plus de 40 ans que des plans de paix sont élaborés mais pas un seul n'a été réalisé concrètement avec les Palestiniens. Rappelons, le plan Fahd (octobre 81), le plan Reagan (septembre 82), le document de Londres (avril 87) et le plan Clinton-Barak en septembre 2000. Soyons pragmatiques et regardons la réalité en face. Le peuple palestinien n'est toujours pas adulte pour créer un Etat viable avec une véritable constitution démocratique. Le terrorisme, la mauvaise gouvernance et la corruption l'emportent toujours. Ce peuple demeure sans leadership et sans aucune volonté de réconciliation entre les frères ennemis, le Hamas religieux et islamiste et le Fatah laïc.
Dans ce contexte, le plan saoudien est un grand pas en avant mais n'est pas réalisable. Israël qui a gagné la guerre et a conquis des territoires se trouve en position de force pour négocier un retrait éventuel des territoires. Jérusalem doit prendre l'initiative pour pouvoir dicter le processus enfin qu'il soit un gage de fidélité à la paix.

20.11.08

découverte du mausolée du Roi Hérode le Grand, bâtisseur de Massada



Par David Rosenfeld
IsraelValley

Le mausolée du Roi Hérode le Grand aurait été découvert par des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem.

Un tombeau d’environ 25 mètres de haut a été découvert à Jérusalem ce qui correspondrait vraisemblablement à la stature politique d’Hérode, le plus grand Roi bâtisseur d’Israël (Massada, reconstruction du 2nd temple, forteresses, voies, aqueducs, etc.). La première structure avait été découverte en mai 2007 à Herodium, sur le sommet d’une colline-forteresse construite par Hérode, et située 15 kilomètres au sud de Jérusalem et à l’est de Bethléem.


Selon le directeur des fouilles, le tombeau a été saccagé par les forces juives de Judée au cours de la révolte contre Rome. En effet, le roi juif Hérode était avant tout romain et gouverneur de Judée. Un gouverneur craint de tous.

Hérode le bätisseur

Le roi Hérode était juif d’origine édomienne et il a régné à la fin de la dynastie des Asmonéens et au début du régime des occupants romains entre -40 et + 4 de l’ère chrétienne. Hérode le Grand est l’un des personnages les plus importants de l’histoire de l’époque du Second Temple. Son histoire est surtout connue par les écrits de Flavius Josèphe. Grand bâtisseur, il fut placé sur le trône de Jérusalem par les Romains. Pour garantir la séparation du culte et de l’État, il retire le pouvoir politique aux prêtres, qui n’ont plus qu’un rôle spirituel.

Utilisant la technologie romaine, Hérode se lance dans de grands travaux de construction de 25 av. J.-C. à 13 av. J.-C. : théâtre et amphithéâtre de Jérusalem, puis reconstruction du Temple de Jérusalem à partir de 20 av. J.-C. qui est un immense chantier où travaillent jusqu’à dix mille ouvriers.

Il restaure la forteresse du Temple (Antonia) et les murailles de Jérusalem, fonde et rebâtit de nombreuses autres villes : Sébaste (Samarie), Panéion, près des sources du Jourdain, Césarée (Tour de Straton), Agrippium (Anthédon), Antiparis (Apheq), Phasaélis (au nord de Jéricho), ainsi que de nombreuses forteresses : Cypros, Hérodion, Massada, Alexandréion, Hyrcania, Machéronte.

Il élève aussi des monuments publics dans plusieurs villes de la côte méditerranéenne, à Tripoli, Ptolémaïs, Byblos, Béryte, Tyr, Sidon, Laodicée, Ascalon, dans les îles (Cos, Rhodes) ainsi qu’à Damas, Antioche, Athènes et Sparte. Le port artificiel de Césarée, sur une côte plate et pauvre en mouillages, est un des plus grands travaux d’ingénierie de cette période.

19.11.08

Iran – Israël : La nouvelle mouture de l’option militaire



« Tsahal reste prête à frapper l’Iran » , titrait lundi le Figaro dans un article écrit par son envoyée spéciale à Jérusalem, Isabelle Lasserre. Cette manchette a été rapidement contredite par les déclarations du général Amos Yadlin, le chef des services de renseignement militaires israéliens.


Dans son discours prononcé lundi à l’université de Tel-Aviv, cet officier de haut rang a déclaré qu’il était favorable non pas à des frappes mais à des négociations directes entre les Etats-Unis et l’Iran. C’est une position conforme à la nouvelle ligne diplomatique israélienne définie par Ehud Olmert, à la veille de Yom Kippour et rappelée à la veille de cette publication du Figaro.

