31.1.09

Nouvelle polémique autour de déclarations de députés arabes


Les députés arabes israéliens ont-ils à nouveau « franchi la ligne rouge » ? Jamal Zahalka, Taleb A-Sana et Ahmad Tibi, appartenant aux deux partis récemment réhabilités par la Cour Suprême, Balad et Raam-Taal, ont accordé une interview à l’agence iranienne « Faras News Agency », lors de laquelle ils auraient prononcé des phrases lourdes de conséquences. L’un d’eux aurait avoué (ou confirmé !) que « les Arabes israéliens se considèrent comme une arme démographique au sein de l’Etat d’Israël ». Jamal Zahalka aurait déclaré : « Nous sommes avant tout Palestiniens, et ce qui nous importe, ce sont les intérêts du peuple palestinien. L’agressivité de la société sioniste envers sa minorité arabe vient de la peur de l’arme démographique que nous sommes ». L’agence iranienne a également cité les propos de Taleb A-Sana : « La résistance armée des Palestiniens a désintégré la force de dissuasion de Tsahal. Cette armée que tout le monde pensait invincible s’est montrée faible, et incapable de pénétrer dans le cœur des villes.» Et sans avoir peur de se contredire il rajoutait que « Tsahal a commis des massacres sur la population civile ». Quant à Ahmad Tibi, il a prétendu « qu’Israël n’a pas révélé le nombre exact de ses soldats tués, afin de avoir à avouer son échec lors de l’Opération Plomb Durci. ». Ahmad Tibi, qui n’a plus peur de se montrer favorable au Hamas, a également accusé Abou Mazen « d’être lié à Israël, et d’avoir refusé de prendre parti pour la population de Gaza ».

Suite à la publication de cette interview, les trois députés se sont empressés de nier avoir prononcé de tels propos ( !) : « Nous ne connaissons pas ces journalistes, ils ne nous ont jamais interviewés, et nous n’avons jamais prononcé de tels propos. Ils ont été fabriqués de toutes pièces ! » affirment les députés, qui ont demandé l’interdiction de publier cette interview.

Ils ont raison, qui pourrait imaginer qu’ils soient capables de prononcer de telles paroles ?


par Shraga Blum
arouts sheva

Venezuela: “Juifs dehors!”



L’antisémitisme et l’antisionisme exprimés par le Président Vénézuélien Hugo Chavez, commence à se manifester dans les rues. Des inscriptions “Juifs dehors!” ont commencé à apparaître à certains endroits, notamment sur les murs de synagogues de Caracas.

par Shraga Blum
arouts sheva

30.1.09

A Gaza, des ONG dénoncent la répression du Hamas


OU SONT LES PLEUREUSES PROFESSIONNELLES?

" Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s'ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s'entretuent entre eux. " ( wafa sultan)
LEMONDE.FR avec AFP

AP/Rafiq Maqbool

Le Hamas veut maintenir son emprise à Gaza, obtenue par la force en juin 2007.
A Gaza, le Hamas multiplierait les exactions contre ses rivaux du Fatah, pour maintenir son emprise et écraser toute velléité de contestation après l'offensive israélienne, selon des groupes de défense des droits de l'homme et des victimes de cette répression.

Deux de ces groupes, le centre Addameer et le Centre palestinien pour les droits de l'homme, ont indiqué que des dizaines de membres du Fatah ou des personnes accusées d'être des "collaborateurs" d'Israël avaient été attaqués par les services de sécurité du Hamas pendant et après l'offensive israélienne.

Selon plusieurs témoignages, les islamistes auraient également imposé des "assignations à résidence" à des cadres du Fatah, parti du président Mahmoud Abbas délogé de Gaza en juin 2007. Le porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher Al-Nounou, a démenti à plusieurs reprises ces informations, dénonçant des "mensonges propagés par Ramallah", le siège de l'Autorité palestinienne.
Consultez les dépêches vidéo des agences AFP et Reuters, en français et en anglais.
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"LE HAMAS RÈGLE SES COMPTES DANS LA RUE"

Selon Samir Moussa, un avocat d'Addameer, "il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire pendant et après la guerre. Il y a eu de graves violations des droits de l'homme et des enquêtes doivent être menées". Son ONG affirme avoir recueilli des preuves de l'exécution de dix prisonniers accusés de "collaboration" après la destruction de la prison dans laquelle ils étaient détenus lors d'un bombardement israélien début janvier.

L'un d'eux, Saleh Hajouj, aurait été exécuté devant des médecins et des patients devant l'hôpital Chifa de Gaza, où il avait été transporté après avoir été blessé dans le bombardement. "Les QG de sécurité, les prisons, les tribunaux du gouvernement ont été détruits. Le gouvernement règle donc ses comptes dans la rue", assure Samir Moussa.

Le Front populaire de libération de la Palestine a, lui, dénoncé dans un communiqué vendredi les "pratiques terroristes et répressives des services de sécurité du Hamas". Selon les témoignages, des hommes armés et masqués des services du Hamas se rendent, généralement de nuit, au domicile des personnes jugées suspectes, leur tirent dans les jambes ou les arrêtent.

"ILS ONT OUVERT LE FEU À L'AVEUGLETTE"

L'un d'eux, Oussama Attalah, un enseignant de 50 ans membre du Fatah, a été retrouvé jeudi à la morgue de l'hôpital Chifa. Selon sa famille, il y avait été transporté atteint d'une balle dans le dos. "Des hommes masqués sont venus chez nous mercredi soir. L'un d'eux nous a montré une carte de la sécurité intérieure. Il nous a dit de ne pas avoir peur et qu'ils étaient venus chercher Oussama pour un interrogatoire de routine", a affirmé un parent sous le couvert de l'anonymat.

La famille Najjar a eu une visite similaire le 4 janvier. Des individus masqués sont arrivés vers 19 heures devant sa maison. Hicham Najjar, un partisan du Fatah de 51 ans, a été tué par balles et dix autres membres de la famille blessés, dont une fillette de 7 ans et une femme de 70 ans. "Ils nous ont allongés sur le sol. Quand les femmes sont descendues pour voir ce qui se passait, ils ont ouvert le feu à l'aveuglette", a raconté Ammar, le fils de Hicham.

Expliquer les erreurs stratégiques d'Israël


par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com


Version originale anglaise: Explaining Israel's Strategic Mistakes
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre

Dans un article [paru]plus tôt ce mois-ci « l'incompétence stratégique d'Israël dans la bande de Gaza » j'ai fait trois remarques : que les dirigeants israéliens avaient créé unilatéralement leurs problèmes actuels, que la guerre contre le Hamas signifiait ignorer la menace beaucoup plus grande des armes nucléaires iraniennes , et que le but de donner du pouvoir à Al-Fatah n'avait aucun sens.

Ces arguments ont suscité un tollé de la part des lecteurs qui ont fait des remarques intéressantes qui méritent réponse. Reprenant en les allégeant les questions pour plus de clarté, je réponds à quelques unes d'entre elles ici :

« Votre article était un véritable coup de poing. Avez-vous des stimulants ? »

Le Moyen-Orient est une source de nouvelles presque toujours mauvaises ces jours-ci. Deux rares développements positifs concernent l'économie : En Israël, grâce aux réformes menées par Binyamin Netanyahou, lui-même sevré du socialisme débilitant de ses premières années, le prix de l'énergie a diminué de plus de deux tiers.

« En admettant que vos opinions soient vraies, le titre et le ton de l'article ne peuvent qu'encourager les ennemis d'Israël. Plus de prudence dans le langage aurait été davantage dans l'intérêt d'Israël. »

J'essaie d'émettre des critiques constructives. Même si les ennemis d'Israël trouvent un encouragement dans mon analyse moins que stimulante, je m'attends à ce que cela soit plus que compensé par mon aide aux Israéliens pour réaliser leurs erreurs.

« L'ennemi d'Israël ce sont ses dirigeants traîtres qui intentionnellement sont en train d'œuvrer pour détruire l'Etat Juif et attirer sur la communauté juive un autre holocauste. Refuser de rendre ceci clair et continuer à indiquer l'incompétence est le problème , c'est permettre le leadership donc devenir soi-même un traître ».

Si l'on est traître à Israël en ne voyant pas son leadership comme « travaillant intentionnellement à détruire l'Etat juif, attirant sur la communauté juive mondiale une autre shoah », alors peignez-moi coupable. Je vois la direction incompétente mais pas méchante et encore moins suicidaire.

« Voici une stratégie de sortie de la bande de Gaza : Israël doit louer une bande de terre de l'Egypte pour être utilisée comme zone tampon ».

Idée géniale- excepté qu'il y a zéro chance que le Caire soit d'accord.

« Votre analyse porte tort à Israël comme un acteur indépendant lorsque le gouvernement des Etats-Unis a un rôle majeur en limitant les actions israéliennes ».

J'ai abordé et réfuté cette remarque en ce qui concerne le retrait de Gaza dans « le retrait de Gaza de Sharon fait à Washington ? » mais votre affirmation est plus large que la bande de Gaza et mérite une analyse à grande échelle.

Ma réponse succinte : l'idée que Washington impose de mauvaises idées à une Jérusalem réticente offre un réconfort , puisque cela implique que les dirigeants israéliens savent quoi faire mais ne peuvent pas le faire ; malheureusement , c'est périmé.

