31.12.08

COMMUNIQUE DU CCJ-93


Réaction du CCJ 93 à la déclaration choquante,inique, intolérable et irresponsable des élus communistes de l 'ADECR de Seine St Denis partisans des islamo-terroristes palestiniens du HAMAS à GAZA



UNION DES CONSEILS DES COMMUNAUTES JUIVES DE L ILE DE France
CONSEIL DES COMMUNAUTES JUIVES DE SEINE SAINT DENIS
8 BOULEVARD SAINT SIMON 93700 DRANCY

LE PRESIDENT
SAMMY GHOZLAN
0609677005

DRANCY LE 31/12/08

Le Conseil des Communautés Juives de Seine Saint Denis tient à exprimer son mécontentement suscité par le communiqué partisan des Elus Communistes et Républicains,de l’ADECR ,relatif au conflit qui oppose L’Etat d’Israel au mouvement terroriste HAMAS à Gaza,et non aux palestiniens.

Nous protestons, nous condamnons ce communiqué qui révèle le parti prix de ces élus, maires, conseil général, de la Seine Saint Denis ,de Plaine Commune, pour les islamo-terroristes au détriment des juifs israéliens .
Ils veulent affirmer leur solidarité avec les seuls habitants palestiniens des villes jumelées avec leurs commune et leur solidarité avec des camps de réfugiés Palestiniens, comme Saint-Denis avec Rafah, Pierrefitte avec Kaladia, Stains avec El Amani, Bagnolet avec Chatila, Aubervilliers avec Beit Jala, La Courneuve avec Bourg El Schamali ou encore le Conseil Général avec Kel Kilia, Jenin et Tulkarem entre autres… et appellent à des rassemblement le Mardi 30 décembre à 18 heures à Montparnasse et le samedi 3 janvier à 15 heures place de la République.

Or,nous constatons que les palestiniens de ces villes, comme ceux de
Ramallah,Betlehem,Jericho,etc ne manifestent pas alors que les français manifestent.
Nous considérons qu’il appartenait à l’autorité palestinienne,et non à Israel d’éradiquer les organisations terroristes palestiniennes, en son sein.

Nous sommes choqués par ces élus qui se parent des habits de la défense des droits de l’homme , pour défendre les seuls palestiniens de Gaza à croire que pour eux,les juifs israeliens ne sont pas des êtres humains.

Ceux qui se sont tus quand les populations israéliennes ont subi pendant 8 ans, des bombardements de missiles ,tuant, blessant, détruisant,y compris durant les prétendues périodes de trèves, ceux qui se sont tus se discréditent aujourd’hui en stigmatisant Israel qui défend sa population et exerce son droit international de légitime défense, en veillant à éviter les civils,qui servent de boucliers aux lanceurs de missiles.

Nous considérons que ces manifestations ne se font pas en soutien au peuple palestinien qui n’est pas visé, mais en faveur du HAMAS , ennemi de l’autorité palestinienne, obstacle à la paix, et dont le but avoué est l’élimination d’Israel .

Nous attirons l’attention de ces elus sur le fait que nombreux sont les dyonisiens juifs révulsés par l’engagement des élus ,parce qu’ils ont des enfants, parents,amis etc,qui vivent à Ashdod, Netivot,Beer Sheva,Ashkelon ….

Nous ne supportons pas que les descendants des survivants de la Shoah soient encore menacés.

Nous tenons à souligner que c’est en raison de leur parti prix, que progressivement, depuis 2000,les juifs ont fui leur commune (Stains, Pierrefitte, Saint Denis, La Courneuve,…) pour résider plus sereinement dans des villes dont les élus ne se livrent pas à l’incitation sans discernement à une solidarité palestinienne qui conduit à la haine d’Israél et pousse à l’acte antijuif.


Parce que la guerre ne peut qu’apporter des malheurs,le CCJ 93 appelle ces élus à plus de raison et plus d’équilibre, pour que la paix tant attendue aboutisse, entre palestiniens et israéliens.

IL FAUT EN FINIR AVEC LA VERMINE TERRORISTE

IL FAUT AUSSI REDUIRE AU SILENCE LA PROPAGANDE PALESTINISTE



ISRAËL GAZA - DESINFORMATION et INTOX DE TSAHAL et du HAMAS : LA GUERRE SE JOUE AUSSI SUR LE NET et SUR YOUTUBE
ISRAELVALLEY


La désinformation est en train de battre son plein lors de la guerre d’Israël contre le Hamas. Ce matin la censure militaire de Tsahal a coupé des interviews en direct.

Cela a été le cas avec l’ex-Maire de Beersheva qui a été coupé sans crier gare. L’ex-Maire, TURNER était en train de décrire l’état de la défense passive dans la ville. Hier soir l’un des principaux éditorialistes israélien du HAARETZ signalait “l’alignment” de toute la presse israélienne qui “adhère aux propos du Gouvernement israélien”.


La TV israélienne est en fait en permanence sous contrôle en temps de guerre. La raison est simple : lors de la dernière guerre du Liban elle avait joué un rôle important dans la débacle médiatique en rajoutant à la cacophonie ambiante.

Sur Internet les israéliens ont compris la leçon. La preuve se trouve dans un excellent article du Le Figaro.fr : “Résumer une guerre en 140 signes. C’est l’exercice inédit auquel s’est livré Israël mardi, avec sa première «conférence de presse citoyenne» sur Twitter. David Saranga, diplomate au consulat israélien à New York a répondu à une rafale de questions d’internautes sur ce site de micro-blogging en plein boom.

Exemples de réponses du consul sur ce site où chacun va à l’essentiel et condense au maximum son message : « Hamas has dclred JIHAD on Isr. ths mns they wll go 2 any xtrme 2 injre IL ctzns. their suiciders r ordrd 2 go actv » (Le Hamas a déclaré le DJIHAD contre Israël. Cela signifie qu’ils utiliseront n’importe quel moyen pour blesser des citoyens israéliens. Leurs kamikazes ont reçu l’ordre de passer à l’action). Ou encore « we R pro nego. crntly tlks r held w the PA tlks on the 2 state soln. we talk only w/ ppl who accept R rt 2 live» (Nous sommes favorables aux négociations. Actuellement, des pourparlers sont en cours avec l’Autorité Palestinienne pourparlers sur la solution des deux Etats. Nous ne parlons qu’avec des gens qui acceptent notre droit à l’existence). Pourquoi cette incursion sur une nouvelle plateforme qui reste largement confidentielle ? Réponse de David Saranga, en jargon Twitter : «Saw debate on Twitter and saw diff ppl w/unreliable info, Felt a good way to put official voice out there». Comprendre : «Vu débat sur Twitter et vu nombreuses personnes avec infos pas fiables, Semble un bon moyen pour faire passer message officiel ici».

Dans les heures qui vont suivre de plus en plus de “faits” vont être inventés. IsraelValley tente de garder la “tête froide” face à une pluie de fausses nouvelles.

Un exemple du côté du Hamas. Selon un site anti-israélien qui n’a pas toujours l’habitude de vérifier ses informations : “Reprise des frappes aériennes ce matin ; Israël largue des bombes sismiques d’une tonne sur la zone de tunnels à Rafah”. Cette information n’a pas du tout était mentionnée dans la presse israélienne.

BON A SAVOIR : Une arme sismique est une bombe utilisant une technologie nucléaire ou en partie qui permet de frapper à forte profondeur afin de détruire des bunkers souterrains.

Elle peut aussi être employée pour provoquer des ondes de choc sismiques après une explosion en profondeur afin de détruire les bâtiments sur des dizaines de kilomètres de diamètre.

France/ Le sens des proportions


Ce qui est "disproportionné", ce ne sont pas les opérations israéliennes à Gaza, mais la réaction officielle française.


PAR Michel Gurfinkiel.

« Une réaction disproportionnée ». Ce sont les termes que le président français, Nicolas Sarkozy, a employés pour décrire les opérations israéliennes contre le Hamas, l’organisation terroriste qui contrôle Gaza. Nombre de ses concitoyens lui retourneront le compliment. Il est « disproportionné », en vérité, de condamner l’Etat hébreu quand il remplit ses obligations premières, qui sont d’assurer la sûreté physique de son territoire et de sa population.

Gaza est-il occupé par Israël ? Non : les Israéliens se sont retirés de cette enclave, jusqu'au dernier d’entre eux, en 2005. Le Hamas gouverne-t-il Gaza de façon légitime ? Non : cette confrérie armée y a pris le pouvoir en 2007, à l’issue d’une guerre civile contre l’Autorité palestinienne. Le Hamas se livre-t-il depuis près de deux ans à des agressions systématiques contre Israël ? Oui. Bombarde-t-il sans relâche, et de façon aveugle, les localités civiles du Sud-Ouest israélien ? Oui. A-t-il enlevé un soldat israélien, Guilad Shalit, en territoire israélien, et le retient-il en otage, ce qui constitue un crime contre l’humanité ? Oui. A-t-il unilatéralement annoncé que la trêve qu’il observait depuis quelques mois était rompue ? Oui. Affiche-t-il comme l’un de ses buts politiques la destruction de la république et de la société israéliennes ? Oui. Dans ces conditions, Israël a absolument le droit de faire la guerre au Hamas et de le détruire. Et ses opérations militaires sont plus urgentes, plus nécessaires, mieux fondées, plus légitimes, que la plupart des opérations militaires françaises actuelles, y compris celles qui se déroulent en Afghanistan. La France n’a sans doute pas tort d’intervenir sur des « théâtres extérieurs » pour y défendre ses intérêts à long terme et les valeurs du monde libre. Mais il n’en va pas, à très court terme, de son existence en tant que nation ou de la vie même des Français. A Gaza, c’est au contraire l’existence d’Israël et la vie de chaque Israélien qui sont en jeu. A très court terme.