Israël est un allié privilégié de Washington et cette alliance comporte des contraintes comme celle d’être solidaire des choix des Etats-Unis. Pendant longtemps, quand Bush agitait l’option militaire pour faire plier les mollahs, Israël était alors encouragé à endosser le rôle du bras armé incontrôlable pour amplifier l’effet de la menace.

Depuis qu’à Washington, non pas Obama, mais George Bush a cessé dès juillet 2008 de jouer ce jeu, les Israéliens ont dû revoir graduellement leur discours et l’on a assisté aux déclarations étonnantes d’Olmert à la veille de Yom Kippour où il niait purement et simplement avoir jamais suggérer une opération militaire israélienne contre l’Iran.

Pourtant comme l’a signalé l’article publié par le Figaro, les dernières déclarations d’Olmert comportent une certaine ambiguïté (une référence à l’usage de la force), un double sens. Le dirigeant israélien reprend son rôle du bras armé tendu pour frapper.

C’est le point gênant de ces déclarations : dans la plupart des pays démocratiques (comme la France), les militaires ne parlent pas aux médias par un devoir de réserve. Les Etats-Unis ne respectent pas cette règle, car cela est utile à leur diplomatie de menaces sous-entendues, et en plus ils imposent la même liberté d’expression militaire à leurs alliés. Ces derniers parlent beaucoup pour laisser planer les doutes. C’est un retour à la méthode de propos anxiogènes, à base de « toutes les options sont sur la table ».

Les journalistes sont utilisés, parfois ravis de signer un article tape à l’œil, et l’on peut alors lire des papiers comme celui d’Isabelle Lasserre qui contient tout et son contraire et plusieurs menaces sous-entendues et surtout la dernière version de « toutes les options sont sur la table ».

Isabelle Lasserre sous-entend qu’Israël s’entraîne depuis deux ans, qu’il est à présent fin prêt depuis que les Américains lui ont livré des bombes perforantes de types GBU-39, qu’il aura bientôt des F35 (ce qui est faux), mais malgré ces points positifs, il n’a pas la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes et que son intervention, si elle est autorisée par Washington, devrait être suivie par des frappes américaines sur plusieurs mois. Une allusion cynique à l’effrayant tapis de bombes dont on ne se relève jamais.

Le problème est que Téhéran sait qu’Israël a la capacité d’agir seule. Le simple fait de prétendre le contraire est le signal de l’absence totale de l’option militaire. Le retour à des menaces de frappe prouve que Washington veut toujours une entente avec les mollahs et non avec un autre régime en Iran (qu’il a aussi les moyens de mettre en place en agissant seul).
WWW.IRAN-RESIST.ORG

17.11.08

La mosquée d'Al-Aqsa construite sur une église byzantine ?


Mosquée Al-Aqsa.
Photo: Wikipedia , JPost
Par ETGAR LEFKOVITS


D'après les photos d'archives détenues par un archéologue britannique, le sol de mosaïque sur lequel la mosquée al-Aqsa a été construite serait celui d'une église ou d'un monastère.

Cet archéologue, R.W. Hamilton, est le seul à avoir pu entreprendre des fouilles archéologiques sous la mosquée d'al-Aqsa, située sur le mont du Temple à Jérusalem, en coordination avec le Wakf musulman dans les années 1930. Deux tremblements de terre avaient alors endommagé la mosquée au toit d'or en 1927 et en 1937.


Ces photographies d'archives ont été découvertes par l'archéologue israélien Zachi Zweig. Elles montrent également l'existence d'un mikvé (bain rituel) de l'époque du deuxième Temple sous le sol.

Le parterre byzantin en mosaïque fait partie des restes d'un bâtiment public, probablement une église, présente avant la mosquée. Il date du Ve au VIIe siècle avant l'ère chrétienne.

Cette découverte contredit le témoignage des pèlerins qui avaient certifié que le site était désert à la période byzantine.

Des spécialistes ont jugé cette découverte de sensationnelle. Elle changerait l'histoire du mont du Temple pendant la période byzantine telle qu'ils la connaissent.

Depuis la création de l'Etat d'Israël, aucune fouille archéologique n'a eu lieu sur le mont du Temple, dans le but de respecter les sensibilités juives et musulmanes.

Obama : un plan "ambitieux" pour le Proche Orient ?



par Claire Dana Picard
arouts sheva

Ce n'est qu'au mois de janvier que le président américain élu Barack Obama s'installera à la Maison Blanche. Mais dès à présent, il se prépare déjà à assumer ses fonctions et l'un des premiers dossiers qu'il souhaiterait traiter serait celui du Proche Orient.