Oui, de 1973 à 1993, ce fut en effet le modèle. Depuis les accords d'Oslo, cependant, le leadership d'Israël n'a pas été seulement un complice volontaire de son homologue américain mais il a souvent pris l'initiative- par exemple, Oslo lui-même en 1993 , le retrait du Liban en 2000 , les rencontres de Camp David II en 2000, les négociations de Taba de 2001, et le retrait de Gaza de 2005 ;

Aaron Lerner a résumé cette remarque dans « la pression américaine n'est pas le problème » en faisant valoir que « les initiatives diplomatiques israéliennes ont été presque sans exception, réalisées uniquement avec l'approbation américaine ex-post » puis en donnant

« Et si les éléments les plus efficaces de la société israélienne, les militaires, étaient aux commandes d'Israël ? »

Mais l'armée israélienne a été en grande partie aux commandes depuis la réorientation fondamentale de la dissuasion à l'apaisement qui a eu lieu en 1993- Rabin, Barak et Sharon ont dominé les 16 dernières années, avec de nombreux autres ex-généraux dans la vie publique du pays. En Israël, comme partout dans le monde, le militaires ont tendance à absorber les gauchismes les plus chauds produits par la société civile.

« Ce n'est pas le moment de regarder en arrière et ce n'est pas le lieu de blâmer ; mais il est temps plutôt d'aller de l'avant et de régler le problème. »

L'attribution de la responsabilité pour les erreurs, ce n'est pas seulement une question de pointer du doigt mais il est essentiel de ne pas les répéter .

« Que doit faire Israël maintenant ? »

Dans un autre article de ce mois, « Résoudre le problème palestinien » j'ai souscrit à l'option Jordanie-Egypte, par laquelle le premier prend sur la Cisjordanie et le second sur Gaza.

« Vous demandez "Pourquoi Olmert gaspille cette opportunité de faire face au danger relativement insignifiant du Hamas plutôt qu'à la menace existentielle du programme nucléaire d'Iran ?" La réponse se trouve dans l'article du New York Times du 11 janvier "Les Etats-Unis ont rejeté l'aide pour un raid israélien sur le site nucléaire iranien" , ce qui explique que le gouvernement américain ait empêché les efforts israéliens pour détruire les installations de Natanz »

L'analyse de « jets d'Israël contre bombes iraniennes donne à penser que les Forces de Défense d'Israël ne demandent pas l'approbation des Etats-Unis pour traverser l'Irak ou des munitions des Etats-Unis pour frapper des cibles iraniennes.

« Il est tellement facile de critiquer ; ne pensez-vous pas vraiment que vous pourriez faire mieux ? Si oui, pourquoi ne pas aller en Israël et entrer dans la vie politique là-bas ? »

Un journaliste sportif n'a pas besoin d'être étoile sur le terrain avant de critiquer les joueurs ni un analyste du Moyen-Orient d'escalader la pente glissante de la politique israélienne avant d'offrir l'analyse stratégique. Quant à la légitimité de présenter mes vues tout en vivant aux Etats-Unis, voir « Un américain peut-il commenter Israël ? »

« Que pensez-vous d'autres plans alternatifs, deux appellent à ce qu'il n'y ait pas un Etat palestinien établi et que les Arabes partent et se réinstallent dans le pays de leur choix, autre qu'Israël. L'initiative israélienne est d'un membre de la Knesset par Benny Elon et l'autre est du Sommet de Jérusalem, écrit par Martin Sherman, professeur à l'université de Tel Aviv. »

J'applaudis à ces efforts de la pensée créatrice . Le plan Elon ressemble à mon idée de la Jordanie-Egypte, sauf qu'il se concentre exclusivement sur la Jordanie « en tant que seul représentant légitime des Palestiniens » et il implique la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie, quelque chose que je ne souhaite pas. Les plans du sommet de Jérusalem appellent à un « généreux déménagement et un réinstallation comprise » pour que les Palestiniens quittent les zones contrôlées. Je m'attends à ce que cela trouve peu de preneurs.

« Il y a de véritables leaders en Israël. Pour n'en mentionner qu'un- Moshe Feiglin. Qu'est-ce que vous en pensez ? »

Il apporte des idées importantes au débat israélien mais il n'est pas au plus haut niveau de la vie politique d'Israël. Comme je l'ai dit dans mon article, aussi je ne l'ai pas inclu dans ma généralisation.

« Où est le leader du Likoud Binyamin Netanyahu dans tout ceci ? N'est-il pas un faucon qui rejette l'idée de céder des terres d'Israël, quelle que soit la raison. »

Si je votais dans les élections israéliennes je voterais pour lui, le mois prochain. Cela dit, nous l'avons vu en action en tant que premier ministre entre 1996 et 1999 et je juge son mandat comme un échec ( contrairement à son dernier passage au ministère des Finances qui a été un succès.) En particulier,je me souviens de sa piètre performance vis-à-vis de la Syrie (que j'ai découvert dans un article en 1999 « Le chemin de Damas ; ce que Netanyahu a presque donné. »

Peut-être que Natanyahu a mûri en tant que leader, mais le vieil adage : « Dupe-moi une fois, honte sur vous ; dupe-moi deux fois, honte sur moi. » implique que le likoud pourrait avoir recruté un nouveau visage.

« Maintenant que le général à la retraite Moshe « Bogie » Ya'alon est entré en politique, je crois qu'il y a de l'espoir pour l'avenir d'Israël. »

IDF Ancien chef d'état major le lieutenant-général Moshe Ya'alon rejoint le likoud en novembre 2008 .

J'admire Ya'alon et j'espère qu'il aura un poste important dans le prochain gouvernement. Il est aussi proche que n'importe quel dirigeant israélien pour comprendre les impératifs stratégiques du pays. Par exemple, lorsqu'on lui a demandé sa définition de la victoire, Ya'alon a répondu que cela consistait dans « la profonde intériorisation par les Palestiniens que le terrorisme et la violence ne nous vaincront pas, ne nous feront pas plier . »

Mais quand on examine de près sa principale analyse « Israël et les Palestiniens : une nouvelle stratégie » Ya'alon ne fonctionne pas pour obtenir une telle victoire sur les Palestiniens. Au contraire il veut réformer l'Autorité palestinienne afin qu'elle puisse mieux contrôler le territoire , effectuer la mise en vigueur de la loi, renforcer son autorité judiciaire, acquérir un esprit démocratique et améliorer la qualité de vie de sa population « convalescence économique, état de droit et démocratisation sont des conditions essentielles », écrit-il, « pour la réhabilitation de la société palestinienne ». Il conclut que la réorganisation de la société palestinienne, conformément à ses idées « pourrait facilement servir de fondement à un futur règlement qui permettrait de réaliser certains de ses espoirs qui ont été fixés au . processus d'Oslo » . Je conclus donc que le but de Ya'alon n'est pas la victoire mais une autre tentative de compromis et résolution du style d'Oslo.

« Qu'est-il arrivé aux Israéliens qui ne combattent plus intelligemment ? »

Bonne question. J'ai proposé une réponse il y a une demi-année. Le stratégiquement brillant mais économiquement déficient des débuts a été remplacé par l'inverse. Les cerveaux de génies militaires et des poids lourds politiques des années passées ont apparemment disparu dans la haute technologie, laissant l'Etat entre les mains de nains corrompus , à l'esprit limité.

Mais cela n'explique pas toute la situation qui résulte d'un profond mélange de fatigue et d'arrogance. Les meilleures analyses sont faites par Yoram Hazony , « L'Etat juif : le combat pour l'âme d'Israël » et Kenneth Levin « Le syndrome d'Oslo : illusion d'un peuple assiégé »

«Daniel Pipes devrait tenter de désamorcer les tensions entre Israël et les pays arabes voisins. »

Les tentatives visant à désamorcer les tensions ont été un thème central depuis le kilomètre 101 de 1973 . Elles ont échoué parce qu'elles ne cessaient de contourner une conclusion au conflit israélo-arabe. Je préfère une conclusion décisive qui seule mettra fin au conflit.

ERDOGAN LE COLEREUX !


Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a été accueilli en héros par des milliers de partisans à Istanbul dans la nuit de jeudi à vendredi de retour de Davos (Suisse) où il a quitté brutalement un débat sur le conflit à Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.

Trois mille personnes, selon les chaînes de télévisions, étaient venues aux abords de l'aéroport international Atatürk d'Istanbul, arborant des drapeaux turcs, pour acclamer M. Erdogan.


Les manifestants ont scandé des slogans dénonçant Israël pour son offensive dans la bande de Gaza et chanté en coeur "Nous sommes fiers de toi".

Le Premier ministre turc s'est mis en colère jeudi lors d'un débat public au Forum économique mondial (WEF), quittant la salle en reprochant aux organisateurs de l'empêcher de parler après une longue intervention du président israélien Shimon Peres voulant justifier l'opération de son pays.

"Je ne suis pas un chef de tribu, je suis le Premier ministre de la Turquie. J'ai fait ce que je devais faire", a-t-il dit à la presse avant de saluer les gens venus l'accueillir, selon l'agence Anatolie.