Pourquoi Sarkozy, qui a si souvent exprimé des sentiments pro-israéliens, adopte-t-il aujourd’hui une position si négative ? Pourquoi cherche-t-il soudain à se distinguer des Etats-Unis, qui ont souligné la responsabilité du Hamas et réaffirmé le droit d’Israël à se défendre ?

La première explication, c’est qu’un président ne travaille jamais seul. Il a un entourage. Il a des conseillers. Il s’appuie sur une machine d’Etat. Mais dans le cas de Sarkozy, ces amis ou ces commis viennent pour la plupart de la droite gaulliste ou de la gauche tiers-mondiste : deux milieux où l’anti-israélisme est de règle. Le meilleur des présidents s’use à ce jeu. En Amérique, Ronald Reagan avait été ainsi « rééduqué », pendant l’été 1982, par l’aile pro-saoudienne de son administration. Mais celle-ci comportait aussi une aile pro-israélienne, qui sut reprendre de l’ascendant dès 1983. Rien de tel, malheureusement, dans la France de la fin des années 2000 : Sarkozy, par rapport à Israël, est – ou a longtemps été - presque seul de son espèce.

La seconde explication, qui ne fait que compléter la première, c’est que le président tient de plus en plus compte, ou que son entourage lui conseille de tenir de plus en plus compte, de la communauté islamique française. Elu sur un programme d’identité nationale et de refus d’une immigration incontrôlée, il a mis en place, dès son arrivée au pouvoir, une politique « multiculturelle » et « multiethnique » qui se situe pratiquement à l’opposé. La « discrimination positive » est l’un des aspects de ce nouveau cours. L’ouverture aux pays arabes et africains, à travers l’Union pour la Méditerranée, en est un autre. Il était fatal d’en arriver à une forme ou une autre de soutien à la cause palestinienne, notamment sous l’aspect « humanitaire » qu’elle est censée revêtir à Gaza.

La troisième explication, c’est que Sarkozy cède peu à peu, comme presque tous les hommes politiques français, au mirage d’un « rôle planétaire ». Cela implique de prendre des positions « fortes » dans tous les conflits et toutes les crises : même sans en avoir réellement les moyens. L’Elysée et le Quai d’Orsay s’attendent à tort ou à raison, à des pressions américaines sur Israël dès le 20 janvier. Ils sont tentés d’anticiper sur ce mouvement. Quitte à promettre en même temps aux Israéliens de « garantir leur sécurité ». Mais la France est elle réellement prête à faire la guerre à un Iran nucléaire si celui-ci menace Tel-Aviv ? Poser cette question ultime, c’est ramener le débat à ses vraies… proportions.


© Michel Gurfinkiel & Hamodia, 2008

LES TRAITRES DE LA KNESSET


La Knesset, en fin de compte, apporte son soutien au gouvernement israélien, à l’exception notoire des députés arabes du Parlement. L’un d’entre eux, Ahmed Tibi, affirme qu’« Ehud Barak tente de remonter dans les sondages en vue des élections, en décomptant les morts à Gaza ». Deux députés arabes ont été sortis de force de l’hémicycle pendant le débat.

par Samuel Flatto-Sharon
AROUTS SHEVA

L’ambassadeur d’Israël Daniel Shek sur France Inter





L’ambassadeur d’Israël Daniel Shek a confirmé qu’une cessation des violences n’était pas à l’ordre du jour, mais qu’elle était envisageable si le Hamas rendait les armes : Un cessez-le-feu ne doit pas être écarté, mais il est conditionné par l’arrêt des tirs de roquettes, a fait valoir l’ambassadeur d’Israël en France, Daniel Shek.

"J’ai dit que l’objectif (était) le rétablissement d’une vie normale pour la population civile israélienne. Un des moyens sans doute possibles théoriques (...) c’est un arrêt des hostilités", a-t-il déclaré sur France Inter.

"Si le Hamas arrête de tirer et peut tenir un engagement à long terme de le faire, je ne vois pas de raison qu’Israël ne soit pas disposé à revenir à cette option", a-t-il ajouté.

Interrogé sur le bilan humain "disproportionné" de l’opération militaire israélienne, il a estimé que cela se justifiait par "l’ampleur de la menace" du Hamas.

"La proportionnalité dans le droit international n’est pas une équation mécanique (...) cela se mesure par l’ampleur de la menace venant du Hamas contre 500.000 Israéliens", a dit Daniel Shek.

BEER SHEVA TOUCHEE, TSAHAL MOBILISE 2500 RESERVISTES


Beer Shéva cible des roquettes

Les terroristes palestiniens ont tiré au moins deux roquettes Grad contre Beer Shéva mardi soir, ajoutant les quelque 250 000 habitants de la capitale du Néguev au cercle des localités menacées par les tirs du Hamas. D’après la Défense passive, ce sont quelque 800 000 personnes qui sont ainsi en danger.

L’une des Katiouchas s’est abattue sur un jardin d’enfants, qui fort heureusement à cette heure de la journée était vide. Un incendie a éclaté et le jardin d’enfants a été sérieusement endommagé. Deux passants ont été commotionnés par l’explosion. Une autre roquette de type Grad s’est abattue dans une zone inhabitée de Beer Shéva, sans faire de blessés.

Entre 21:00 et 22:00, les terroristes palestiniens ont fait montre de leurs capacités balistiques en tirant plusieurs salves de roquettes. Des obus ont atterri dans les régions de Sha’ar HaNéguev et Sdot Néguev. Deux roquettes Kassam ont atteint Ashkelon et l’un des projectiles a légèrement blessé une personne qui a été touchée par des éclats. Ofakim a également essuyé des tirs de roquettes. Plus tôt mardi, la ville de Kiryat Malakhi a également rejoint les villes menacées par le Hamas, lorsqu’une roquette s’est abattue dans la région.

Les responsables des forces de sécurité estiment à plus de 2 000 les roquettes qui sont encore en possession des terroristes palestiniens, malgré l’opération de l’armée de l’Air israélienne.

C’est au moment où les roquettes ont atteint Beer Shéva, qui n’a jamais connu une telle situation, que le cabinet de sécurité s’est réuni pour examiner une proposition du ministre français des Affaires étrangers, Bernard Kouchner, de faire une pause de 48 heures dans les attaques.

En attendant une décision a ce sujet, Barak a demandé aux ministres l’autorisation de mobiliser 2 500 réservistes supplémentaires pour se préparer à une éventuelle incursion terrestre dans la bande de Gaza.

par Yael Ancri
AROUTS SHEVA

30.12.08

Les masques tombent : la ligne de démarcation séparant la Syrie et l’Iran de l’Egypte et d’Arabie, passe par Gaza et prend Israël en étau




Après Hassan Nasrallah, la Syrie appelle les Egyptiens à rééditer le coup d’Etat de juillet 1952


par Khaled Asmar - Beyrouth
MédiArabe.Info

Les masques sont en train de tomber, l’un après l’autre, laissant apparaitre les détails du scénario dessiné par le Guide de l’axe irano-syrien, l’Ayatollah Ali Khamenaï, et dont la réalisation est confiée à Hassan Nasrallah qui se revendique "soldat dans l’armée de Wilayat Al-Faguih", et à la direction du Hamas. Malheureusement, ce scénario, doté de milliards de dollars investis dans le Hezbollah et le Hamas depuis des années, prend en otage les civils, tantôt Libanais, tantôt Palestiniens, et toujours Israéliens.

Les sorties médiatiques du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, les 28 et 29 décembre, appelant les Egyptiens à se mobiliser contre leur régime et pour soutenir Gaza, font partie de ce scénario machiavélique visant à déstabiliser le pouvoir du Caire. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou Al-Ghaïth, n’a pas mâché ses mots en considérant les positions de Nasrallah comme « une déclaration de guerre faite à l’Egypte ».

Aujourd’hui, ce fut le tour du responsable des Relations extérieures du parti chiite qui se prétend libanais, Nawwaf Al-Moussaoui, d’enfoncer le clou. Sur « Al-Manar », Moussaoui a riposté ce matin aux propos d’Abou Al-Ghaïth, estimant que « Hassan Nasrallah exprimait les sentiments de 99% des Egyptiens, alors que Abou Al-Ghaïth n’exprimait que les avis de Condoleezza Rice et Tsipi Livni ». Auparavant, le N°2 du Hezbollah, Naïm Qassem, avait crié haut et fort, « à l’attention du monde entier », que « le choix définitif de son parti était celui de la résistance, dans toutes ses formes. Il en va de la résistance armée, mais aussi culturelle, politique, éducative et économique. Une résistance qui continuera à mettre en échec le plan américano-sioniste pour la région ». Rappelons que Hassan Nasrallah avait lâché, au détour d’une phrase, que « ce qui se déroule aujourd’hui dans la région était conforme aux ordres du Guide Khamenaï, que Dieu protège ».

Pour que le scénario soit complet, et pour que le dernier masque tombe définitivement, le quotidien syrien « Al Watan », propriété de Rami Makhlouf (cousin de Bachar Al-Assad), remet aujourd’hui une nouvelle couche, s’en prenant à l’Egypte et à l’Arabie saoudite, « deux pays qui complotent contre les Palestiniens ». « Al Watan » a invité les Egyptiens à « se libérer des comploteurs qui poignardent la cause palestinienne depuis 1948, et à réaliser un coup d’Etat semblable à celui de juillet 1952 mené contre le roi Farouk ».

A travers cette mise en scène médiatique, l’axe irano-syrien et ses prolongements libanais (Hezbollah et alliés) et palestiniens (Hamas et Jihad islamique), envoient la population palestinienne de Gaza dans le fournil. Peu leur importe le nombre de tués. Comme le Hezbollah l’avait déjà fait au Liban en 1996 et 2006, les Palestiniens souhaitent - voire pourraient provoquer - des massacres à grande échelle semblables à ceux de Qana, afin de les exploiter et de forcer Israël à cessez-le-feu. Ainsi, après avoir sacrifié des milliers de civils libanais, les metteurs en scène utilisent aujourd’hui les civils palestiniens à Gaza, pour parvenir à leur objectif égyptien. Dans ce jeu macabre, les civils israéliens sont constamment impliqués.