D'après le Sunday Times, Obama aurait déjà élaboré un plan "ambitieux" pour tenter de régler le conflit israélo-palestinien : il envisagerait en effet d'exiger la reconnaissance d'Israël par les Arabes en échange du retrait israélien sur la ligne d'avant la guerre des Six-Jours (en 1967). Dans ce contexte, Obama aurait l'intention de soutenir à fond l'initiative de paix saoudienne de 2002, qui a été adoptée à l'époque par la Ligue arabe et qui a, côté israélien, le soutien de la présidente de Kadima Tsippi Livni.

Ce plan accorderait à Israël un droit de veto concernant le "retour des réfugiés arabes" ayant quitté le pays en 1948. En revanche, Israël devrait céder le plateau du Golan à la Syrie et permettre aux Palestiniens de créer un Etat ayant pour capitale la partie orientale de Jérusalem.

D'après un conseiller d'Obama, ce dernier aurait déclaré, lors de sa visite en Israël en juillet dernier, qu'il serait "dément qu'Israël refuse un tel traité qui pourrait lui permettre de vivre en paix avec le monde musulman".

Un groupe d'experts en politique étrangère, composé essentiellement d'anciens conseillers des présidents américains, auraient recommandé pour leur part à Obama d'accorder la priorité au plan arabe précité dès son entrée en fonction. Parmi ces experts, on peut citer Lee Hamilton, Zbigniew Brzezinski, connu pour ses positions anti-israéliennes, et Brent Scowcroft.

En Israël, précise le Sunday Times, on sait que Tsippi Livni, nouvelle présidente de Kadima, approuverait ce plan. En revanche, le leader du Likoud Binyamin Netanyahou est fondamentalement opposé à un tel processus. Olmert, quant à lui, a indiqué la semaine dernière qu'il était favorable à un retrait israélien de la Judée-Samarie, du Golan et des quartiers est de Jérusalem.

16.11.08

L'émouvant parcours de Jin-Jin



par Shraga Blum


Depuis quelques années, des efforts ont été réalisés auprès de l'antique communauté Juive chinoise de Kaïfeng.

Selon les "anciens de Kaïfeng", mais aussi d'après l'historien Avigdor Shah'an, la présence juive dans cette province chinoise date déjà de la déportation, au 7e siècle avant notre ère, des dix tribus du Royaume d'Israël par les Assyriens. Un certain nombre d'Israélites ne voulant pas rester sous domination assyrienne, poursuivirent alors leurs pérégrinations vers l'Est, qui en Afganistan, qui en Inde ou encore en Chine occidentale. C'est à Kaïfeng qu'une communauté vit alors le jour, en parfait isolement des autres judaicités, gardant des traditions originelles qui ne furent pas par la suite influencées par le judaïsme rabbinique apparu plusieurs siècles plus tard.

Selon les historiens, quelques milliers de Juifs perses se seraient également installés à Kaïfeng au 9e siècle de l'ère actuelle, en empruntant la Route de la Soie, à l'invitation de l'Empereur Song. Suite à une grave pénurie de soie, l'Empereur souhaita développer l'industrie de la filature, du tissage et de la teinture du coton. Une communauté juive s'y créa, avec comme point culminant la période de la dynastie des Ming, entre les 14e et 17e siècles, où l'on vit jusqu'à 5000 âmes. Cette communauté aux coutumes très particulières disparut au 19e siècle, du fait de l'assimilation, de la conversion à l'Islam ou du missionnarisme protestant. Mais quelques centaines de personnes subsistent encore avec une mémoire famillale d'appartenance à cette ancienne communauté. Un octogénaire, Shi Zhongyu cherche actuellement à recenser les us et coutumes de cette communauté particulière, et Shi Ley, étudie le Judaïsme et l'hébreu à l'université Bar Ilan à Ramat Gan. Certains chinois de Kaifeng commencent aussi à se pencher sur leur généalogie…

Des Rabbins américains puis l'Etat d'Israël ont entrepris récemment de se rendre sur place ou d'envoyer des émissaires pour retrouver ces Juifs, qui ne se reconnaissent d'ailleurs plus entre eux, afin de les ramener au Judaïsme, voire les faire revenir en Erets Israël.

C'est le cas de Jin Jin, ("Jin" signifie "Or"), jeune femme qui aujourd'hui parle parfaitement Ivrit et qui a changé son nom en "Yakh'oliya" ("D-ieu peut"). La jeune femme dit avoit entendu de tradition familiale depuis son enfance qu'elle est d'ascendance juive. D'ailleurs Jing, son père, qui habite encore en Chine, porte kippa et Tsitsiot!