"Je ne peux rester impassible devant ce genre de choses, mon tempérament m'en empêche. Mon devoir est de faire respecter l'honneur de mon pays", a encore souligné M. Erdogan.

"Je ne suis pas issu de la diplomatie, je suis un homme politique", a-t-il ajouté.

M. Erdogan, qui dirige une formation issue de la mouvance islamiste, le parti de la justice et du développement (AKP), a fustigé quasi-quotidiennement l'offensive de 22 jours d'Israël dans la bande de Gaza, au point d'être accusé par une partie de la presse et de l'opposition turques d'être en faveur du mouvement islamiste Hamas, classé comme une organisation terroriste par l'Occident.

Crimes de guerre et crimes de propagande

Ben-Dror Yemini

« Nous allons conquérir Rome puis toute l’Europe. Lorsque nous en aurons fini avec l’Europe, nous irons conquérir les deux Amériques, sans oublier non plus l’Europe de l’Est » . L’orateur – avide de tant de territoires – poursuit en affirmant que tous les Juifs doivent être annihilés.



La voix d’Hitler, les mots d’Hitler, sauf que ces paroles ont été prononcées par le Docteur Yunis al-Astal, du Hamas, membre du parlement palestinien. Le docteur al-Astal et d’autres dirigeants palestiniens ne cherchent pas à cacher leurs opinions touchant l’extermination des Juifs et la domination du monde par l’Islam radical. Leurs discours, rapportés chaque fois que ces personnages apparaissent sur les écrans de télévision du Hamas, sont disponibles sur les sites Internet MEMRI et PMW, en hébreu, en anglais et dans d’autres langues, pour tous ceux qui veulent connaître la vraie nature du Hamas.

L’OTAN aussi a commis des erreurs

Les réfugiés croyaient avoir trouvé un abri. Ils se trompaient. Le raid aérien n’épargna pas leurs vies. Plus de cent d’entre eux moururent. Ce n’est pas là le récit d’un bombardement tragique d’une école de Gaza, mais celui du bombardement de Korisa, dans l’ancienne Yougoslavie. Ces raids furent effectués par des avions de l’OTAN. Et ceci arriva voilà moins de dix ans, le 13 mai 1999. On peut citer d’autres exemples. Le 12 avril, des avions de l’OTAN tuèrent – par inadvertance bien entendu – douze civils. Le 14 avril, ils tuèrent 70 réfugiés. Le 27 avril, seize autres réfugiés furent tués. Le 1er mai, vingt-trois réfugiés moururent dans le bombardement d’un autobus. Le 6 mai, seize autres furent tués par une bombe à fragmentation. Le 19 mai, un hôpital de Belgrade fut bombardé : trois morts. Le même jour exactement, un foyer de personnes âgées fut touché et vingt résidents tués. Le lendemain, onze autres morts. A la même époque, l’ambassade de Chine fut bombardée et un missile dévia de plus de quarante kilomètres pour aller frapper Sofia, la capitale de la Bulgarie. « C’était une erreur, nous sommes désolés » : telle fut la réponse standard du porte-parole de l’OTAN.

C’est ce qui arrive pendant la guerre. C’est triste, c’est malheureux. Et les Européens devraient se tourner, non vers un passé lointain comme le bombardement de Dresde, mais vers un passé récent, avant de pointer contre Israël un doigt accusateur. En effet, Israël n’a pas atteint – et n’atteindra pas – le centième du nombre des innocents tués par des démocraties européennes au cours de guerres justes.

Israël n’a pas à se justifier envers l’Europe

L’Europe a-t-elle changée ? La citation suivante émane d’un rapport du secrétaire-général des Nations unies : « Sur les 8 000 morts en Afghanistan en 2007, 1 500 étaient des civils » . De ces 1 500, la moitié ou les deux-tiers furent assassinés par leurs frères Taliban. Le reste fut tué au cours de divers bombardements, y compris ceux des armées européennes opérant dans la région sous l’égide de l’OTAN. Selon certains spécialistes, les chiffres réels seraient largement plus élevés que ces estimations. En 2008, la situation s’aggrava, et plusieurs milliers de civils furent tués. En fait, chaque semaine, les armées européennes tuent des civils innocents et qualifient ces morts d’ « inévitables » dans le cadre de la lutte contre les Taliban.

Les Israéliens ne doivent aucune explication aux Européens : c’est tout au contraire les Européens qui leur en doivent. Les Taliban n’ont lancé de roquettes sur aucune ville européenne – alors que le Hamas tire sur Israël. Les Taliban ne proclament pas leur volonté de tuer tous les Européens, alors que le Hamas encourage l’extermination des Juifs dans sa Charte et dans les sermons de ses dirigeants. Pourtant, les Européens poursuivent leur lutte en Afghanistan, pour détruire ne serait-ce qu’une branche de l’Islam extrémiste. Tout comme Israël combat le Hamas. Mais la menace constituée par le Hamas est bien plus grande que celle que les Taliban représentent pour l’Europe.

S’il en est ainsi, pourquoi donc, au nom du ciel, les Européens peuvent-ils mener une guerre sur un territoire situé à des milliers de kilomètres de chez eux, tuant des centaines ou des milliers de civils innocents et alléguer que leurs cause est juste, alors qu’Israël ne peut pas en dire autant ? Comment osent-ils ?

Des milliers de combattants Taliban meurent chaque année, pour quelques dizaines de soldats européens. Des centaines ou des milliers de civils meurent en Afghanistan, alors qu’aucun civil ne meurt en Europe. Et c’est vous, Européens, qui voulez nous apprendre ce qu’est l’éthique de guerre et les « réactions proportionnées » ? Parlez-vous sérieusement ?

Le Liban oui et Israël non ?

En mai 2007, un conflit éclata entre l’armée libanaise et un groupuscule, Fatah-al-Islam, dans le camp de réfugiés Nahr-al-Bared, au Liban. Ce groupe constitue une cellule cancéreuse supplémentaire du mouvement mondial du Djihad. L’armée libanaise n’opta pas pour le combat urbain. Elle se contenta de bombarder et de détruire des bâtiments, comme Israël n’envisagerait jamais de faire.

Le chiffre officiel des pertes de l’armée libanaise fut de 168 et plus de 300 réfugiés moururent dans le camp. Certains étaient des combattants, d’autres des civils. Six soldats de l’UNIFIL et deux employés de la Croix Rouge trouvèrent également la mort. Le camp de réfugiés fut ravagé, en ruines. 33 000 des 40 000 habitants de ce camp n’avaient plus de foyer. L’armée libanaise refusa de prendre des risques inutiles. Le nombre de combattants auxquels elle faisait face était pourtant minuscule, certainement beaucoup moins nombreux que les 16 000 terroristes du Hamas se cachant dans les tunnels de Gaza. Si l’armée libanaise avait dû les affronter, il ne resterait plus une seule demeure debout dans la ville – tout Gaza aurait été effacé de la surface de la terre.

Lorsque le Liban affrontait cette ramification de la menace radicale islamique, il était le chéri de la plupart des pays occidentaux et du monde arabe. Il employait des moyens qu’Israël ne penserait même pas à utiliser. La plupart des morts étaient des innocents. Ces terribles spectacles de mort et de destruction, tous disponibles pour les personnes intéressées, ne déclenchèrent pas de manifestations de masse dans les rues de Londres ou de Paris. Bien au contraire, on applaudit le Liban : les Arabes étaient autorisés à « s’occuper » d’Arabes. Pourquoi le Liban serait-il autorisé à employer des mesures brutales pour déraciner cette excroissance de l’Islam radical ? Pourquoi l’Europe est-elle autorisée à parcourir la moitié du monde pour tuer des milliers de combattants et de civils au nom de la même cause anti-Djihad ? Et pourquoi Israël ne pourrait-il en faire autant, alors qu’il affronte une menace autrement plus grave ?

L’importance du petit écran

Dans la lutte entre Israël et le Hamas, il ne saurait y avoir de victoire sans légitimité. Israël n’est pas la Russie en Tchéchènie, ni l’OTAN combattant les Taliban, ni le Liban effaçant tout un camp de réfugiés et étant félicité pour cela. Israël a besoin d’appui. Et Israël peut gagner cet appui grâce à la vérité.

Les responsables israéliens cherchent à faire passer au monde leur message expliquant : que le Hamas est une organisation antisémite appelant à l’extermination des Juifs ; que le Hamas veut dominer le monde ; qu’une « réaction proportionnée » constitue un non-sens absolu, auquel l’Europe n’a pas adhéré dans ses conflits passés ou présents ; que le Hamas est pire que les Talibans ; que l’impact d’Israël sur des spectateurs innocents, aussi tragique soit-il, est moins terrible que celui de l’Europe.

La réticence du monde à accepter ce message a diminué le soutien envers Israël durant les premiers jours de la guerre. Mais ce n’est pas la faute d’Israël. Si le Hamas vient à gagner la guerre de propagande, c’est le monde libre tout entier qui sera vaincu. Nous ne pouvons nous permettre de perdre. La vérité doit l’emporter.