Pour l’instant, Israël a réussi à limiter les erreurs et à éviter de toucher massivement des civils (une cinquantaine sur 360 morts selon l’UNRWA). Mais ce sont cinquante morts de trop, qui ont déjà mobilisé les Chiites en Arabie, où des accrochages sont signalés entre les forces de l’ordre et les manifestants. Ils ont également mobilisé au Yémen, où des manifestants ont investi et saccagé le consulat d’Egypte à Aden en guise de protestation contre la politique de Moubarak. Quant aux Egyptiens, ils ont compris les enjeux stratégiques qui les menacent. Les quelques manifestants sont restés très discrets, hier, en observant des sit-in sur les trottoirs. Mais ceci ne les a pas empêché de vomir littéralement Hassan Nasrallah, relayant ainsi la presse égyptienne qui l’a mis à nu et l’a réduit à son strict rôle de « petit soldat (rat) dans l’armée iranienne ».

Ainsi, le monde arabe a compris, enfin, la vrai nature du Hezbollah. Mais un grand risque subsiste : si, sous la pression de l’opinion publique, Israël arrête ses opérations de « nettoyage » de Gaza, le Hamas s’en sortira grandi, et tous ceux qui l’ont critiqué, avec le Hezbollah et leurs maîtres syriens et iraniens, recevront un « retour de manivelle dans la gueule », et se mettront à la merci de l’hégémonie iranienne. Pour éviter un tel scénario, tous les pays arabes laissent faire Israël mais estiment que le temps lui est compté. C’est ainsi que la ligne de démarcation entre les deux camps risque de s’installer à Gaza, en prolongation de celle qui existe au Liban.

Pour éviter de périr entre deux feux, Israël a probablement, et pour la première fois, un intérêt hautement stratégique à rompre son alliance qui ne dit pas son nom avec la minorité alaouite syrienne, et d’éradiquer la direction du Hamas établie à Damas. Faute de quoi, l’hégémonie iranienne l’emportera sur la « Takkiya » alaouite avant de « rayer Israël de la carte ». Hassan Nasrallah l’a rappelé hier : « ce ne sera que question de temps ».

Khaled Asmar

KAREN LA PERFIDE....


KAREN LA PERFIDE

SELON Karen Abou Zayd Israël aurait lancé son offensive sur Gaza pendant une trêve informelle de 48 heures.
Karen Abou Zayd, membre de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) est une menteuse payée par l’UNRWA pour répandre sa haine….

Voici un relevé des informations diffusées les jours précédents prouvant que les terroristes n’ont jamais cessé leurs tirs de roquettes et d’obus

Vendredi 26 décembre 2008
Plus de 20 roquettes nocturnes

Au cours de la nuit de jeudi à vendredi plusieurs dizaines de Qassams et obus de mortier, tirés du nord de la bande de Gaza se sont abattus sur la région d’Eshkol. L’un des projectiles a atterri à proximité d’un bâtiment abandonné, en provoquant des dégâts matériels mais aucun blessé n’est à déplorer.
Selon plusieurs responsables sécuritaires des localités où sont tombées les roquettes, les habitants ont, pour la plupart, passé la nuit dans les abris.

http://ashomer.blogspot.com/2008/12/revue-de-la-presse-israelienne_26.html


jeudi 25 décembre 2008
Sud d'Israël : Pas d'accalmie en ce jeudi 25 décembre.

Une nouvelle journée de guerre semble s'annoncer sur le front sud israélien.
Quatre obus de mortier ont déjà été tirés en début de matinée par des terroristes palestiniens depuis la Bande de Gaza.
Ils se sont abattus dans la zone du terminal frontalier de Nahal Oz.
Des bâtiments ont été endommagés mais aucun blessé n'est à déplorer.
Dans la journée de mercredi, ce sont 68 roquettes et obus de mortier qui se sont abattus sur le Néguev occidental depuis la bande de Gaza. 57 personnes ont été commotionnées dont 31 enfants. De nombreux dégâts matériels ont été constatés.

http://ripostesefarade.blogspot.com/2008/12/sud-disral-pas-daccalmie-en-ce-jeudi-25.html


Jeudi 25 décembre 2008
Feu vert à Gaza

Tsahal a obtenu le feu vert mercredi pour mener une série d'opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza, après plus de 60 tirs palestiniens d'obus de mortier et de roquettes Kassam et Katioucha dans le Néguev.

http://sefardi.over-blog.fr/article-26121452.html


Mercredi 24 décembre 2008
Les tirs de roquette ne s'arrêtent plus

Des terroristes palestiniens ont tiré mercredi matin quatre roquettes Qassam depuis la bande de Gaza sur le Néguev occidental. Deux d'entre elles ont atterri en plein air dans la région de Shaar Haneguev tandis qu'une troisième est tombée sur la côte au sud d'Ashkelon. La quatrième a explosé à l'intérieur des Territoires palestiniens.

Près de huit coquilles de mortiers et deux roquettes ont été lancée depuis la bande de Gaza sur Israël dans la nuit de mardi à mercredi. Une des coquilles a touché une maison d'un kibboutz du Néguev occidental. L'attaque n'a fait aucun blessé.

http://ripostesioniste.blogspot.com/2008/12/les-tirs-de-roquette-ne-sarrtent-plus.html

Important communiqué de Tsahal



Source : IMRA

L’armée de l’air et la marine israéliennes ont attaqué des dizaines d’objectifs du Hamas dans la bande de Gaza, au tout début de la matinée de ce mardi.

Au nombre de ces objectifs figuraient trois bâtiments faisant partie d’un complexe du gouvernement du Hamas dans le quartier de Tel Al-Hawa, des camps d’entraînement du Hamas et des postes avancés, des positions tenues par les forces navales du groupe islamiste, un véhicule transportant un stock de missiles Grad, des lance-roquettes, une usine de fabrication d’armes et des sites utilisés comme quartiers généraux par des cellules terroristes.

Depuis lundi, deux civils et un soldat de Tsahal ont été tués et quelques civils et soldats, blessés, par des tirs de mortiers.

En tout, plus de 70 missiles et obus de mortiers ont été tirés depuis la bande de Gaza durant ce laps de temps.

En raison des attaques incessantes de missiles contre les villes d’Israël, le commandement du Front Intérieur de Tsahal a révisé et étendu ses directives d’urgence pour mardi : elles incluent désormais toutes les agglomérations situées dans un rayon de 30 kilomètres de la bande de Gaza.

Ces instructions appellent à fermer toutes les écoles, à limiter à 100 le nombre de personnes par abri fortifié et à empêcher tous les attroupements extérieurs.



Traduction : Menahem Macina


Mis en ligne le 30 décembre 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

Iran-Gaza : Un mouvement sunnite accuse les mollahs de trahir l’Islam



Abdol-Ghafour Riggi

Le régime avait annoncé la capture de tous les chefs du groupe séparatiste baloutche de Jundallah qui est financé par Washington. Alors que le mouvement est réellement touché et son chef en fuite, il a réussi à porter un coup terrible au régime par un audacieux attentat au camion piégé dans la pure tradition du Hezbollah.


Lundi à l’aube, Abdol-Ghafour Riggi (ci-dessous), un des frères du chef du mouvement, a foncé avec un camion chargé d’une tonne de C4 vers les grilles d’accès de la caserne où se trouve le centre du commandement commun de l’ensemble des forces armées basées dans la région Sistan et Baloutchistan. Il est arrivé au point nommé pendant la prière matinale, cérémonie qui précède le briefing hebdomadaire entre le représentant du guide suprême et 4 commandants locaux des Pasdaran de la brigade des garde-frontières, et des brigades Fath, Rassoul Akram et Mersad.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Selon le communiqué du mouvement publié quelques minutes plus tard, le martyr Abdol-Ghafour aurait réussi à détruire tous les bâtiments du commandement central tuant par la même occasion plus de 150 officiers des Pasdaran parmi lesquels pourraient figurer les commandants des garde-frontières et des brigades Fath, Rassoul Akram et Mersad (brigades qui opèrent dans tout le sud-est iranien). Le groupe appelle le régime à retirer ses troupes ou s’attendre à d’autres actions de ce genre.

C’est le plus grand attentat jamais perpétré contre les Pasdaran. La radio américaine Farda, librement diffusée en Iran, a annoncé la nouvelle. Le régime a dû reconnaître les faits. Cependant, il minimise le nombre des victimes (6 morts, 22 blessés), mais néanmoins, il ne communique guère sur le sujet car l’affaire ne se résume pas à une bombe !

En effet, dans son communiqué, les Jundallah - soldats de Dieu- affirment avoir lancé cette attaque punitive en réponse à la démolition par les Pasdaran de l’école coranique sunnite Azim Abad de la ville de Zabol, démolition à la suite de laquelle les Pasdaran auraient profané des exemplaires de Coran trouvés sur place en jetant certaines pages dans les dépôts des eaux usées de la ville.

Cette accusation inédite tombe comme par hasard au moment où le régime des mollahs se pose en leader du monde musulman en lutte contre Israël et des dirigeants arabes jugés au mieux complaisants au pire complices. Et voilà qu’un groupe répondant au doux nom de Jundallah, soldats de Dieu, l’accuse de profaner le Coran, ce qui est incompatible avec le leadership de l’Ouma.