L'identité juive de Jin-Jin s'est révélée notamment en 1996, lorsque les autortés chinoises ont voulu transformer les cartes d'identité des Juifs de Kaïfeng, et remplacer la mention "Juif" par celle de "Chinois". Jin-Jin témoigne que dès ce jour, elle décida de redécouvrir ses origines et d'étudier ce qu'est le Judaïsme. Et son rêve de réaliser son alyah se concrétisa en 2006, grâce à l'action de l'organisation "Shavé Israël", qui s'occupe d'aller rechercher les descendants des tribus perdues d'Israël. Après avoir passé une conversion, elle se dit maintenant "pleinement juive et pleinement israélienne" persuadée "que c'est là le pays que D-ieu a donné à son peuple".

De la Route de la Soie au chemin vers soi...

14.11.08

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Israël-Palestiniens

L’Etat conteste une décision des autorités militaires en Cisjordanie

Le Conseiller juridique du gouvernement a décidé de porter devant la Cour suprême un recours contre la commission d’appel militaire, suite à la décision de cette dernière de déclarer comme propriétaire légal de plusieurs centaines d’hectares de terrains dans l’ouest de la Cisjordanie et au nord de Jérusalem une société israélienne dont le but est l’acquisition de terrains en Cisjordanie pour permettre la construction de nouvelles colonies.

La commission militaire, explique le Haaretz, s’était basée sur une loi ottomane de 1858, toujours en vigueur, et selon laquelle la possession de terres pendant dix ans permet d’en acquérir la propriété, même si elles appartiennent à un autre. Dans le recours, déposé la semaine dernière, l’adjoint au procureur Avi Licht reconnaît qu’il est rare que l’Etat conteste devant la justice une décision des autorités en Cisjordanie mais ajoute qu’il s’agit là d’un cas d’une grande importance.

Pour le parquet, la commission militaire a commis une erreur essentielle d’interprétation de la loi et ignoré les conséquences d’une telle décision sur l’ordre public. Une telle interprétation, contraire à la loi internationale, risque en effet d’encourager ceux qui souhaitent s’approprier des terrains à violer la loi et à prendre le contrôle de terres ne leur appartenant pas, ajoute le procureur.

Par ailleurs, le journal se fait l’écho d’un recours de l’organisation La Paix Maintenant et des habitants du quartier de Silwan à Jérusalem contre les travaux effectués par la direction générale des Antiquités à une trentaine de mètre des murailles de la vieille ville. Selon l’organisation, sous couvert de fouilles archéologiques, ces travaux ont visent en fait à construire un ensemble de 115 000 m2 comprenant notamment un centre commercial et un parking souterrain. La mairie de Jérusalem a de son côté fait savoir qu’elle a réclamé, il y a quelques jours, l’arrêt des travaux qui s’effectuent sans autorisation.

Par ailleurs, la Cour suprême a ordonné hier la suspension des travaux de construction et de la commercialisation d’une trentaine de logements dans la colonie de Beit-El, au nord de Ramallah. Cette ordonnance provisoire fait suite au recours porté par deux Palestiniens qui affirment être les propriétaires des terrains sur lesquels ont été construits les logements. La Cour a également ordonné au ministre de la Défense et aux forces de l’ordre de s’assurer de manière effective que les logements restent inoccupés.

Quatre terroristes éliminés à Gaza ; en Israël on craint la fin de la trêve

Une force de Tsahal a tué hier quatre Palestiniens armés qui s’approchaient de la clôture frontalière entre Israël et la bande de Gaza, près de Kissoufim. Selon le Haaretz, la cellule palestinienne se trouvait à 100 mètres de la frontière lorsqu’une force d’infanterie de Tshahal a traversé la clôture et a ouvert le feu en sa direction. Au cours du combat qui s’en est suivi, la cellule suspecte a actionné une charge explosive contre les soldats alors que d’autres forces du Hamas postés plus en arrière ont lancé vers eux des obus de mortier. Un soldat a été légèrement blessé. A la suite de cet incident, rapporte le Maariv, le Hamas a tiré onze obus de mortier et deux roquettes Qassams vers le territoire israélien qui n’ont pas causé de dégâts.

Selon un responsable de la défense cité par le Maariv, les Palestiniens ne respectent plus l’accord non écrit qu’ils avaient avec Israël selon lequel ils ne pénétraient pas dans un périmètre de 500 mètres de la clôture. Selon le journal, au sein des forces de sécurité israéliennes on craint que la fin de la trêve soit proche.