29.1.09

La communauté internationale redoute une reprise du conflit à Gaza



Un Palestinien s'apprête à entrer dans un tunnel reliant la bande de Gaza à l'Egypte, Rafah/Said Khatib AFP

QUI SEME LE VENT A GAZA ? LE HAMAS...
LE HAMAS RECOLTERA LA TEMPETE !!!!

PROCHE-ORIENT -

Israël a répliqué après la mort d'un de ses soldats, blessant plusieurs enfants dans un raid...
Le cessez-le-feu à Gaza est de plus en plus battu en brèche. Depuis l'attaque à l'explosif contre des soldats israéliens à la frontière de la bande de Gaza mardi, tuant l'un d'entre eux, Israël a mené cinq raids aériens, rapporte le site Internet du quotidien israélien «Haaretz» ce jeudi. Tsahal répliquait également à deux tirs de roquette depuis la bande de Gaza sur le sud d'Israël.

Le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, avait prévenu qu'Israël réagirait à la reprise des tirs de roquettes. «Il est clair que nous allons réagir, mais il faut faire preuve de patience et nous n'avons pas envie de dévoiler nos intentions à l'ennemi», a-t-il affirmé, en menaçant les chefs du Hamas à Gaza. «Le tour de chacun d'entre eux viendra.»

Des écoliers blessés

Un raid mené ce jeudi à Khan Younès visait selon «Haaretz» un militant palestinien - Mohammed Uda-Samidi - qui serait à l'origine de l'attaque à l'explosif contre les soldats israéliens mardi. Au passage, plusieurs écoliers ont été blessés.

Tsahal a également bombardé dans la nuit de mardi à mercredi et de mercredi à jeudi des tunnels reliant la bande de Gaza à l'Egypte. Selon l'Etat hébreu, ils sont utilisés par le Hamas pour faire transiter des armes.

«On peut reglisser dans la guerre»

La communauté internationale observe d'un oeil attentif ce regain de tensions à Gaza. «C'est très préoccupant, parce qu'à partir d'un tir de roquettes ou à partir d'une réaction israélienne on peut reglisser dans la guerre», a déclaré Bernard Kouchner à des journalistes en marge du Forum économique mondial de Davos, dans les Alpes suisses.

Le chef de la diplomatie française a salué les efforts de l'émissaire américain George Mitchell, qui devait rencontrer ce jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas après s'être rendu en Israël et en Egypte. Il a notamment plaidé pour la consolidation de la trêve en vigueur depuis le 18 janvier. Mais chaque camp bloque sur les conditions d'une trêve durable.

«Shalit contre l'ouverture des passages»

En recevant George Mitchell mercredi, le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait lié l'ouverture permanente des points de passage de la bande de Gaza au sort du soldat Gilad Shalit capturé en juin 2006 et détenu par le Hamas.

«Nous n'acceptons pas la formule "Shalit contre l'ouverture des passages". Shalit ne sera libéré que dans le cadre d'un échange de prisonniers», a rétorqué le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, lors d'une visite au Qatar.


Catherine Fournier (avec agence)

Tentative de rapprochement Washington-Téhéran



La Maison Blanche.
Par JPOST.FR


La nouvelle administration américaine a choisi de rédiger une lettre de réconciliation adressée à l'Iran et destinée à réchauffer les relations diplomatiques entre les deux pays, en vue de futurs échanges directs entre Washington et Téhéran, rapportait le quotidien The Guardian jeudi.

La rédaction du document aurait commencé au lendemain de l'élection du nouveau président des Etats-Unis, Barack Obama, en novembre dernier. Ce dernier avait reçu message de félicitations de la part de son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

De source diplomatique, le document viserait notamment à modifier le ton employé jusqu'à présent par les Etats-Unis dans leurs échanges avec Ahmadinejad. Obama souhaiterait assurer à Téhéran qu'il ne cherche pas à renverser le régime islamique mais seulement à l'inciter à modifier son comportement.

L'une des versions de la lettre appelle le leader iranien à observer le niveau de vie de ses voisins, bien supérieur, et à considérer les avantages que pourrait amener la reconnaissance de la communauté internationale.

Bien que le caractère du message soit principalement celui de la conciliation, le président américain appelle également son homologue à ne plus promouvoir la terreur.

Une fois complétée, la lettre sera soit envoyée à l'Ayatollah Ali Khamenei soit publiée en tant que lettre ouverte.

Mercredi, un proche conseiller d'Ahmadinejad, Aliakbar Javanfekr, a déclaré que l'Iran ne comptait pas se soumettre aux demandes de l'administration américaine concernant la fin de ses activités nucléaires. "Nous n'avons aucune activité 'non pacifique' à suspendre. Toutes nos activités sont à caractère pacifique et sous la supervision de l'AIEA", a-t-il poursuivi.

Concernant l'évocation d'échanges directs avec Washington, Javanfekr a déclaré : "Nous sommes disposés à discuter, mais à quelques conditions… qui comprennent la fin de la présence militaire américaine en Irak et en Afghanistan."

Plus tôt mercredi, Ahmadinejad a appelé à de "profonds changements" de la politique étrangère américaine - dont notamment la fin du soutien apporté à Israël et des excuses officielles concernant certains "problèmes causés" à la République islamique.

Hésitations au Caire



Par HERB KEINON


L'Egypte ne semble pas disposée à participer à une rencontre internationale prévue mercredi prochain à Copenhague sur les moyens de mettre fin à la contrebande d'armes à Gaza.

Israël a exprimé son souhait, se son côté, de participer à la conférence, initiée par les Etats-Unis et le Danemark. Or, sans représentation égyptienne, il n'est pas sûr que Jérusalem soit invité.

Des porte-parole égyptiens ont fait savoir que Le Caire ne permettrait pas le déploiement d'une force internationale sur son sol. Elle accepterait cependant une assistance technique.
L'Egypte nie par ailleurs que les armes arrivent à Gaza par des tunnels situés sous sa frontière. Elles seraient transportées par voie maritime, selon Le Caire.

Javier Solana, secrétaire général du Conseil de l'Union européenne, a annoncé que la conférence de Copenhague ne constitue "pas une rencontre politique mais une rencontre technique".
Solana a ajouté qu'il ne savait pas si Israël ou l'Egypte participeraient à la rencontre, contrairement à l'Allemagne et aux Pays-Bas qui seront présents.

Si certains responsables européens et américains tendent à minimiser l'importance de la conférence de mercredi, plusieurs sources israéliennes jugent au contraire qu'elle est considérable. Des officiels du ministère des Affaires étrangères se sont déjà rendus dans plusieurs capitales européennes afin de s'y préparer.

D'après une source du gouvernement, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni aimerait particulièrement participer à cette conférence qui donnerait de la "matière" à l'accord signé il y a deux semaines avec les Etats-Unis et aux discussions qu'elle entretient avec l'Europe depuis le début de l'opération "Plomb durci" sur la question de la contrebande d'armes.

28.1.09

Une bombe atomique iranienne pour fin 2009 ?


Le bouffon Mahmoud Ahmadinejad.
Photo: AP , JPost
Par E. KIRSH


L'Iran devrait avoir produit assez d'Uranium enrichi d'ici la fin 2009 pour créer une bombe atomique, selon un document diffusé mardi par Mark Fitzpatrick de l'Institut international des études stratégiques (IISS) basée à Londres.

Cependant, il précise qu'avant que l'uranium puisse être utilisé à des fins nucléaires, il devra être enrichi davantage. Pour lui, cette réalité amène "la question de savoir si une action militaire doit avoir lieu en l'absence d'avancées diplomatiques".

Afin de minimiser la menace provenant de la République islamique, Fitzpatrick préconise de renforcer la ligne de la "coopération ou de l'isolement".

"Si l'Iran continuer de défier le Conseil de sécurité [de l'ONU], son programme d'enrichissement pourrait être retardé par des contrôles, des sanctions, des pressions financières, des interdictions et d'autres moyens visant à exploiter les faiblesses de ce pays", explique-t-il.

Mardi, l'IISS a également conseillé à Israël de trouver un terrain d'entente avec d'autres "pays arabes modérés" pour lutter contre des groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah.

L'institut britannique a admis que les prochaines élections législatives du 10 février et la mise en place du gouvernement ralentiraient le processus de paix au Moyen-Orient.

Communiqué du Bureau du Cercle Léon BLUM



Pourtant, ils avaient compris...

"La France n'est pas le Proche-Orient, un Juif Français n'est pas un soldat israélien, les banlieues de notre pays ne sont pas la bande de Gaza".

Après les terribles évènements antisémites qui avaient frappé notre pays pendant les années 2000-2003, les principaux responsables de la gauche française, mais aussi de nombreux journalistes, avaient fait leur « coming out », considérant qu'il leur fallait désormais traiter du conflit du Proche-Orient avec prudence, équité et maîtrise du propos et des images pour éviter les répercutions en France des excès de langage et des outrances non contrôlées.

Durant ces dernières années, le Cercle Léon BLUM s'est mobilisé auprès des responsables de la Gauche politique, syndicale et associative française. Il leur a rappelé ces quelques évidences et les a incités à la mesure, à la prudence et à l'éthique dans leurs engagements sur ce sujet si sensible et passionnel parce que nous constations et déplorions qu'à chaque montée de tension au Proche-Orient, notre pays était l'objet de tentatives de transposition de ce conflit politique et territorial en confrontation communautaire, voire en menaces de déstabilisation de notre pacte républicain.