C’est la réponse de Washington à l’exploitation faite par les mollahs du drame de Gaza pour s’imposer dans le rôle du patron de la rue arabe ou encore l’arbitre de la région. Téhéran a cherché à s’affirmer dans ce double rôle (terroriste et médiatique) afin de pousser Washington à accepter une entente selon les intérêts iraniens, Washington qui a besoin d’une entente stratégique avec l’Iran, mais avec des clauses favorables aux intérêts américains, a riposté sur le même terrain avec l’accusation de la profanation du Coran et surtout cet attentat contre l’un des lieux les mieux gardés du régime.

L’ennemi a frappé les Pasdaran, cette milice dont la charte précise qu’elle a été créée non pas pour préserver l’intégrité territoriale du pays, mais la sécurité du régime. En s’attaquant à cette force chargée de la sécurité du régime, les Américains ont porté la menace jusqu’au cœur du régime. Ils pourraient recommencer au Kurdistan ou les autres zones frontalières iraniennes rendues instables par la gestion répressive des mollahs et grâce à des fonds américains fournis à des groupes armés comme le Jundallah. On comprend donc la discrétion du régime, partagé entre la dénonciation d’un attentat ou le désir de ne pas démoraliser ses troupes et peut-être provoquer des désertions.

Téhéran avait frappé fort en montant une machination machiavélique contre le principal allié des Etats-Unis dans la région, l’Egypte, en l’accusant dans ses médias arabophones de complicité avec Israël. L’Amérique a trouvé une réponse non moins forte avec cette menace profonde contre l’image régionale du régime et aussi sa sécurité intérieure.

Ce soir, le régime des mollahs se bat sur plusieurs fronts : à Gaza, en Iran (contre Jundallah) ou encore au sein du pouvoir.


www.iran-resist.org

29.12.08

Pendant les "génocides", la désinformation continue




MSF a publié la semaine dernière (22 décembre 2008) son classement des pires crises humanitaires de l’année 2008. Les pays les plus touchés sont par ordre décroissant la République Démocratique du Congo (RDC), la Somalie, l’Irak, le Soudan, l’Ethiopie, le Myanmar, le Zimbabwe et le Pakistan. Le même jour, Ahmedou Ould Abdallah, l’envoyé de l’ONU en Somalie déclarait que le pays vivait un « génocide qui ne dit pas son nom et qui a sacrifié des générations entières ».


Le fait est que depuis le début de la guerre civile en 1991, 300 à 500.000 personnes sont mortes.

Enfin, la Somalie à la Une !

Aujourd’hui, le président somalien Abdullahi Yusuf Ahmed a démissionné presque spontanément après 4 ans d’un pouvoir plus clanique que présidentiel. Officiellement, il s’en va parce qu’il n’a pas pu "ramener la paix" dans son pays.

Le fait est que celui-ci connaît une crise politique majeure qui paralyse les institutions et dont les violences atteignent un degré qu’on n’avait pas vu depuis le début de la guerre civile, il y a 17 ans.

"La majorité du pays est désormais contrôlée par les islamistes", a reconnu M. Yusuf.

Ce n’est sûrement pas l’application de la charia (lire l’article Chaperon rouge et petits poussahs) qui va améliorer le sort des Somaliens, dont la moitié ne subsiste que grâce à l’aide humanitaire.

Si Abdullahi Yusuf Ahmed n’avait pas démissionné le 29 décembre, qui aurait entendu parler de la dramatique situation de son pays ?

Pourtant, trois cent mille à cinq cent mille morts sur une population estimée à dix millions d’âmes, ce n’est peut-être pas un génocide, comme l’estime l’ONU, mais c’est en tout cas une tragédie humanitaire.

Pourtant aucune manifestation n’est organisée à Paris pour protester contre le drame somalien. On ne peut pas être partout : il y en a eu deux ce week end pour exiger l’arrêt des représailles israéliennes contre le Hamas.

Au Paris des manifs, les borgnes sont rois

À Paris, la plus importante des deux manifestations a réuni un peu plus d’un millier de personnes. Beaucoup de panneaux en arabe et quelques-uns en français : « Halte au massacre des innocents », pouvait-on lire. Quels innocents ?

Les enfants de Sderot et d’Ashkelon bombardés quotidiennement par le Hamas ? Non ! Il s’agit des 300 artificiers du Hamas dont les corps vêtus d’uniformes sont montrés en boucle sur les télévisions arabes. Pas sur celles de l’Hexagone, étrangement. Chez eux, ce sont des combattants. Chez nous des victimes. On a les héros qu’on peut…

À Madrid, ils étaient plusieurs centaines rassemblés devant l'ambassade d'Israël, avec des pancartes surréalistes: "Israël, génocide".

Ne vous réjouissez pas, la planète Pacifix n’a pas encore été touchée par le bon sens. Il ne s’agissait pas de mettre en garde le peuple juif contre le Hamas dont la charte proclame que tout musulman doit participer au jihad pour l’extirper de la terre d’islam. Non, les manifestants considéraient que la mort de 300 soldats tués après des semaines d’agressions armées contre l’Etat voisin représentait un génocide.

EuroPalestine faisait manif à part, rassemblant entre 150 et 300 personnes, selon la police ou les organisateurs. « Nous sommes tous Palestiniens », « Shoah à Gaza », « Israël terroriste, Europe complice », scandaient notamment les manifestants.

Même quand on a, en d’autres temps, scandé « CRS-SS », on ne peut donner quitus aux adeptes de la lapidation qui comparent la mort de 300 miliciens dans des combats à celle de 6 millions de civils, femmes, enfants, vieillards inclus, la moitié d’un peuple, industriellement déportée et exterminée.

Et les Somaliens, dans tout ça ?

Voyons, leurs victimes sont mille ou deux mille fois plus nombreuses que les Hamasniks. Ce n’est donc pas une question de quantité.

Ils sont à 99% civils alors que les arroseurs arrosés du Hamas sont en uniforme. Ce n’est donc pas non plus une question de qualité.

Serait-ce le fait que les victimes appartiennent aux disciples de Mahomet, les sempiternels humiliés de la planète ? Non plus : les Somaliens ont été convertis de force, mais ils peuvent aujourd’hui présenter patte blanche à l’entrée du paradis d’Allah.

Pourrait-on imaginer que la couleur de peau des Africains n’est pas étrangère à l’indifférence dans laquelle ils meurent par milliers sans que les pacifistes de la rive droite ni même de la rive gauche (de la Seine) ne se réunissent pour protester ? Quel horrible soupçon ! Qui ne tient, heureusement pas la route après le déferlement d’Obamania qu’a connu notre pays.

Alors quoi ?

Il ne reste plus que la différence entre les troupes : d’un côté des miliciens islamistes qui exterminent des milliers d’Africains jugés musulmans trop tièdes, de l’autre une armée qui effectue des tirs ciblés sur les arsenaux de ses agresseurs et en tue 300. Oui, mais une armée composée de Juifs !

Vous croyez que c’est pour ça, Mâme Michu ? Remarquez, Tsahal, c’est un nom pas catholique !

Liliane Messika
© Primo

LA VERMINE TERRORISTE SERA BIENTOT RAYEE DE LA CARTE ?



Des gardes frontières égyptiens bloquent des Palestiniens qui tentent de quitter Gaza et de passer en Egypte via le point de passage de Rafiah.
Photo: AP , JPost


Les leaders du Hamas dans la bande de Gaza, dont Ismaïl Haniyeh, se sont tous réfugiés sous terre par peur d'être éliminés par Israël. Trois jours avant pourtant, ce sont les mêmes qui se vantaient ne pas craindre la mort et être "honorés" de rejoindre la marche des "martyrs" palestiniens.

Actuellement à Gaza règne une impression générale selon laquelle le compte à rebours de l'effondrement du régime du mouvement islamique a commencé.

Une question se profile donc à l'horizon : quel parti palestinien pourra combler le vide laissé par le gouvernement du Hamas ?



Les Gazaouis en fuite

Par K. A. TOAMEH



Des centaines de Gazaouis sont passés illégalement dans le Sinaï dimanche, évitant les coups de feu des policiers égyptiens qui tentaient de les arrêter.

Un garde frontière égyptien a été tué lors d'échanges de tirs entre les forces de sécurité et les personnes qui fuyaient. Des témoins affirment que des Palestiniens ont été blessés par des tirs. Ils ont été transportés vers des hôpitaux égyptiens.


Après avoir réussi à passer de l'autre côté de la frontière, les Gazaouis ont accusé l'Egypte de collaborer avec Israël. Le Caire répond en condamnant les incitations à la haine de la part du Hamas et les Frères musulmans envers le régime du président égyptien.

Les habitants de Gaza ont commencé à fuir vers le Sinaï peu après le début des frappes israéliennes sur les tunnels souterrains entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Craignant qu'une opération massive de Tsahal n'entraîne la fuite de milliers de Palestiniens vers l'Egypte, les autorités du Caire ont renforcé les mesures de sécurité près du point de passage de Rafiah 24 heures avant l'attaque des tunnels.

Mais sous la pression de la rue, Moubarak a décidé de rouvrir dimanche sa frontière pour permettre la livraison de nourriture et de médicaments à Gaza.

Par ailleurs, le Caire et l'AP ont nié les accusations selon lesquelles ils avaient donné le feu vert à Israël pour attaquer l'enclave palestinienne contrôlée par le Hamas.

Un chef militaire du Jihad islamique et son fils tué dans un raid israélien


AFP - Jack Guez


Deux responsables du groupe radical Jihad islamique, dont un chef militaire, son fils et deux de ses gardes du corps, ont été tués lundi dans une nouvelle attaque aérienne israélienne dans la bande de Gaza, ont indiqué des sources médicales et des témoins.


Ziyad Abou Teir, 35 ans, son fils et ses deux gardes du corps ont péri dans ce raid, devant la maison de ce responsable du Jihad, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les mêmes sources.

De mêmes sources, un autre cadre du Jihad islamique, blessé dans le raid, a succombé à ses blessures à l'hôpital.