Diplomatie

Shimon Pérès à une conférence convoquée à l’initiative de l’Arabie saoudite

Le président de l’Etat, Shimon Pérès, et la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, ont participé hier à une conférence interconfessionnelle organisée au siège des Nations-Unies à New York à l’initiative du roi Abdallah d’Arabie saoudite. Dans son discours, rapporte le Yediot Aharonot, Shimon Pérès a adressé un message de paix, louant notamment l’initiative de paix saoudienne. En revanche, le roi Abdallah n’a lui évoqué ni Israël ni l’initiative de paix. Le souverain n’a pas non plus serré la main du président israélien lors du dîner organisé par le secrétaire général des Nations-Unies.

Le journal note toutefois que c’est la première fois que les représentants saoudiens ne quittent pas la salle de l’assemblée générale des l’ONU lors d’un discours d’une personnalité israélienne.

Intérieur

Les grands partis s’approprient la victoire au municipales


Le Maariv note que les trois grands partis, Kadima, le parti travailliste et le Likoud, affirment avoir remporté hier une victoire aux élections municipales et ce bien que le scrutin se soit déroulé majoritairement avec des listes indépendantes et des candidats qui tentent de se détacher des grands partis.

Kadima a gagné le plus grand nombre de mairies, 33, mais a perdu des villes importantes telles que Rishon Letzion ou Béer Shéva. Le parti travailliste n’en a remporté que 26 mais ses candidats ont gagné dans plusieurs grandes villes : Tel-Aviv, Holon, Rishon Letzion et Béer Shéva. Le Likoud a lui aussi conquis deux grandes villes : Ashdod et Modiin.

Mais la surprise de ces élections vient des partis Shas et Israël Béteinou qui se sont largement renforcés. Le parti orthodoxe séfarade Shas, qui jusque-là ne contrôlait que la ville ultra-orthodoxe d’Elad, a depuis hier quatre mairies dont Beit Shemesh où il a battu le Likoud.

Israël Béteinou, le parti russophone d’Avigdor Lieberman, n’a qu’un seul maire, celui de Dimona, mais a doublé sa présence au sein des conseils municipaux en obtenant des sièges dans 45 des 47 communes où le parti s’est présenté.

Le Haaretz affirme lui que, contrairement aux déclarations des responsables du ministère de l’Intérieur hier, le taux de participation aux municipales a été supérieur à celui d’il y a cinq ans. En effet, selon les estimations du ministère, la moyenne nationale de participation a été avant-hier de 55 %. Or, selon un statisticien cité par le journal, le taux de participation en 2003 était seulement de 50% et non de 60 %, comme l’affirme le ministère.

Premiers signes de récession en Israël

Les quotidiens israéliens consacrent une place importante à ce qui semble être le début d’une vague de licenciements au sein de différents secteurs de l’économie israélienne, un des premiers signes de la récession économique qui résulte de la crise financière globale.

Selon le Yediot, non moins de 900 personnes se sont trouvées hier sans emploi, avec notamment les 700 derniers employés de la société d’entretien et de surveillance Hamishmar, qui vient de faire faillite. Au total, écrit le journal, quelque 2.500 personnes ont perdu leur travail ces dernières semaines.

Les nouveaux licenciés ne viennent pas seulement de l’industrie High-Tech mais également de PME de tous les secteurs. Le journal fait aussi remarquer une différence importante entre les licenciements d’aujourd’hui et ceux des années 1980 : les nouveaux licenciés ayant été recrutés sur des contrats dits « personnels » et sans adhérer à aucun syndicat, ils ne bénéficient d’aucune assistance et aucune manifestation n’est organisée en leur faveur. Enfin, des professionnels cités par le journal estiment que l’année prochaine verra les licenciements d’encore 30.000 employés, ce qui fera grimper et le taux de chômage.

Dans ce contexte, les journaux se font l’écho des interventions du Premier ministre Ehud Olmert et du ministre des Finances Roni Bar-On, hier, lors de la séance de clôture de la Conférence du Premier ministre pour l’Export, durant laquelle ils ont lancé un appel au calme aux principaux acteurs économiques ainsi qu’au grand public. Ehud Olmert, rapporte le Haaretz, a appelé les employeurs à ne pas paniquer et à bien réfléchir avant de procéder à des licenciements, leur assurant qu’aujourd’hui plus que par le passé le gouvernement est capable d’aider les industriels à affronter la crise. Le ministre des Finances a annoncé que le gouvernement avait élaboré un plan de sauvetage pour dynamiser l’économie, plan qui sera déclenché si nécessaire./.

