29.11.08

Honte à ceux qui affichent leur haine d’Israël


LE RABBIN ET SA FEMME DU CENTRE LOUBAVITCH DE BOMBAY

Bombay meurtrie par les attaques terroristes. Des fanatiques massacrent des femmes et des hommes désarmés, là où les mènent des occupations quotidiennes. Ils choisissent délibérement d’attaquer une gare, un hôpital, des hôtels, un centre religieux juif.

Ceux qui vivent dans le quartier du Beit Habad ont tenté de protéger le bâtiment. Ce courage des hommes démunis face aux assaillants.

Ils ont dit non, immédiatement, au risque de leur vie. Des grenades et des tirs pour toute réponse.

Nous ne saurons peut-être jamais leur nom. Morts, anonymes pour nous, dans les rues de Bombay.

Si loin de leur refus, quand l’heure est la peine, un journal suisse affiche son abjection. La revue de presse de TSR.info évoque les attaques de Bombay ainsi que d’autres actualités. Et ose les titrer d’un « Terroristes indiens et fanatiques israéliens ».

Dans sa revue de presse, TSR opère un raccourci hideux entre le drame de bombay et l’activité de groupes religieux en Israël.

Quels fanatiques ? Cet enfant de deux ans ce soir orphelin ? Les Israéliens tués par les terroristes islamistes ? C’est être fanatique que de séjourner dans une ville étrangère, que de se promener dans une rue ?

Quel rapport, quelle ressemblance entre ceux qui mènent des attaques mortelles en Inde, ceux qui méprisent la vie, et certains groupes religieux en Israël ?

Pourquoi ce titre ? Qui faut-il être pour seulement l’imaginer ?

La haine de celui qui a écrit ces mots est donc si forte ? Aurait-il hésité à exprimer sa joie ? Non par décence, mais retenu par la crainte. Celle qu’inspire la loi.

Confondre assassins et ceux qu’ils ont tué, aujourd’hui, les mettre à égalité dans une phrase, choisir le mensonge et l’insulte : en Occident la haine affûte ses mots.

Bernadette Capdevielle
Primo