Cinq membres de la famille d'Abou Teir ont aussi été blessés dans l'attaque.

Abou Teir était l'un des principaux chefs de la branche militaire du Jihad islamique dans le sud de la bande de Gaza, selon le groupe.

Plus de 320 Palestiniens ont été tués depuis samedi dans la bande de Gaza dans des attaques aériennes israéliennes visant principalement des cibles du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire.

LA MARINE ISRAELIENNE EN ACTION


Opération ''Plomb durci'' :
la marine israélienne a bombardé plusieurs objectifs à Gaza durant la nuit. Depuis dimanche soir, Tsahal a attaqué une quarantaine de cibles du Hamas dans tout le territoire côtier.


(Guysen.International.News / 2008-12-29 08:43:00 ISRAEL)

Fatwa saoudienne appelant à faire couler le sang des israéliens « où qu’ils soient ».


Par Yann

Preuve que le conflit israélo-palestinien est pour les musulmans bien plus qu’un conflit entre ces deux parties. Sinon, comment expliquer ce patent mélange des genres dans lequel le représentant d’une religion (en l’occurrence un imam saoudien bien en vue) a l’idée saugrenue de pondre un édit religieux appelant les fidèles d’une religion (en l’occurrence, les adeptes de la religion de paix™) à faire couler partout dans le monde et de façon indiscriminée le sang des citoyens de l’une de ces deux parties ? Le cœur du conflit israélo-palestinien, la raison pour laquelle la situation n’a de cesse de pourrir depuis plus de 60 ans, ce n’est rien d’autre que la haine tenace que voue l’islam aux Juifs. Et cette fatwa est là pour nous le rappeler.

Une question (qui ne vise pas à dresser un parallèle avec la situation actuelle à Gaza, les cibles d’Israël étant non pas la population civile palestinienne, mais les membres du mouvement nazislamiste du Hamas) : imaginerait-on curés, prêtres et rabbins promulguant des édits appelant à faire couler le sang des adeptes de la religion de paix™ à chaque fois que ceux-ci oppriment les croyants des autres religions, c’est à dire de façon continue partout où ils sont majoritaires ? Encore une belle preuve du singulier message d’amour et de paix de l’islam que cet appel religieux au meurtre.

Un imam saoudien a prononcé aujourd’hui une fatwa appelant les musulmans à attaquer les Israéliens partout dans le monde en représailles aux attaques israéliennes dans la bande de Gaza, qui ont fait près de 300 morts.

“Tous les intérêts et tout ce qui est lié à Israël constituent une cible légitime pour les musulmans où qu’ils soient“, selon cet édit religieux mis en ligne par Cheikh Aouad al-Qarni.

Les Israéliens “doivent devenir des cibles. Leur sang doit être répandu tout comme le sang de nos frères en Palestine a été répandu“, ajoute l’imam dans ce document diffusé sur le site Islam Online.

Source : Le Figaro

28.12.08

Grèce - Un auteur néo-nazi convaincu de culpabilité



La cour de justice Grecque a condamné l'auteur néo-nazi d'un ouvrage antisémite à 14 mois de prison avec sursis, dans le premier cas de cet ordre en Grèce. Constantine Plevris a été convaincu de culpabilité pour avoir incité à la haine et à la violence raciale dans son livre "Les Juifs – Toute la Vérité".
Dans son livre composé de 1400 pages, Plevris glorifie Hitler et appelle à l'extermination des juifs. Il se déclare "un Nazi, un fasciste, un raciste, un antidémocrate et un antisémite. Les juifs sont les ennemis mortels et méritent le peloton d'exécution."
"Hitler est uniquement critiqué pour n'avoir pas nettoyé l'Europe des juifs. Apres cela, l'histoire de l'humanité l'accusera
Hitler) de n'avoir rien fait pour nettoyer l'Europe des juifs, bien qu'il aurait pu le faire", écrit l'auteur.
Moses Costantinis, le Président de la Communauté Juive de Grèce, a témoigné à la court de justice qu'après la publication du livre, les attaques contre les juifs se sont accrues.
Les avocats de la défense ont dit que leurs clients étaient persécutés pour avoir librement exprimé leur opinions. La Communauté Juive a vu le procès comme un examen clé de la détermination des autorités Grecques de traiter d'antisémitisme et le deni de l'Holocauste.
Le Conseil Central des Communautés Juives de Grèce ont fait paraitre la déclaration de presse suivante: "Concernant la décision de la Court d'Appel d'Athènes de condamner K. Plevris, le Conseil Central des Communautés Juives de Grèce exprime sa satisfaction de la décision de la Court qui a condamné de manière efficace le racisme moderne et le nazisme dans toutes ses formes. Cette décision est un paramètre instrumental dans le combat continuel et incessant de la société et l'humanité contre le barbarisme et le racisme, l'antisémitisme et le fascisme."
Mr. Plevris, qui a l'intention de faire appel, a déclaré que s'il était condamné, cela prouverait que les juges étaient "achetés par les juifs."
Avec Plevris, l'éditeur et le journaliste du journal hebdomadaire d'extrême-droite "Elefteros Kosmos" ont également été déclaré coupables.
Après que le livre est été publié en mai 2006, Le Moniteur d'Helsinki Grec (GHM) a immédiatement porté plainte contre lui sous le cadre de la loi contre la discrimination. Mais un avocat local a réussi a faire tomber les charges de discrimination et le livre a été accusé d'une offense moins grave de dissémination de faux faits.
L'Organisation antinazie de la Grèce et l'organisation centrale – le Conseil Juif Central de Grèce (CJBG) a porté plainte pour obliger le procurateur régionale d'accepter les charges de discrimination.
Le procès a commencé de manière chancelante après que le procurateur local, L. Lazaros a fait en sorte que le GHM et le CJBG soient retirés du procès, déclarant que nul individu juif n'était en danger immédiat et que les deux organisations n'avaient aucune revendication légale. Les trois juges ont accepté l'argument de Lazarakos.
Le procurateur régional a également surpris la court quand il a appelé le livre "une recherche scientifique" et a demandé l'acquittement de tous les defendants. Mais la court a décidé à deux contre un de condamner Plevris. Ceci a été le premier procès en Grèce sur les charges d'incitation dernièrement introduites dans la loi Grecque, sous le couvert de la loi antidiscriminatoire de 1979.

Cet article provient de Greek News

http://www.greeknewsonline.com

La connexion pour cet article est:

http://www.greeknewsonline.com/modules.php?name=News&file=article&sid=7819

Israël mobilise des milliers de réservistes



AFP

JEUSALEM, 28 déc 2008 (AFP) -
Israël a décidé de mobiliser des milliers de réservistes, a annoncé dimanche un haut responsable du gouvernement, alors qu’Israël a menacé de lancer une offensive terrestre dans la bande de Gaza.

Ehoud Barak : Tsahal va étendre ses opérations



En préambule de la réunion ministérielle hebdomadaire, le ministre de la Défense Ehoud Barak, a déclaré : “Les élèves ne reprendront pas cours. Tsahal va élargir ses opérations, autant que nécessaire”.




Les tirs de roquettes connaissent une escalade sans précédent.


Lors du démantèlement du Goush Katif, beaucoup de voix s’élevaient pour expliquer le danger d’un abandon de cette région stratégique. Beaucoup mettaient en garde contre le “cadeau” fait aux Palestiniens d’une marge de manœuvre et d’une liberté d’agression élargies.

Tous les responsables de ces décisions criaient quant à eux aux “oiseaux de mauvaise augure”, arguant qu’au contraire, ce retrait contribuerait à la sécurité d’Israël … La réalité actuelle prouve hélas le contraire.

Ce matin (dimanche), Ehoud Barak a expliqué que les congés de la fête de Hanouka se prolongeraient dans les localités juives jouxtant la bande de Gaza, au-delà de mardi, date normalement prévue pour la reprise scolaire. “Tsahal va accentuer et étendre ses opérations, autant qu’il sera nécessaire. Nous soutenons les citoyens pour leur endurance et leur promettons un rétablissement de la situation“. Le ministre de la Défense a prévenu tous les responsables municipaux des localités juives proches de Gaza, d’une annulation complète des manifestations prévues pour la fin de Hanouka.

De plus, les différents examens prévus dans les écoles d’Ashkelon, pour les épreuves d’hiver du bagrout (baccalauréat) ont été reportés. Les élèves scolarisés dans les établissements spécialisés ne reprendront pas non plus demain lundi. Le ministère de l’Education a d’ailleurs fait savoir qu’il mettrait à disposition plus de 300 enseignantes soldates, chargées d’assurer des activités dans des espaces de refuge spécialement aménagés pour la protection de la population.

Le Hamas persiste dans son intransigeance


« Nous ne nous inclinerons que devant Dieu et nous ne renoncerons pas à la Palestine » C'est en ces termes que le Premier ministre du gouvernement Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, Ismail Haniyeh, a réagit à l'opération israélienne.

L'un des porte-paroles de l'organisation islamiste, Faouzi Barhoum, a quant à lui assuré que le Hamas « resistera jusqu'à la dernière goutte de sang ».

A Damas, le chef du bureau politique du Hamas a appellé au lancement d'une « troisième Intifada ».

Du côté de l'Autorité palestinienne, le president Mahmud Abbas « condamne » ce qu'il appelle une « agression ».
Au cours d'une visite en Arabie Saoudite, Mahmoud Abbas a affirmé que « rien ne justifiait » les raids de l'aviation israélienne sur la bande de Gaza.

Pour sa part, Khaled Mechaal a appelé à une troisième Intifada contre Israël.
Dans une interview à la chaîne de télévision Al Jazira, le chef du bureau politique du Hamas à Damas a exhorté les Palestiniens à se soulever contre Israël.

Il a préconisé une ''intifada militaire contre l'ennemi sioniste'' et ''une intifada pacifique sur le plan intérieur''.