AMBASSADE DE FRANCE EN ISRAEL

13.11.08

AGRESSION ANTISEMITE A PRAGUE



La police tchèque a annoncé, dans la nuit de mercredi à jeudi, l’arrestation de trois individus soupçonnés d’avoir violemment agressé un homme âgé de cinquante deux ans, dans une rue du quartier juif de Prague, sous prétexte qu’ils «détestent les sionistes».
Après avoir longuement frappé leur victime, ils ont entrepris de le lapider «afin de lui faire payer tous les crimes commis par les juifs contre la nation tchèque», ainsi qu’ils l’ont déclaré aux enquêteurs, dès leur premier interrogatoire.


Les trois agresseurs risquent une peine de cinq ans de prison pour «actes xénophobes, hooliganisme, et violences aggravées».
Soulignons que samedi dernier, plus de quatre cents néo-nazis ont convergé vers la Vieille ville de Prague, où il avaient l’intention de défiler «en souvenir de la Nuit de Cristal», lorsque des groupes extrêmement mobiles, composés d’activistes antifascistes, d’anarchistes locaux et de militants antiracistes, ont tendu une série «d’embuscades» aux skinheads, eux-mêmes armés de matraques, de sabres et de couteaux. Selon Pavel Bem, le maire de Prague, qui avait ordonné le «bouclage» du quartier juif, afin d’empêcher toute provocation, ces affrontements ont fait plusieurs blessés dans les deux camps.

Israel Infos

12.11.08

"Nous ne prendrons aucun repos avant que la bannière de l’islam ne flotte sur le 10 Downing Street"

par Annie Lessard, Marc Lebuis

Formation de la jeunesse musulmane dans un quartier de Londres, au nez et à la barbe des autorités : « Il est temps de passer à l’action et de détruire l’Occident. En tant que musulmans, nous ne nous soumettons à aucune loi édictée par les hommes, à aucun gouvernement, à aucun premier ministre. Nous nous soumettons à Allah. Il est de notre devoir religieux de nous préparer à nous soulever contre l’oppression des musulmans et à prendre ce qui nous revient. »

Cet article démontre l’inefficacité des lois sur la propagande haineuse, dont les djihadistes se moquent impunément.



Le djihadisme en Grande-Bretagne semble avoir atteint un seuil inquiétant, hors de contrôle, peut-être même un point de non retour. Lisez : Fuite d’un rapport du renseignement : Des "milliers" de terroristes sont actifs, ainsi que : Au moins 100 terroristes interceptés parmi les étudiants de 3e cycle dans des labos de pointe et aussi : Incitation à la sédition : Un prédicateur en tournée exhorte les musulmans à se soulever contre la nation.



Traduction de : Islamic radicals make mockery of hate laws, par David Cohen, Evening Standard, le 10 novembre 2008

Quelques jours seulement après que la ministre de l’Intérieur Jacqui Smith ait annoncé de nouvelles mesures sévères visant à nommer publiquement et couvrir de honte les extrémistes étrangers, et à les empêcher d’entrer au pays pour inciter à la haine, le prédicateur incendiaire Cheikh Omar Bakri Mohammed lui a fait un pied de nez, révèle le Evening Standard.

Plus de 200 musulmans réunis dans une salle bondée de Tower Hamlets se sont faits dire par l’organisateur Anjem Choudary : « Nous avons une agréable surprise pour vous, un cadeau spécial. Cheik Omar Bakri Muhammad va se joindre à nous en direct du Liban ». Il a ajouté : « En tant que musulmans, nous ne nous soumettrons à aucune loi édictée par les hommes, à aucun gouvernement, à aucun premier ministre – ni Bush ni Brown – non plus qu’à Jacqui Smith. Nous nous soumettons à Allah ».

Choudary qui dirigeait avec Bakri l’organisation fanatique Al-Muhajiroun - tristement célèbre avant son interdiction et dissolution en 2004 pour sa glorification du terrorisme et des attentats du 11/9 - a réchauffé la foule, il y a deux semaines, avec sa propre rhétorique incendiaire.

« Il est de notre devoir religieux de nous préparer physiquement et mentalement à nous soulever contre l’oppression des musulmans et à prendre ce qui nous revient », a-t-il dit. « Le djihad est un devoir et une lutte et une obligation qui repose sur les épaules de chacun de nous. Nous ne prendrons pas de repos avant que la bannière d’Allah, le drapeau de l’islam ne soit hissé sur le 10 Downing Street ».

Sous un fond de bruyantes acclamations de Allah Akbar [allah est grand], il a déclaré : « Il existe trois types de musulmans, ceux qui sont en prison, ceux d’entre nous qui sont sur le chemin de la prison, et les musulmans non pratiquants. Frères et soeurs, si vous ne craignez pas une descente de la police koufar (infidèle) dans votre maison, c’est que vous n’appliquez pas la charia ».