Pour certains, ces promesses de modération n'auront tenu que le temps d'une parole donnée puisqu'une nouvelle fois, la crise entre Israël et le Hamas a été insidieusement utilisée par les manipulateurs professionnels pour tenter de mettre à mal le fragile équilibre de notre vivre ensemble qui, en France, a permis une intégration globalement réussie. Aujourd'hui, comme hier, il nous faut inviter les dirigeants à prendre leurs responsabilités pour qu'ils évitent que cette crise internationale se nationalise et se transforme en fracture républicaine, au risque de dégénérer sérieusement. Il convient que chacun, à son niveau d'engagement, retrouve la raison et les motivations qui ont fait que nous nous sommes engagés au sein des mouvements composant la gauche Française.

Il faut d'abord rappeler que le conflit du Proche-Orient, s'il est politique, territorial et historique, est ressenti, en France, bien plus que n'importe quel autre conflit, de manière passionnelle, ce qui ne doit pas nous empêcher de l'analyser avec pertinence et équilibre. Bien sûr qu'en tant que militants de gauche nous sommes intellectuellement engagés dans un mouvement général pour la paix dans le Monde, mais cela ne nous oblige pas à être des pacifistes bornés. Les marches contre la guerre sont éminemment sympathiques mais elles n'ont jamais fait reculer les dictateurs ou les oppresseurs. Les populations qui ont sincèrement été soulagées après les accords de Munich de 1938, parce que les démocraties avaient évité la guerre « à tout prix », sont celles-là mêmes qui ont porté, six années durant, le poids de la souffrance, des privations et du deuil parce que « les autres ne jouaient pas le jeu avec les mêmes règles ». François MITTERRAND l'avait bien compris lui qui déclara, lors de son fameux discours de Berlin, "les pacifistes sont à l'Ouest quand les missiles sont à l'Est". Où est-il écrit, dans le bréviaire sacré de la gauche, que la politique oblige à la faiblesse ou la naïveté ? Pour être encore plus clair, nous en avons assez de ces donneurs de leçon de salon de la LCR ou de LO qui, de Paris à Marseille, professionnels du défilé tout azimut, scandent leurs slogans haineux alors que leur idéal politique, quand par malheur il a été mis en oeuvre, n'a apporté que dictature, torture et oppression, n'est-ce pas Messieurs CHAVEZ, CASTRO, CHE GUEVARA ou MAO-TSE-TOUNG ?

Être de gauche, c'est être fidèle à des valeurs! Au-delà des rodomontades souvent émotionnelles, il serait bon que ceux qui se veulent les humanistes de la politique essaient d'analyser avec lucidité les causes et les protagonistes d'un conflit. Doit-on évaluer d'égale façon ceux qui portent des valeurs démocratiques et ceux qui s'inscrivent dans un fanatisme intégriste ? Un militant de gauche peut-il considérer à égalité celui qui porte et défend la liberté de la presse, l'égalité des femmes et des hommes, la liberté d'opinion, l'indépendance de la justice, la primauté du droit, l'absence de peine de mort et celui qui revendique, pour lui (c'est son droit) mais aussi pour les autres, le rejet de la démocratie, prône la haine, la charia et le fanatisme ?

Nous ne sommes pas dupes. Dans les récents défilés de soutien au Hamas, des alliances contre nature se sont édifiées: qu'y a-t-il de commun entre un militant laïc d'association de Droits de l'Homme et les activistes islamistes qui défilent aux sons des cris religieux que l'on connaît? Quelle identification politique peut exister entre les membres de groupes gauchistes de BESANCENOT, LAGUILLER ou de MELENCHON et les fanatiques qui scandent leur haine de la République et de la démocratie? Tous ont défilé, au-delà de leurs différences, pour le soutien « aux peuples opprimés et en solidarité avec les centaines de victimes civiles de ce conflit » nous rétorque-t-on ! Soit, et c'est tout à fait respectable, mais si l'émotion est leur ciment, où et quand défilaient-ils lors des conflits qui ont touché tant de civils tels que ceux du Darfour (400 000 morts), de la Tchétchénie (300 000 morts), de l'Afghanistan (100 000 morts) ou de la Bosnie (25 000 morts), conflits qui ont en commun que pratiquement toutes les victimes sont de confession musulmane... Pourrait-on imaginer que cette émotion ne soit que sélective et ne pourrait s'exprimer pleinement que lorsque les peuples identifiés par ces manifestants comme étant LES victimes auraient comme adversaire Israël ? Bien évidemment la réponse est incluse dans la question. Et puis, ne boudons pas notre plaisir, si cela permet de scander des termes aussi sensibles que Shoah, génocide et holocauste pour qualifier Israël, et les juifs par extension, on ne va pas se priver d'un tel bonheur. Ainsi fabrique-t-on un opportun cocktail explosif qui, comble de joie, pourrait terminer sa course sur une synagogue ou dans une école juive à Paris, à Saint-Denis ou à Toulouse. Telle est la collusion islamisto-gauchiste et antisémite dont DIEUDONNE est un des parrains, celle qui construit la passerelle lancée vers l'extrême-droite de LE PEN et FAURISSON telle qu'elle s'est récemment manifestée au Zénith de Paris. La boucle est bouclée.

Heureusement, il existe encore des démocrates qui combattent et combattront cette dérive. Cependant, eux aussi doivent veiller aux slogans tout faits, simplificateurs, forcément caricaturaux et sans aucun doute dangereux. Parler, comme l'ont fait deux éminentes responsables du Parti Socialiste, de Gaza comme d'une « prison à ciel ouvert » ou comprendre "qu'un peuple qui n'a plus rien pour vivre, qui ne peut plus sortir de chez lui, qui ne travaille plus, puisse devenir enragé..." revient, indirectement, à expliquer les motivations du terrorisme, donc à le justifier. Or, le terrorisme ne se comprend pas, il se combat. Nous reconnaissons que le PS a évité le piège que certains voulaient lui tendre en ne se joignant pas aux manifestations « incontrôlées » qui ont rapidement dégénéré en rassemblements violents qui ont souvent dérapé en rassemblements antisémites. Mais d'autres, à gauche, n'ont pas eu la même prudence élémentaire ce qui nous interpelle sur la nature des alliances politiques car, comment construire un partenariat de gouvernement avec des formations et des dirigeants qui bégayent sur les principes démocratiques ?



Ce constat désolant ne nous empêche pas d'être lucides. Nous connaissons les faits et les vivons comme n'importe quel observateur. Disons le franchement: oui, il arrive à Israël de commettre des erreurs, des excès, voire des fautes. Oui, à l'occasion de la guerre entre Israël et le Hamas, il y a eu des morts et des drames humains. Oui, tout conflit entraîne d'innombrables souffrances à des civils, qui ne peuvent nous laisser indifférents. Oui, ces images sont dures à supporter pour notre confort quotidien. Mais c'est une guerre ! Peut-on avoir la lucidité, y compris à gauche, de comprendre que la guerre propre, sans mort, ne relève que des jeux vidéo ? Ces images nous imposent de réfléchir à la manière d'agir afin décourager ceux dont l'action vise à l'aggraver, et au contraire de tenter de contribuer à sa résolution. La meilleure façon d'éviter ces morts n'est-elle pas de combattre les ferments de la guerre en ne soutenant ni directement, indirectement, subtilement, insidieusement ou politiquement les dirigeants de mouvements extrémistes et ceux qui les soutiennent financièrement ou militairement ? Evitons donc toute parole et toute attitude qui puissent être interprétées comme un support à leur stratégie, comme ce fut le cas à l'occasion de l'incroyable manipulation de l'information commise par la rédaction de France 2 qui, condamnée par le CSA, a dû s'excuser. Mais le mal était fait. Et puisque l'on évoque les principes, serait-il outrancier de demander aux décideurs de ce pays, voire de ce monde, de cesser une bonne fois pour toute ces amalgames immondes assimilant Israël et les juifs aux nazis, Gaza à Auschwitz et la misère des Palestiniens à la Shoah ? Finalement, on ne demande qu'une chose: un peu de décence !

Nous pouvons, sans crainte, débattre avec nos amis de gauche pour tenter de construire un dialogue sur ce conflit qui déstabilise le monde. Nous sommes prêts à mener des campagnes de propagande qui n'auraient d'intérêt que si elles portent sur les voies d'une solution pacifique. En effet, notre position est claire: 2 états viables sur 2 territoires indépendants, la reconnaissance mutuelle, la fin absolue du terrorisme, l'utilisation des fabuleuses ressources humaines et énergétiques pour servir le développement des populations, des accords économiques pour permettre les échanges.Au minimum, pourrions-nous nous accorder pour tout faire afin d'éviter que ces tensions ne se répercutent en France, ce qui est encore de notre responsabilité. Une nouvelle fois, nous en appelons aux vrais démocrates, à la vraie gauche, à celle qui a le sens de la responsabilité, à ses élus qui comprennent, qu'au-delà de la sociologie de leurs circonscriptions, chaque mot prononcé peut être soit une pierre destinée à construire un édifice de paix, soit un projectile qui sera lancé contre un enfant ou un vieillard portant une kippa, dans tous les cas un de nos compatriotes. Nous en appelons tout simplement à la pacification et à la lucidité des esprits



Le Bureau du Cercle Léon BLUM

L'HUMILIATION DE LA POLICE ANGLAISE

Les pro-islam attaquent la police anglaise
leur ordonnant de déguerpir :
"Run, Run !"