Opération «Plomb durci» : avant les éditos…



Avant le déchaînement habituel auquel ne manqueront pas de se livrer nos éditorialistes dans les prochains jours pour fustiger l’attaque «disproportionnée» israélienne dans la bande de Gaza, quelques repères simples doivent être rappelés :

1) En août 2005, Gaza est devenu «judenrein», c’est-à-dire vidée de toute présence juive. Autrement dit, depuis cette date, on ne peut plus à la fois être juif et vivre dans la bande de Gaza. Rappelons que, dans le même temps, Israël est accusé d’être un Etat raciste et de pratiquer une «politique d’apartheid». Rappelons encore que les Arabes israéliens bénéficient strictement des mêmes droits civiques que les Juifs. Rappelons toujours que les femmes arabes israéliennes ont été les premières à bénéficier du droit de vote. Rappelons enfin qu’un Arabe israélien a la possibilité de devenir député à la Knesset et d’y œuvrer pour la destruction de l’Etat qui l’héberge, le nourrit et le protège. C’est le cas d'Ahmed Tibi, d’Azmi Bishara et de nombreux autres.

2) Après le départ des «Juifs» - comme on dit en bon gazaoui – aucune infrastructure juive, agricole ou autre, n’a été conservée. Il y a eu une volonté délibérée de toutes les détruire et ce dans un seul but : ne pas donner la moindre chance de prospérité à une population qu’il fallait impérativement maintenir dans la misère sous peine de risquer de diminuer le niveau de haine anti-israélienne.

3) Sans la moindre raison politique, tactique ou stratégique, les roquettes se sont mises à pleuvoir sur le territoire israélien à partir de la date de cette évacuation. Visiblement, le désœuvrement et le chômage ne réussissaient pas aux «activistes palestiniens» – comme on dit, cette fois, en novlangue AFPienne –

4) La trêve de six mois était stratégique pour le Hamas qui y trouvait son seul moyen de reconstituer ses forces pour mieux frapper Israël par la suite. Il ne l’a d’ailleurs jamais respectée, bombardant Sderot et Ashkelon de plusieurs tirs de mortiers et fusées Qassam chaque jour depuis deux mois. Les islamistes l’ont finalement rompue officiellement le 19 décembre, faisant passer leurs «bombardements artisanaux» à l’échelon industriel. Israël a prévenu avant et après cette rupture qu’elle ne pourrait indéfiniment faire preuve de retenue. On ne peut pas dire que l’Etat hébreu ait fait preuve de malice ni de perfidie dans cette opération.

Au fond, et c’est cela que nous devons saisir, nous Occidentaux peu au fait de cet «Orient compliqué» : le Hamas a presque obtenu ce qu’il voulait. Il souhaitait des images de corps déchiquetés, exhibés sans la moindre pudeur, des panaches de fumée au-dessus de la ville, des mères éplorées, des enfants dont les vies sont foutues, des foules haineuses appelant à une «juste vengeance». Il n’a été récompensé qu’en partie puisque, cette fois-ci, la proportion de civils touchés s’avère particulièrement faible.

Sans cette allégorie de la mort, le Hamas n’est rien. Le plus triste dans cette affaire, c’est qu’il ne s’agit pas seulement du Hamas. C’est du «peuple» palestinien dans son ensemble qu’il est question. Ou plutôt des pauvres «Arabes de Palestine» à qui on a fait croire qu’ils étaient un peuple. L’histoire de l’instrumentalisation politique de ces populations depuis Nasser jusqu’à Arafat serait trop longue à décrire dans ce court article.

Maintenant, les médias, les politiques du monde entier ont le choix : tomber dans le panneau ou pas.

En reprenant leur sempiternelle rhétorique à propos du «cycle de la violence», de la nécessité d’un «règlement juste du conflit», de l’appel au calme des «deux parties», quand ils ne se contenteront pas d’une condamnation pure et simple d’Israël, ils permettront de sauver la face et de donner l’impression d’œuvrer pour la paix.

Alors qu’ils ne feront qu’entretenir une illusion, une illusion mortelle, responsable, depuis soixante ans, de milliers de morts.

Curieux tout de même que personne ne se pose la question. Pourquoi aucune «recette», aucun plan de paix n’ont marché depuis soixante ans ?

Et s’il y avait un intrus dans l’équation ?

Jean-Paul de Belmont © Primo, 28 décembre 2008

ÉCONOMIE ISRAËL: L'ÉTAT D'URGENCE ÉCONOMIQUE EST PROCLAMÉE DANS UN PÉRIMÈTRE DE 20 KM AUTOUR DE LA BANDE DE GAZA


Par Jacques Bendelac à Jérusalem
israelvalley

OPÉRATION “PLOMB DURCI”:
le ministère de la Défense a déclaré “l’état d’urgence” dans un périmètre de 20 km autour de la bande de Gaza.

Conséquence immédiate : dorénavant, c’est le Commandement de la Protection civile qui prend en main la vie quotidienne des habitants de la région sud-ouest du pays.

C’est aussi le commandement civil de Tsahal qui décidera du déroulement des activités économiques.

D’ailleurs, le Commandement de la Protection civile est le seul corps de Tsahal qui a appelé ses réservistes samedi, dès le début des opérations militaires.

Comme il est prévu dans les situations de guerre, le plan “Melah” a été immédiatement déclenché. “Melah” est l’acronyme hébreu de l’expression “économie en état d’urgence”. L’objectif est de limiter au minimum la paralysie économique de la région tout en garantissant l’approvisionnement en produits et services de la population civile.

Le plan “Melah” va donc permettre de donner la priorité aux activités économiques vitales de la région et de garantir le bon fonctionnement des industries militaires concernées. Il permet aussi de coordonner l’activité des municipalités conformément aux instructions des autorités militaires.

Pour parfaire le dispositif, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi a signé, dans la nuit de samedi à dimanche, un décret visant au bon fonctionnement des “entreprises vitales”; ce décret permettra, en cas de besoin, de réquisitionner les salariés à toute heure de la journée.

Pour l’instant, les conséquences économiques de cette offensive militaire sont limitées à la région frontalière avec la bande de Gaza. Mais la paralysie pourrait s’étendre si les manifestations de solidarité font tache d’huile sur la Cisjordanie et chez les Arabes d’Israël.

Quelques heures après le début de l’opération à Gaza, des Palestiniens ont manifesté dans différentes villes de la Cisjordanie; dans les quartiers Est de Jérusalem, les commerçants ont entamé une grève générale.

L’économie d’Israël va être aussi influencée par l’évolution de la situation politique intérieure.

La campagne électorale va être modifiée et réorientée en fonction des événements. Dorénavant, l’accent sera mis sur les questions sécuritaires au détriment des enjeux économiques et sociaux.

Jacques Bendelac à Jérusalem

27.12.08

Les Palestiniens sont sacrifiés par le Hamas au profit de l’Iran


Le pot de terre contre le pot de fer : 210 morts et 750 blessés à Gaza. Les Palestiniens sont sacrifiés par le Hamas au profit de l’Iran, son principal bailleur de fonds


La cause palestinienne reste très lucrative, mais le sang palestinien est très peu cher
par Khaled Asmar - Beyrouth
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L’heure de vérité semble sonner. Israël a longtemps prévenu le Hamas que sa patience avait des limites et qu’il ne tolèrera pas les provocations quotidiennes. Mais le Hamas semble avoir un autre calcul. Les islamistes sacrifient la population pour exploiter le martyre de Gaza contre les régimes arabes modérés.

C’est en tout cas l’avis de plusieurs commentateurs des médias arabes. La télévision « Al Arabiya » passe en boucle des images insoutenables du « massacre de Gaza », mais précise que les frappes ont visé les permanences du Hamas et des forces de sécurité du ministère de l’Intérieur du gouvernement démis, responsables des tirs de roquettes sur les localités palestiniennes. Une académie de la police a été touchée de plein fouet pendant la cérémonie de promotion de nouveaux policiers, dont une grande partie a été déchiquetée par les raids israéliens. Le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, a précisé aujourd’hui que l’opération n’était qu’à son début, et que le temps d’éradiquer le Hamas était venu.

Les provocations palestiniennes semblent ainsi justifier l’intervention musclée de Tsahal, après plusieurs avertissements israéliens et des appels des pays arabes au Hamas le sommant à la retenue, en vain. L’opération de ce samedi, pourtant « jour de repos sacré dans le judaïsme », comme l’a rappelé la correspondante d’« Al Arabiya » à Gaza, Hanane Al-Misri, prouve que le Hamas n’a pas les moyens de faire face à la puissance militaire israélienne, et que les dirigeants du mouvement islamiste palestiniens ont un autre calcul : ils cherchent à exploiter le « martyre » de Gaza pour embarrasser les régimes arabes modérés, et plus particulièrement l’Egypte.

En effet, une action concertée avec les Frères musulmans (FM) égyptiens n’est pas exclue, d’autant plus que le Guide des FM, Mohammed Mehdi Akef, vient de justifier la politique iranienne dans la région, et de critiquer le régime égyptien. Embarrassé, le Caire vient de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv en guise de protestation contre les raids israéliens. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou Al-Ghaïth, a dénoncé « le Hamas qui a tiré plus de 60 roquettes sur Israël, la veille de la visite de Tzipi Livni au Caire, pour empêcher la médiation égyptienne d’aboutir à une trêve ».

Ainsi, il apparait que le Hamas joue le jeu de l’Iran, comme l’avait fait le Hezbollah en juillet 2006 au Liban, dans l’objectif de détourner l’attention sur Gaza pour occulter d’autres événements qui se préparent. En 2006, la guerre du Liban provoquée par le parti de Dieu, avait permis à l’Iran de gagner plusieurs mois avant que l’Occident ne traite son dossier nucléaire et n’impose des sanctions, et à la Syrie de retarder la mise en place du Tribunal international pour juger les assassins de Rafik Hariri.