Plus tard, devant une énorme bannière qui exhorte « les musulmans à se soulever contre l’oppression britannique », il a présenté l’étoile de la soirée, Omar Bakri, 50 ans, qui était au Liban. Un écran géant, mesurant six pieds par six pieds, avait été installé pour projeter l’image de l’extrémiste connu sous le nom de « l’Ayatollah de Tottenham ». Son retour au Royaume-Uni a été refusé en 2005 « comme n’étant pas propice au bien public » après qu’il ait exprimé le souhait que les musulmans infligent à l’Occident un 11/9 jour après jour ».



Mais quand un problème avec le lien Internet en direct a empêché la projection de l’image de Bakri, M. Choudary a téléphoné à son collègue et mis le récepteur sur le microphone. La connexion était forte et claire et Bakri a parlé pendant 15 minutes.

Sauf pour un groupe d’hommes âgés portant de longues barbes blanches assis dans la rangée avant, la plupart des 200 hommes présents étaient des musulmans sur la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine, la plupart vêtus de shalwar kameez avec des accessoires occidentaux – des baskets, des capuches et des jackets. A l’arrière de la salle, derrière des cloisons, se tenaient plus de 50 femmes portant des burkas.

« N’obéissez pas aux lois britanniques », a dit Omar Bakri. Il a salué son héros Osama bin Laden pour être un guerrier, et s’est exclamé : « Nous devons nous battre et mourir pour l’islam – c’est le chemin qui mène à Jennah [le paradis] ». Il a dit que les musulmans n’ont pas besoin d’obéir aux lois des hommes et que si quelqu’un leur ordonne de le faire, ils doivent répondre « haut et fort, avec fierté » qu’ils sont musulmans. Il a qualifié les nouvelles lois contre l’extrémisme de « malades ».

Il s’agit effectivement des nouvelles mesures annoncées il y a deux semaines par Jacqui Smith, qui visent à empêcher les « prêcheurs de haine de répandre l’extrémisme au sein de nos communautés ». Pourtant, c’est exactement ce que Bakri faisait, préparant potentiellement la prochaine génération de kamikazes. Et aucun policier en uniforme n’était en vue.

L’assemblée d’une durée de quatre heures, organisée par Choudary via un site Web appelé Islam for The UK (L’islam pour le Royaume Uni), a eu lieu au nez et à la barbe du Conseil de Tower Hamlets dans le Centre communautaire des arts que le Conseil loue pour £ 78 l’heure. Mais ni le Conseil ni la police ni le ministère de l’Intérieur ne semblent avoir réalisé que Bakri était diffusé en direct dans le cœur de Londres.

Est-ce que les organisateurs - et peut-être le Conseil de Tower Hamlets - enfreignaient la loi en permettant à Bakri de prendre la parole ?

Personne ne semblait le savoir. Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré : « Cela ne semble pas couvert par les nouvelles mesures, qui visent seulement à empêcher des individus de venir ici et de prêcher la haine en personne. »

Plus tard, dans une déclaration, le ministère de l’Intérieur a dit : « Le Royaume-Uni est déterminé à empêcher ceux qui propagent l’extrémisme de prêcher des messages violents dans nos communautés, mais il appartient à la police et au Ministère public d’enquêter sur toute violation de la loi ».

Lorsqu’il a été informé de cela, un porte-parole de la police métropolitaine a été complètement déconcerté. « C’est le ministère de l’Intérieur qui fait les lois », a-t-il dit. « Si le ministère ne sait pas si quelque chose est contraire à la loi, alors qui le saurait ? »

Pourtant, bien sûr, la police a le devoir de faire enquête et de décider si les organisateurs devraient être poursuivis.

Choudary, un avocat de 41 ans, - dont on dit que lorsqu’il était à l’Université de Southampton (où il se faisait appeler Andy), il s’adonnait à l’alcool, au cannabis et au sexe avant d’embrasser le fondamentalisme - est le seul qui semble avoir une réponse claire. Il a dit au Standard : « Le gouvernement a décidé que la présence d’Omar Bakri ici n’est pas propice au bien public, mais il n’a été reconnu coupable d’aucun crime et il n’y a pas de restriction empêchant qu’on interagisse avec lui au moyen d’un lien vidéo ou par téléphone. »