Croatie : les propos antisémites d’une journaliste suscitent l’indignation


DES OUSTACHIS : COLLABORATEURS DES NAZIS DURANT LA 2eme GUERRE MONDIALE
Le Monde | AFP


Le Conseil national des minorités, institution du Parlement croate, a dénoncé mardi les propos antisémites d’une journaliste croate qui avait invité les Juifs à "devenir des êtres humains" à la suite de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Avec la communauté juive de Croatie, le Conseil condamne les "propos haineux, plus terribles encore que l’antisémitisme même", tenus par Vedrana Rudan lors d’une émission lundi sur la chaîne privée de télévision Nova TV.

Mme Rudan a fait une comparaison entre l’Holocauste et l’offensive israélienne contre les islamistes armés du Hamas dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 1.300 morts selon les services d’urgence palestiniens, et a appelé les Juifs "à cesser d’être des Juifs et à devenir des êtres humains", selon Aleksandar Tolnauer, président du Conseil national des minorités, cité par l’agence de presse officielle Hina.

En 2006, Mme Rudan s’était déjà attiré les foudres de la communauté juive en déclarant dans un hebdomadaire local : "Ce serait magnifique si les Juifs étaient aujourd’hui des êtres humains et non seulement des Juifs".

Pendant la Seconde guerre mondiale, 75% des quelque 40.000 Juifs qui vivaient en Croatie ont été tués par le régime pro-nazi croate.

A cette époque, des centaines de milliers de Serbes, de Juifs, de Tziganes et de Croates antifascistes sont morts dans des camps de concentration mis en place par le régime oustachi croate.

Quelque 2.500 Juifs vivent aujourd’hui en Croatie, selon la communauté juive.

Des manifestations et des discours publiquement antisémites refont régulièrement surface dans cette ex-république yougoslave depuis son indépendance proclamée en 1991.

DISPROPORTIONNE....



Disproportionné : mot utilisé pour manifester sa déception quand il n'y a pas eu assez de Juifs tués.

Exemple : Israël a attaqué de façon disproportionnée à Gaza. Elle a fait plus de 1000 morts alors qu'elle n'avait eu "que" 18 tués.

Par ailleurs,

Les attaques de l'OTAN, quant à elles, n'ont jamais été qualifiées de disproportionnées.
Les attaques de la France n'ont jamais été qualifiées de disproportionnées.
Les attaques de la coalition n'ont jamais été qualifiées de disproportionnées.
Les attentats islamistes n'ont jamais été qualifiés de disproportionnés.

Même les attentats du 11 septembre 2001 avec ses milliers de victimes en quelques minutes n'ont jamais été qualifiés de disproportionnés.

C'est seulement quand Israël bouge, que les pacifistes sournois se lèvent pour crier "Horreur, c'est disproportionné!"

Selon la définition des dictionnaires, disproportionné veut dire hors proportion.

Par conséquent, si Israël suivait les recommandations des frustrés de sang juif, elle devrait répliquer de façon proportionnée, c'est-à-dire en respectant la notion de proportion.

Ca voudrait dire quoi au juste?

Cela voudrait dire qu'étant donné qu'il y a sur terre environ cent fois plus de Musulmans que de Juifs, quand les Islamistes du Hamas appliquant à la lettre certains enseignements coraniques douteux, assassinent 18 Juifs au nom d'Allah, Les Juifs en retour devraient en tuer 100 fois plus, soit environ 1800 Musulmans. Voilà ce que serait logiquement une réponse proportionnée, ce qui ne manquera pas, on s'en doute, de "combler d'allégresse" les pseudos non-violents grands manipulateurs de mots.

C'est-à-dire que d'après ces nouvelles règles de droit instaurées par ceux qui ne savent plus quoi inventer pour accuser Israël, L'Etat Juif aurait donc leur autorisation pour tuer encore 800 Musulmans à Gaza, afin de parfaire le compte.

En poursuivant leur macabre logique, est-ce que réagir de façon proportionné à leur sens, implique aussi qu'en réponse aux derniers attentats islamistes de Bombay qui ont fait 9 victimes juives parce que juives, la sacro-sainte proportion justifierait le droit d'envoyer au cimetière 900 Musulmans supplémentaires avec l'approbation des Nations de façon qu'à la tribune de l'ONU, on applaudisse en disant : "c'est bien, c'est proportionné » ?

Est-ce que réagir de façon proportionnée, implique qu'en réponse à l'inquisition d'Espagne qui a fait plusieurs milliers de victimes, il revient de droit aux Juifs de raser le Vatican, d'assassiner ses 1000 habitants et de trouver quelque part ailleurs quelques centaines de milliers d'autres Chrétiens à torturer jusqu'à ce que mort s'ensuive pour pouvoir exercer son droit à la proportion ?

Est-ce que réagir de façon proportionnée implique que les Juifs qui ont vu leur peuple réduit de moitié par les Allemands, ont droit, selon encore ces sinistres adeptes de la proportion, de venir à leur tour supprimer la moitié du peuple allemand ? Est-ce que les Juifs ont donc l'obligation d'assassiner 42 millions d'Allemands pour ne pas qu'on les accuse encore de disproportion ?

Je parle bien d'obligation car si on veut vraiment respecter le sens des mots, le terme proportionné ayant une signification mathématique bien précise, la disproportion doit été aussi dénoncée lorsque le nombre de victimes juives est supérieur au nombre de victimes de leurs ennemis.

Or jusqu'à présent,
Pas une fois les attaques portées contre les Juifs ou contre Israël n'ont été qualifiées de disproportionnées,
Pas une fois les fausses accusations portées contre les Juifs ou contre Israël n'ont été qualifiées de disproportionnées.

Rien de tout cela. Le terme "disproportionné" est aujourd'hui réservé : il ne fait l'unanimité que lorsqu'il s'agit d'accuser Israël afin de lui contester le droit de se défendre.

En fait, si au fil des siècles les Juifs avaient du répliquer aux attaques qu'ils ont eues à subir en respectant les règles de la stricte proportion, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus sur terre ni Chrétiens, ni Musulmans.

Avant de conclure, je souhaiterai attirer l'attention sur deux cas de véritable disproportion qui sont à l'origine de beaucoup de souffrances.

La première disproportion, c'est celle de l'énormité des moyens humains, financiers, matériels et temporels mis en œuvre destinés à traquer le faux-pas d'Israël, alors que dans de nombreux endroits du globe, des personnes meurent en silence par centaines de milliers, dans la plus grande indifférence, par manque de soin et de moyens, assassinées dans l'ombre, loin des projecteurs braqués sur le seul Etat Juif.

La seconde disproportion, c'est l'acharnement du monde à vouloir absolument créer un énième pays arabe sur le confetti juif, alors que les Musulmans, bien que cent fois plus nombreux que les Juifs, disposent déjà de mille fois plus de terres qu'eux.

Et si quelqu'un souhaite évoquer les réfugiés, je lui dirai qu'Israël n'a pas attendu 60 ans pour absorber 600 000 des réfugiés juifs fuyant les pays arabes, soit plus que le nombre total de réfugiés arabes de l'époque.

Et elle a fait cela en silence, sans tirer une seule roquette sur la Libye, sans commettre un seul attentat suicide en Irak, sans faire sauter un seul avion d'Air Algérie, et, sans avoir besoin non plus des milliards de dollars de charité en provenance du monde entier.

Aujourd'hui, sur son confetti, Israël fait cohabiter, entre autres, les réfugiés juifs des pays arabes, mais aussi un million d'Arabes israéliens qui n'ont pas fui en 1948 et qui n'ont pas été massacrés pour autant.

Quant au nombre total de Juifs vivant encore dans le monde arabe, il s'élève de nos jours à moins de 5000 âmes.

Disproportionné, n'est-ce pas ?

Voilà ce que je me devais de dire sur ce mot qui déchaîne les passions antisémites de moins en moins voilées. J'espère que cette mise au point pourra participer à rétablir les faits dans leurs justes…proportions.

Même si aux yeux des fanatiques, cette réponse risque encore d'apparaître comme disproportionnée.


Lire la suite sur alainlegaret.blogspot.com

CLAUDE GOASGUEN SOUTIENT ISRAEL !


''Nous vivons un moment de rupture. Comment peut-on parler d'une ''politique arabe'' uniforme ? Le monde arabe, musulman, vit dans la terreur de l'empire perse'', a déclaré Claude Goasguen, lors d'une conférence de l'UPJF (Union des patrons juifs de France), à Paris.

Etonné d'avoir vu tant de belles villas lors de son séjour récent à Ramallah, il a poursuivi : ''J'ai vu dans les hôpitaux israéliens des membres du Fatah mitraillés par ceux du Hamas dans la bande de Gaza et retrouvés mourants par les Israéliens''. Il s'est indigné que les Egyptiens ne puissent pas surveiller une frontière avec la bande de Gaza de 14 km.