Aujourd’hui, le même scénario semble se reproduire, avec, en prime, l’affaiblissement des régimes modérés. Ce qui permettrait à l’Iran de conforter ses positions et de mieux négocier son programme nucléaire et à repousser toute attaque militaire israélienne ou américaine. Rappelons que le 26 décembre, plusieurs missiles avaient été découverts au Sud-Liban, pointés vers l’Etat hébreu. Ils étaient prêts à être tirés. Les factions palestiniennes basées au Liban ont démenti toute implication. De ce fait, il pourrait s’agir d’une action concertée entre le Hezbollah et l’Iran, visant directement les négociations de paix israélo-syriennes. Le président syrien Bachar Al-Assad venait en effet de confirmer les souhaits de son régime de négocier directement avec Israël, sous l’égide du parrain américain. Ce qui menacerait l’Iran et le Hezbollah. D’où la surenchère et l’escalade du Hamas et du Hezbollah visent à empêcher toute progression du processus de paix.

Enfin, le paradoxe est de taille : autant la cause palestinienne est très lucrative pour ceux qui en font un commerce (Iran, Syrie, Hezbollah), autant le sang palestinien est peu cher, y compris pour le Hamas.

Khaled Asmar

GAZA : Raids israéliens sanglants


Des dizaines de raids entamés au même moment. L'aviation israélienne a lancé samedi une attaque massive contre des installations du Hamas dans la bande de Gaza, faisant de nombreuses victimes. Au sein de la ville de Gaza, les appareils israéliens ont attaqué simultanément au moins trente cibles, a précisé un responsable des services de sécurité palestiniens. Selon un responsable des services de sécurité du Hamas, l'aviation israélienne a également étendu ses attaques à l'ensemble de la bande de Gaza où la plupart des quartiers généraux des services de sécurité et de la police ont été bombardés. Au moins 155 Palestiniens auraient été tués dans ces raids, a annoncé la radio du Hamas, qui ajoute que plus de 200 personnes pourraient avoir été blessées.

"Nous appelons toutes nos troupes à venger par la force les opérations de l'ennemi" israélien, a aussitôt lancé un porte-parole du Hamas dans un message diffusé par sa radio. Une riposte qui ne s'est pas faite attendre. Toujours selon la radio du Hamas, des dizaines de roquettes ont en effet été tirées de la bande de Gaza contre Israël en représailles, provoquant la mort d'une personne, une civile israélienne, dans la ville de Netivot, dans le sud du pays.

"Nous n'avons pas quitté Gaza pour y revenir"


De son côté, l'armée israélienne a justifié les raids, destinés, selon elle, à "stopper les attaques terroristes de ces dernières semaines contre les agglomérations civiles israéliennes". Un porte-parole de l'armée a souligné : "Nous avons prévenu la population civile de la bande de Gaza de nos attaques, et le Hamas qui s'abrite au sein de cette population est le seul responsable de la situation". Les dirigeants israéliens ont, à maintes reprises, averti ces derniers jours qu'ils voulaient intervenir militairement pour faire cesser les tirs de roquettes et d'obus de mortier depuis la bande de Gaza qui se sont intensifiés depuis la fin, le 19 décembre, d'une trêve de six mois entre Israël et le Hamas négociée par l'intermédiaire de l'Egypte.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui annoncé avoir entamé des "contacts urgents" avec de nombreux pays pour faire cesser les attaques israéliennes, qu'il qualifie d'"agression lâche". L'Egypte a pour sa part décidé de renforcer sa frontière avec la bande de Gaza.

Quant à savoir si ces raids massifs pourraient présager un retour de Tsahal à Gaza, le président israélien réfute par avance cette option. Shimon Peres s'en était expliqué dans une interview recueillie avant les raids et publiée par le quotidien saoudien Asharq al-Awsat : "Il n'y aura pas de guerre. Nous n'entrerons pas à Gaza et il y a d'autres méthodes" pour "faire cesser les tirs de roquettes. Nous n'avons pas quitté Gaza pour y revenir".

BOMBARDEMENTS DE GAZA


Par Daniel Rouach en Israël
israel valley

12h 45 heure d’Israël. BREAKING NEWS AUTOUR DE GAZA LES HABITANTS ISRAELIENS SONT DANS LES ABRIS AMBIANCE DE GUERRE EN ISRAËL. LA TV PASSE EN DIRECT DES IMAGES DES BOMBARDEMENTS DE GAZA. EN RAISON DE LA CENSURE MILITAIRE LES ISRAELIENS UTILISENT COMME SOURCE LA CHAINE de TV ARABE A JAZEERA.

IsraelValley : Une attaque aérienne massive a bien eu lieu contre des installations du Hamas dans la bande de Gaza. La radio israélienne KOL ISRAEL change de ton ce matin. Les israéliens se réveillent donc ce Shabbat avec la nouvelle du jour : la guerre contre le Hamas passe à la vitesse supérieure.

Environ 30 missiles ont été lançés ce matin sur Gaza. Des destructions massives ont eu lieu selon des témoins. Plus de 100 morts ont été annonçés du côté palestinien.

Selon nos informations provenant de Jérusalem, “Israël lance ce matin une offensive sur Gaza pour détruire les bases du Hamas”.

Israël n’a pas l’intention, pour l’instant, d’envahir la ville avec des chars. Shimon Peres vient de le confirmer.

26.12.08

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Sécurité
Plus de 20 roquettes nocturnes
[© Flash90] Au cours de la nuit de jeudi à vendredi plusieurs dizaines de Qassams et obus de mortier, tirés du nord de la bande de Gaza se sont abattus sur la région d’Eshkol. L’un des projectiles a atterri à proximité d’un bâtiment abandonné, en provoquant des dégâts matériels mais aucun blessé n’est à déplorer.
Selon plusieurs responsables sécuritaires des localités où sont tombées les roquettes, les habitants ont, pour la plupart, passé la nuit dans les abris.

Diplomatie
Vœux de Noël désavoués
Le gouvernement britannique a désapprouvé le choix fait par "Channel 4" de transmettre à la télévision les vœux de Noel préenregistrés par président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Depuis 1993, "Channel 4" transmet chaque année les vœux d’une personnalité controversée, alors que d’autres chaînes du Royaume-Uni présentent traditionnellement ceux de la Reine Elisabeth.

Un porte-parole du ministère britannique des affaires étrangères a confié au journal "Guardian", que cette démarche était susceptible de porter atteinte à de nombreuses personnes à l’étranger, et affirmé : « Pendant son mandat de président, Ahmadinejad s’est exprimé de façon insultante, et antisémite. Les médias anglais sont certes libres de leurs choix, mais cette décision peut offenser non seulement nos concitoyens mais également des pays amis ».

Ahmadinejad a pour sa part notamment déclaré, de manière vague : « Jésus, fils de Marie, a porté le flambeau de la Justice, de l’Amour de l’homme, luttant contre l’injustice et la discrimination. S’il était vivant aujourd’hui, nul doute qu’il se serait placé aux côtés de ces gens luttant contre les impérialismes irraisonnés qui prônent la conquête».

Indignation également auprès des représentants des communautés juives qui ont accusé cette chaîne «d’avoir fourni une estrade sans précédent, à un extrémiste dangereux qui nie la Shaoh, alors qu’il programme lui-même un génocide supplémentaire, et prétend que l’homosexualité n’existe pas en Iran tandis que les jeunes hommes homosexuels y sont pendus en pleine rue».

Justice
FRANCE : Affaire DRAY
La première secrétaire du PS, Martien Aubry, à dénoncé dans un communiqué «les atteintes à la présomption d'innocence et au secret de l'instruction».
Rappelons que selon la presse française ayant dévoilé plusieurs informations concernant cette affaire, «Tracfin», la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, aurait découvert des mouvements de fonds inexpliqués sur le compte bancaire du député socialiste, d’un montant total de 113.980 €.

D’autres personnalités feraient également l’objet des investigations de la justice, et notamment l’attachée de presse de Ségolène Royal, Dominique Bouissou, ainsi que Marc Rozenblat, ancien président du syndicat étudiant Unef-Id, qui auraient reçu des versements de l’association les Parrains de SOS Racisme.

Etranger
Grave accident au Beth Habad de New-York
[© Flash90] Un chauffeur âgé de 76 ans a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté, jeudi vers 14h45 heure locale, la façade du bâtiment situé à Long Island, où était organisée une cérémonie pour la fête de Hanouka, à laquelle participaient quelque 150 personnes, dont de nombreux enfants.
Quatorze personnes ont été blessés, dont quatre se trouvent dans un état grave. Parmi les blessés six enfants ont été touchés.

Israel Infos

GAZA : LA SURPRISE DE BARAK - ISRAËL EN GUERRE DES MOTS. ISRAËL VA ATTAQUER GAZA : MAIS QUAND ?




Par Daniel Rouach à Ness Ziona
IsraelValley

REPORTAGE et COMMENTAIRES - Je suis en Israël actuellement. Toute la presse, la radio et la TV ne parlent que de ça : une guerre contre le Hamas sur Gaza. La “grande” presse israélienne adore la couleur sang. C’est un fait : les titres sont en rouge écarlate et en lettres majuscules. Une guerre dévastatrice.

BIZARRE. Pourtant de là où je me trouve à quelques kilomètres de Gaza, c’est le silence le plus complet. Avant une guerre, et ceci depuis 1983, en général j’entends les préparatifs : bruits d’hélicoptères, transport de troupes, soldats qui ne passent pas le shabbat à la maison. Et surtout au dessus de la plage de Palmahim une vision d’horreur : des avions portant des bombes qui hurlent au vent. Ma chienne Bellissima en a des cauchemars. Moi aussi.