Un porte-parole du Conseil de Tower Hamlets a confirmé que l’assemblée avait eu lieu au Brady Arts and Community Centre, une propriété du Conseil située sur la rue Hanbury tout près de Brick Lane. Il a déclaré : « Nous avions contacté la police qui nous a avisé qu’il n’y avait pas de préoccupations majeures concernant l’organisation de l’événement par ce groupe. Nous ne savions pas que Omar Bakri était impliqué, car cela n’avait pas été mentionné sur la publicité annonçant l’événement. À l’avenir, nous allons renforcer nos vérifications en demandant une liste des orateurs, y compris ceux qui communiquent par liens vidéos. »

Mais Ed Husain, co-fondateur de la Fondation Quilliam, un groupe de réflexion contre le terrorisme, dit que Tower Hamlets a longtemps fermé les yeux sur les activités des extrémistes. « Nous ne pouvons nous permettre de laisser Tower Hamlets, où vit la plus importante population musulmane de Grande-Bretagne, devenir un foyer de radicalisme. Les graines de la terreur sont semées à ces événements », a-t-il dit.

Il a également critiqué la police pour sa complaisance. « Il est bien connu que Choudary est le porte-parole de Bakri au Royaume-Uni, et que ce groupe, Islam for The UK, est une faction dissidente d’Al-Muhajiroun et de Hizb ut-Tahrir, qui sont à l’origine de l’extrémisme en Grande-Bretagne. Alors, pourquoi ce groupe n’est-il pas interdit et ses dirigeants, arrêtés ? Exhorter les jeunes musulmans à désobéir aux lois britanniques et à se soulever jusqu’à ce que la bannière de l’islam flotte au-dessus du 10 Downing Street est alarmant et terrifiant ».

L’événement, identifié comme une conférence « pour se lever debout et défendre l’honneur des musulmans », a été publicisé sur plusieurs sites extrémistes ayant des liens avec le site Islam For The UK, qui promeut l’application de la charia en Grande-Bretagne. Au-delà d’un kiosque offrant des currys faits maison et du Coca-Cola pour £ 3 et un présentoir avec des DVD islamiques vendus au prix de £ 2, il y avait une grande salle où le public priait en arabe avant le début de la réunion.

Outre Bakri, il y avait trois autres orateurs : Abu Muaz, chef du Mouvement de la jeunesse salafiste du Royaume-Uni ; Abu Yahya, porte-parole pour les adeptes de Ahlus Sunnah Wal Jama’aah, et Abou Rumaysah, étudiant à la London School of Shariah.

Chacun a parlé pendant 40 minutes, entrecoupé par des clips vidéos de l’Irak, de l’Afghanistan et de Guantanamo conçus pour alimenter le thème victimaire des musulmans opprimés en Grande-Bretagne et en Occident. À titre d’exemple de cette oppression, un orateur a déclaré : « Au Royaume-Uni, les terroristes font 40 ans de prison tandis que les assassins et les pédophiles sont remis en liberté au bout de cinq ans ».

Abu Muaz a critiqué les imams du Royaume-Uni, affirmant qu’ils sont trop souples et tolérants. Il a dit que « les paroles ne suffisent pas » et qu’il était temps de « passer à l’action ». « Vous devez détruire l’Occident », a-t-il déclaré.

Mais le plus provocateur a été le leader étudiant Abu Rumaysah, qui a parlé à la foule comme s’ils étaient des terroristes à l’entraînement. « Supprimez le matériel superflu de votre ordinateur, prenez des précautions pour ne pas attirer l’attention sur vous et préparez votre famille à une descente de la police », a-t-il dit. Il a ajouté qu’ils devraient soutenir les familles des musulmans qui sont arrêtés et que l’Islam ne prendra le pouvoir au Royaume-Uni que si les musulmans sont proactifs et appliquent la charia dans leurs propres communautés.

« Les femmes doivent être couvertes, les hommes coupables de fornication [hors mariage] doivent être fouettés et il faut couper la main du voleur ou de celui qui a enfreint la charia », a-t-il dit.

Quand une femme en burka a demandé comment il pouvait justifier cela alors que l’islam est censé être une religion de paix, la foule s’est moquée d’elle. Mais c’est Choudary qui s’est levé pour la remettre à sa place. « L’islam n’est pas une religion de paix », a-t-il dit. « C’est une religion de soumission. Nous devons nous soumettre à la volonté d’Allah ».

Plus tard, le Evening Standard a demandé à Choudary si le fait d’exhorter les jeunes musulmans britanniques à « se soulever » n’était pas une incitation à la violence ? Il a ri. « Par se soulever je veux dire se lever debout et clamer votre point de vue haut et fort », a-t-il dit. C’était du double langage classique de Choudary. Le public comprend clairement ses intentions. Mais avec l’indécision du ministère de l’Intérieur sur ces assemblées, il semble savoir exactement jusqu’où il peut aller, et s’en sortir impunément.