(Guysen.International.News / 2009-01-28 01:31:00 ISRAEL)

27.1.09

Peut-on comparer le Coran à Mein Kampf?


JPost.com
By MANFRED GERSTENFELD

La semaine dernière, la Cour d'Appel d'Amsterdam a statué que le ministre de la Justice devait présenter une affaire contre le parlementaire hollandais, Geert Wilders. Ce responsable du parti de droite a fait un certain nombre de remarques extrémistes concernant l'Islam et les Musulmans, tel que celle comparant le Coran à un 'Mein Kampf islamique" et faisant référence à "l'Islam fasciste". La Cour néerlandaise a considéré que le contenu de telles affirmations "affectait la dignité des Musulmans". Le bureau du ministre de la Justice avait précédemment conclu que ces affirmations et des déclarations similaires n'étaient pas punissables.

Wilders avait d'abord été choqué par la décision de la Cour, mais il pourrait tourner l'affaire en un jugement médiatique, soulignant la menace, pour le monde occidental, des forces violentes et de l'incitation à la haine promues par le monde musulman. Ses avocats ont parcouru les sites Internet tels que FrontPageMagazine, Jihad Watch et le MEMRI, pour apporter des preuves éloquentes de ses deux revendications majeures.

La première étant que de nombreuses autorités musulmanes radicales, Sunnites et Chiites, appellent au crime de la même façon que le faisaient les Nazis.
La seconde revendication étant que ces appels sont rarement rejetés ou contredits par les communautés musulmanes.

Les avocats de Wilders apporteront la preuve d'appels multiples au génocide destinés à encourager l'établissement d'une loi islamique à travers le monde, ainsi que des fatwas et des déclarations des autorités musulmanes religieuses soutenant les attaques suicides ou comparant les athées à des animaux. Ces déclarations étant prétendument basées sur le Coran et les Hadiths (traditions religieuses musulmanes).

Les avocats pourront également citer le Sheikh Mohammed Sayyid Tantawi de l'Université d'Al-Azhar au Caire, l'un des plus haut clercs du monde sunnite, qui s'est déclaré en faveur des attentats suicides. Tantawi a également appelé les Juifs, les descendants des cochons et des singes. Seul le choix des animaux diffère du langage nazi qui préférait les rats et la vermine.

Le Sheikh Youssef Al-Qaradhawi, leader spirituel des "Frères musulmans" vivant au Qatar, a notamment approuvé les attentats suicides contre des hommes, des femmes et des enfants israéliens. En dépit de cela, Ahmed Marcouch, membre proéminent du parti travailliste néerlandais, a demandé en 2005 à la mairie d'Amsterdam -qui avait alors refusé- de subventionner le voyage de Youssef Al-Qaradhawi aux Pays-Bas.

L'opinion néerlandaise est divisée quant à la décision de la Cour. 50% de la population s'esy opposée au jugement du Parlementaire, alors que 43% se sont prononcés en faveur. Un pourcentage similaire s'attend à ce que les relations avec les Musulmans se détériorent à la suite de l'affaire.

La décision de la Cour a augmenté la popularité de Widers, seul politicien hollandais connu internationalement. Ces dernières années, des centaines de menaces de mort ont été prononcées à l'encontre du politicien.

Le procès drainera probablement l'attention de l'opinion internationale. Le Wall Street Journal a écrit que les Hollandais importaient les lois saoudiennes stipulant que le blasphème pouvait être puni. Une campagne internationale de financement à la Défense de Wilders a déjà été lancée.

Certains aspects de cette affaire sont juifs également. Les semaines passées, des participants de nombreuses manifestations anti-israéliennes aux Pays-Bas ont scandé des slogans antisémites, notamment, "Hamas! Hamas! Les Juifs vers la chambre à gaz!". Certaines de ces manifestations avaient été organisées par des organisations musulmanes et n'ont admis que peu de réactions de la part de la Police.

Le verdict de ce jugement apportera notamment une réponse quant aux déclarations faites sur la Bible.

Quelqu'en soit la conclusion, la notoriété de Wilder est amenée à grandir. S'il est déclaré coupable, certains le verront comme un martyr. S'il est acquitté, beaucoup pourraient commencer à répéter ses déclarations.

Dans l'un et l'autre cas, la Cour d'Amsterdam pourrait avoir ouvert une boîte de Pandore, d'une ampleur encore inconnue.

L'auteur a écrit 14 livres, dont la plupart traitait d'antisémitisme.

La BBC pro-israélienne ??



Alors que l’Etat d’Israël est accusé à l’étranger de tous les maux possibles, après sa guerre antiterroriste à Gaza, certains médias semblent soucieux de faire preuve d’objectivité. Et c’est dans cet état d’esprit que la très célèbre BBC britannique a refusé de diffuser sur ses antennes un appel de fonds en faveur de la population de Gaza.

Ce refus a suscité toute une vague de réactions hostiles, provenant notamment de l’Eglise anglicane et de 51 députés du parlement britannique qui ont soutenu les manifestations de milliers d’opposants qui se sont rassemblés dimanche et lundi, entre autres, sur la Place Trafalgar ou devant les locaux de la station, à Londres. Mais ceci n’a rien de nouveau. Depuis le début de l’opération Plomb Durci, des manifestations anti-israéliennes ont été organisées tous les jours dans la capitale britannique.

Les parlementaires britanniques qui ont dénoncé les prises de position de la BBC se sont déclarés “stupéfaits” d’une telle décision et ont même affirmé que les arguments que la direction de la BBC avait présentés étaient “peu convaincants et incohérents”.

Mais la chaîne n’est pas seulement critiquée, elle fait également l’objet de pressions. Des ministres britanniques lui ont demandé de revenir sur sa décision et de diffuser les messages “pour une action humanitaire à Gaza”. Toutefois, elle a quelques défenseurs, comme par exemple le ministre britannique de la Culture, des Medias et des Sports Andy Burnham, qui a tenu à rappeler aux détracteurs de la station que celle-ci “avait le droit de prendre des décisions en accord avec ses convictions”.

Mais ceci ne semble pas être l’avis de son collègue, le ministre Douglas Alexander, chargé de la Coopération internationale. Ce dernier a critiqué l’attitude de la BBC, en arguant du fait que “le public savait distinguer entre le soutien apporté à une action humanitaire et une prise de position partiale dans le conflit”.

Malgré toutes ces pressions, le directeur de la station, Mark Thompson, a tenu bon et a maintenu son refus de diffuser l’appel en faveur des Palestiniens de Gaza.

Quant à Caroline Thompson, directrice adjointe du service international de la BBC, elle a déclaré : “La chose la plus importante que nous puissions faire pour ceux qui souffrent, c’est de continuer à en parler”. Et d’ajouter; “Nous avons effectué un travail remarquable en évoquant les souffrances des habitants de Gaza”. Elle a expliqué que la BBC ne comptait pas prendre position dans le conflit et cherchait à conserver sa neutralité. Une autre chaîne a suivi l’exemple de la BBC: il s’agit de Sky News qui a, elle aussi, refusé de diffuser l’appel de fonds. En revanche, d’autres stations semblent avoir cédé aux pressions.

par Claire Dana-Picard
arouts sheva

Le monde marque la Journée internationale de la Shoah



C’est en 2005 seulement que les Nations unies ont voté une résolution selon laquelle le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, serait désormais la Journée internationale en souvenir des victimes de la Shoah. Depuis lors, de nombreuses manifestations sont organisées chaque année à cette date pour marquer cet événement historique particulièrement tragique qui a marqué de son empreinte indélébile l’histoire du peuple juif et celle du monde moderne.

En Pologne, affrontant le froid mordant de l’hiver, des survivants et des représentants officiels du gouvernement se sont retrouvés sur l’emplacement du camp pour célébrer cet anniversaire.

C’est l’armée soviétique qui a délivré le camp où plus d’un million de personnes, pour la plupart des Juifs, ont été massacrées dans les chambres à gaz ou ont succombé aux travaux forcés, aux maladies ou à la faim.

Cet anniversaire a également été marqué en Allemagne. Dans un discours prononcé devant le parlement, le président de l’Etat, Horst Koehler, a loué les efforts déployés par la jeune génération, qui cherchait à connaître l’histoire de son pays et à honorer la mémoire des victimes de la Shoah. Il a notamment déclaré que “la responsabilité de la Shoah faisait partie de l’identité de l’Allemagne”. Une commémoration devait également avoir lieu dans l’ancien camp de concentration de Sachsenhausen, près de Berlin.

L’Onu a également marqué l’événement avec solennité en ouvrant la séance par une minute de silence en mémoire des victimes. Une Israélienne, Ruth Gold, rescapée de la Shoah originaire de Roumanie, a été invitée à prendre la parole au cours de cette commémoration pour présenter son témoignage. Quelques heures avant son intervention, elle a déclaré sur les ondes de Galei Tsahal qu’elle rappellerait les massacres perpétrés dans son pays par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Ruth Gold a souligné, lors de son entretien avec Galei Tsahal, l’importance de l’éducation des enfants auxquels, selon elle, il fallait inculquer en priorité la tolérance.

par Claire Dana-Picard
arouts sheva

Peste noire en Kabylie



Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie a fait paraître un communiqué alarmant sur une possible utilisation d’une arme bactériologique en Algérie par Al Qaida Maghreb (ex GSPC, Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat).