Hier, la déclaration la plus remarquée a été celle du Chef d’Etat Major de Tsahal. L’équipe de Guysen News a traduit les mots les plus précis : “Les tirs de roquettes sur Israël sont intolérables et ne peuvent plus durer. Nous devons user de toute notre force pour attaquer les infrastructures terroristes dans la Bande de Gaza », a affirmé jeudi le chef d’état-major de Tsahal, le général Gaby Ashkenazy, lors de la cérémonie de clôture du cours de pilotage.

« Tsahal et l’armée de l’air sont prêts à effectuer toutes les missions que le gouvernement lui donnera afin de défendre le pays. Nous agirons avec sagesse et circonspection pour rétablir le calme dans le sud du pays »
, a-t-il ajouté.

J’ai aussi vu à la TV avant hier soir Ehoud Barak s’exprimer dans une émission très suivie. Très souriant et en polo bleu dans un style décontracté de “joyeux Hanoucca” il a tout dit : “Nous allons répondre aux attaques”.

Le journaliste très agressif et à la mode israélienne (dans le privé les journalistes tutoient les politiques, à la TV ils jouent au catcheurs-méchants et aboient comme Bellissima) lui posait des questions pour en savoir plus.

Sa réponse sommaire : “la guerre ce n’est pas un show pour la TV, c’est sérieux, circulez, il n’y a rien à voir”.

Ehoud Olmert a lancé hier un avertissement. Sur Euronews : “Nous n’allons pas permettre au Hamas de continuer ainsi à tirer sur notre population. Nous disposons d’une grande force de frappe, nous sommes capables de causer de gros dégâts. Je me suis retenu jusqu‘à présent, et je m’efforce aussi de dire à mes amis d’attendre.”

CONCLUSION - Israël prépare une belle surprise… Barak ne va pas faire l’erreur de la dernière guerre du Liban. Ce qui est certain : le Gouvernement israélien tente d’agir sans précipitation et fait tout pour éviter les provocations. Pour une fois la presse israélienne détient un impact finalement limité sur les décisions de l’Etat-Major.

25.12.08

Publications antisémites diffusées à Genève et Lausanne: que fait la justice ?



Depuis quelques mois, un pamphlet antisémite titré «Gringoire» est envoyé à des organisations et personnalités juives de Suisse romande. Il s’agit d’envois ciblés expédiés depuis le Valais.

Ce document contient de nombreux passages foncièrement antisémites ou incitant à la haine antisémite ainsi qu’en attestent les passages suivants:




* «(…) le caractère de la race juive diffère absolument du caractère de la race aryenne, en ce que chez cette race, toute chose au monde a une évaluation en argent.
Or, pour le juif, la croix c’est telle somme, l’amour d’une femme du monde c’est telle somme, une vielle savate, c’est telle une autre somme.»
* «(…) Les attaques contemporaines contre les communautés juives sont très souvent le fait des Juifs eux-mêmes. Les exemples sont nombreux (notamment ces dernières années) ou pour créer un sentiment de sympathie les Juifs orchestrent eux-mêmes des attaques avec des slogans antisionistes. Pire encore, les incendies sont le moyen de joindre l’agréable à l’utile, en arnaquant les polices d’assurance (Atavisme oblige)».
* «Les hébreux se caractérisent par des formes déterminées de délits: escroquerie, fausseté, calomnie et surtout usure. Ces données font soupçonner une influence de la race sur la délinquance.»



Le texte comprend d’autres passages tout aussi nauséabonds et violemment antisémites.



La CICAD a déposé, en date du 5 novembre 2008, une première plainte pénale contre le(s) rédacteur(s) et diffuseur(s) de cet ignoble document. Une seconde plainte a été déposée en date du 19 décembre 2008.



Cette affaire n’est pas sans rappeler celle de février 2007. Plusieurs associations avaient reçu depuis le Valais un pamphlet intitulé «Gazette des fous de Dieu, des guignols autoproclamés et autres manches à couilles diplômés».



Ce document comportait, entre autres, un certain nombre d’assertions et caricatures à caractère antisémite:

* à la page 1, en parlant de Pascal Couchepin: «Pinocchio Couchepine [sic], ce ¼ de juif […]»;
* à la page 3 , en parlant de Nicolas Sarkozy: «Il est vrai qu’avec Cécilia sa pétasse youpine […], il est bien accompagné. Ces relations particulières avec le Grand Orient de France et avec les tenanciers de synagogues renforcent sa haine du musulman»;
* à la page 4, sous la photo d’un juif orthodoxe au Mur des Lamentations: «On n’arrête pas le progrès… Pour quelques piécettes un larbin du peuple élu transmet le message à l’éternel».



La CICAD espère que nos autorités agiront avec détermination afin de retrouver le ou les auteur(s) de ce texte, lequel a été diffusé dans une conjoncture particulièrement difficile et nous ne pensons pas que cela soit le fruit du hasard !



Sources: Communiqué de presse de la CICAD - lundi 22 décembre 2008, Tribune de Genève, Le Temps, ATS, 24 Heures, La Liberté, Le Courrier, L'express, L'impartial, 20 Minutes - mardi 23 décembre 2008

Israël inquiet de l’indifférence du monde face à l’Iran



Si les avis sont partagés en Israël sur de nombreuses questions politiques ou autres, toute la population semble unanime lorsqu’il s’agit de l’Iran. En effet, pour tous les Israéliens, de gauche comme de droite, le régime de Mahmoud Ahmadinejad constitue un réel danger pour la stabilité du monde et plus spécifiquement pour l’Etat d’Israël qui est régulièrement la cible des attaques verbales du président iranien.


Sur la scène internationale, cela fait une dizaine d’années qu’Israël tente d’isoler Téhéran et de promouvoir des sanctions internationales à son encontre afin de déjouer ses plans et l’empêcher de développer son programme nucléaire. Mais, environ un an et demi avant que l’Iran ne parvienne, d’après les évaluations des services de renseignements israéliens, à fabriquer sa première bombe, il semble que les efforts d’Israël se heurtent à de nombreux obstacles. Pour de hauts responsables en Israël, leur seul espoir réside dans la baisse du prix du pétrole et la crise économique, qui pourraient entraver les projets des autorités iraniennes.

Ces dernières semaines, rappelle le quotidien Haaretz, des diplomates israéliens ont estimé que “la communauté internationale ne s’opposait que faiblement aux efforts de l’Iran et n’était pas particulièrement motivée pour accentuer la pression sur Téhéran”.

Ils ont indiqué que jusqu’à présent, le Conseil de Sécurité de l’Onu n’avait entériné que trois séries de sanctions économiques contre l’Iran et ont estimé peu probable, dans la conjoncture actuelle, que de nouvelles mesures soient prises prochainement. Au contraire, selon des informations récentes, il apparaît que plusieurs pays occidentaux, comme l’Allemagne par exemple, augmentent leurs échanges commerciaux avec ce pays. Et pendant ce temps, les autorités iraniennes annoncent les progrès de leur programme nucléaire tout en soulignant, bien sûr, qu’elles le développent à des fins pacifiques.

Israël serait surtout inquiet de la politique pratiquée par la Russie qui aide l’Iran à construire sa centrale nucléaire de Bouchehr sans s’émouvoir outre mesure des dangers de ses ambitions nucléaires. Amos Guilad, délégué du ministère des Affaires étrangères israélien, a pu le constater sur place lors de sa récente visite à Moscou. Au cours de son entretien avec le directeur de l’Agence russe de l’Energie atomique Sergueï Kirienko, il a entendu ce dernier lui assurer que les sanctions prises par l’Occident contre l’Iran avaient une connotation politique et n’affaiblissaient pas, bien au contraire, le régime d’Ahmadinejad.

Mais Israël désavoue également la politique de l’Espagne dans ce domaine. En effet, le vice-ministre des Affaires étrangères iranien Mahdi Safari a été accueilli, avec tous les honneurs, à Madrid la semaine dernière par le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Moratinos. Ne tenant pas compte des protestations de l’ambassade israélienne sur place, Moratinos aurait déclaré, à l’issue de cette visite, que son pays souhaitait “resserrer ses liens avec l’Iran”.

par Claire Dana-Picard
arouts sheva

24.12.08

Une quarantaine de roquettes tirées sur le Sud



Apparemment, le gouvernement ne souhaite pas s’engager dans une action d’envergure contre Gaza avant les élections législatives, prévues en février prochain. En attendant, les attaques ont repris de plus belle sur le Néguev occidental, touchant comme toujours Sdérot et ses environs, mais on constate déjà les “progrès” enregistrés par les terroristes, qui parviennent à présent à atteindre d’autres régions, à plus grande distance de la bande de Gaza.


L’une des nouvelles cibles des terroristes est la ville de Netivot, qui subit à son tour les tirs de Gaza. Au total, depuis le début de la matinée, plus de 40 missiles et obus de mortier se sont abattues sur le sud du pays et parmi eux, cinq projectiles ont touché cette ville.

En outre, une roquette a touché de plein fouet une maison située dans une des localités du conseil régional de Sdot Néguev, provoquant des dégâts très importants. Plusieurs habitants sont en état de choc après les explosions. Un obus de mortier a atteint, par ailleurs une usine du conseil régional d’Eshkol. Fort heureusement, on ne déplore aucun blessé dans toutes ces attaques.

La ville d’Ashkelon n’a pas non plus été épargnée: une roquette a frappé la maison d’Avraham Gouetta, qui a raconté au site Ynet ce qui s’était passé : “J’étais en train de prier chez moi lorsque l’alerte Couleur Rouge a retenti. Avant d’avoir le temps de me mettre à l’abri, j’ai entendu une forte explosion à côté de chez moi. Et lorsque je suis sorti, j’ai vu que le projectile était tombé dans la cour de ma maison. Des dégâts ont été causés à un hangar, à la maison et à une voiture qui était garée à proximité”.

par Claire Dana-Picard
arouts sheva