En 2003, l’OMS signale la réapparition de la Peste noire : " la peste est réapparue en Algérie, dans la région d'Oran en 2003, après une période de silence inter-épidémique de 50 ans."

Depuis cette nouvelle, passée sous silence avec opiniâtreté par les médias français, personne ne sait ce qu’est devenu ce bacille ni ne connait son développement.

Avec toutes les précautions d’usage, il faut cependant être attentif à cette nouvelle : on a retrouvé les corps sans vie d’une quarantaine de terroristes membres d’Al qaida Maghreb, terrassés par la peste, dans la forêt de Yakouren, en Kabylie.

Plusieurs hypothèses peuvent être examinées pour peu que l’on soit un peu curieux.

Soit il s’agit d’une résurgence du phénomène signalé par l’OMS en 2003, mais dans une autre région de l’Algérie. Soit le terrorisme international a procédé à des expérimentations en vue de confectionner une arme de destruction massive.

Dans les deux cas, la demande internationale ne manquera pas d'être faite aux autorités algériennes d’isoler la Kabylie du monde extérieur en mettant en place des mesures de confinement. Ce serait un coup terrible porté au développement de cette région.

Les autorités algériennes pourraient avoir la tentation d’utiliser ces mesures de confinement pour réduire la résistance acharnée des Kabyles et leurs demandes répétées d’autonomie par rapport au pouvoir central.

Sans compter que les Kabyles seraient ainsi encore une fois et directement, les victimes du terrorisme islamiste, lequel a juré leur perte, au nom d’Allah.

Les Kabyles ont en effet une fâcheuse tradition d’indépendance de l’esprit qui les conduit à refuser les préceptes de l’Islam, surtout lorsque celui-ci revêt ces aspects de violence hideuse.

Coup double pour le pouvoir algérien, qui détruit toute vélléité d’indépendance du peuple kabyle tout en attribuant la responsabilité de ce crime contre l’humanité à la nébuleuse Al Qaïda.

Ce mouvement vient d'ailleurs de se fendre d'un démenti officiel. Selon Al-Qaïda au Maghreb islamique (ACMI), ces informations auraient pour objectif de « dissuader les jeunes » de rejoindre les maquis. Le groupe terroriste accuse les services de renseignements algériens d'être à l'origine de la diffusion de ces informations qualifiées de « mensongères ». ACMI craindrait-il pour son recrutement ?

Isolement programmé de la Kabylie

Le journal américain, on ne peut plus sérieux, Washington Times, n’hésite pas à tirer ces propres conclusions. Elles sont effarantes.

"Quarante personnes auraient été tuées par le virus de la peste bubonique, la peste noire, sur lequel le groupe conduisait des expériences", explique le quotidien américain.

Ce dernier cite un expert de la CIA qui aurait intercepté une conversation entre un responsable de la cellule algérienne et un chef d’Al-Qaida installé dans une zone tribale pakistanaise, non loin de la frontière afghane. Ce dernier demandait à "procéder à l’isolement d’urgence de la base".

Ci-après le communiqué du MAK, que l’on publie ici après une longue conversation avec son président Ferhat Mehenni. Il a confirmé à Primo les informations publiées dans le journal américain (lire son interview sur le MAK par Primo)

MOUVEMENT POUR L'AUTONOMIE DE LA LABYLIE

ALERTE A LA PESTE NOIRE EN KABYLIE

Malgré l'information rapportée par le quotidien britannique « The Sun », relayé par des sites web internationaux, selon laquelle, « une quarantaine de terroristes auraient été tués par la peste » dans la forêt d'Yakouren, la presse et les autorités algériennes gardent le silence sur un danger d'une extrême gravité pour la Kabylie.

Hier, c'est le « Washington Times » qui rapporte des confidences faites lundi dernier par un officiel de la CIA selon lesquelles ses Services auraient intercepté le 1er janvier 2009 une communication téléphonique entre les terroristes d'AQMI, (ex GSPC) et du chef d'El Qaeda où il était question d'acquisition d'une arme de destruction massive.

On se souvient qu'il n'y a pas un mois que cette mouvance terroriste avait appelé à tuer les Kabyles qui continuent de s'évangéliser. Est-ce la mise à exécution de la fatwa ?

Est-ce pour exterminer la Kabylie que les autorités et les terroristes islamistes ont convenu de faire de ce territoire celui de leurs exactions conjuguées, un lieu de violence, de terreur et d'insécurité ?

Le MAK tire la sonnette d'alarme sur la menace qui pèse sur le peuple kabyle d'être la victime expiatoire de l'arabo-islamisme par la voie d'une arme bactériologique.

Nous invitons les élus locaux et le personnel médical de la Kabylie à se concerter pour prendre les mesures de prophylaxie et de sécurité nécessaire pour épargner le maximum de vies humaines.

Le MAK alerte la communauté internationale sur la possible propagation de la peste et ses effets dévastateurs. Rappelons que cette épidémie avait exterminé le tiers de l'Europe au XIVe Siècle.

Notre Mouvement va saisir toutes les instances internationales (OMS, ONG, Union Européenne, USA,…) pour solliciter de l'aide et dénoncer un régime qui planifie un génocide en Kabylie.

Dès cet instant, le MAK appelle tous les Kabyles à la vigilance et leur demande d'informer chacun sa famille, son village et son quartier pour éviter une catastrophe humanitaire.

Kabylie

VILLIERS-LE-BEL : Un témoin capital des émeutes menacé de mort



Un jeune de 20 ans, qui doit témoigner aujourd’hui dans l’affaire des tirs sur les policiers lors des émeutes de Villiers-le-Bel, est la cible depuis six mois de menaces de mort.

Pour avoir recueilli en prison des informations de premier plan sur les émeutes de novembre 2007 à Villiers-le-Bel, et les avoir transmises à la justice, un jeune, âgé de 20 ans, endure depuis six mois des menaces de mort quotidiennes. Il réclame l’aide et le soutien des pouvoirs publics qui lui font défaut, alors qu’il doit témoigner aujourd’hui devant le juge d’instruction dans l’affaire des tentatives de meurtre sur les policiers.
Hier, il hésitait toujours à se déplacer au tribunal de grande instance de Pontoise. « J’ai peur », avouait-il.
A 11 heures, hier, son portable posé sur la table d’un café de Houilles (Yvelines) a encore sonné. Christopher met le haut-parleur et écoute un message sans ambiguïté. Le jeune est blême, il tremble. « Si tu vas au tribunal, t’es mort ! t’es mort ! », répète la voix.

« Je regrette parfois d’avoir dit tout cela »

Cela fait environ six mois que les messages de ce genre se multiplient, tant sur son portable qu’au domicile de sa grand-mère de 85 ans chez laquelle il vit à Houilles. Une vieille dame qui n’en peut plus : « Rendre des services, cela ne vaut pas le coup. Après, cela vous retombe dessus », glisse-t-elle. Le jeune homme a déposé plainte au commissariat de Houilles au début du mois, avec le sentiment de n’avoir pas été vraiment écouté. Il y est retourné hier après-midi.
« Je regrette parfois d’avoir dit tout cela, confie-t-il, reconnaissant son angoisse. Je ne sais plus quoi faire. J’ai le sentiment d’avoir été abandonné. » Son témoignage, qui n’est pas anonyme, risque pourtant de s’avérer essentiel dans une procédure criminelle qui regroupe surtout des dépositions sous X. Il trouve son origine dans un accident de la circulation à Bezons, qui avait coûté la vie à une adolescente le 11 novembre 2007. Mis en examen pour homicide involontaire, Christopher avait ensuite croisé le chemin de certains jeunes de Villiers-le-Bel, soupçonnés d’avoir pris une part active aux émeutes, ou de leurs proches. Il a alors recueilli des confidences sur différents dossiers des émeutes, en particulier sur les tirs contre les policiers. « Ils m’ont donné tous les détails. Ils me disaient qu’ils voulaient casser du flic. L’un d’eux m’a dit avoir tiré. » S’il a alerté la justice, c’est pour mettre fin à leur emprise. « J’en avais tellement marre d’être racketté », assure-t-il. Il a écrit au procureur avant d’être entendu par les enquêteurs de la DRPJ et des policiers du Val-d’Oise.
Cinq personnes, soupçonnées d’avoir participé aux tirs sur les policiers lors des émeutes, sont aujourd’hui mises en examen pour tentative de meurtre sur les policiers, en réunion et en bande organisée.

Le Parisien

Résoudre le « problème palestinien »


par Daniel Pipes
Jerusalem Post


Version originale anglaise: Solving the "Palestinian Problem"
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre

La guerre d'Israël contre le Hamas soulève le vieux dilemme : que faire au sujet des Palestiniens ?

Les Etats occidentaux, y compris Israël, ont besoin de fixer des objectifs pour déterminer leur politique envers la Cisjordanie et Gaza.

Passons d'abord en revue ce que nous savons ne pas fonctionner et ne pas pouvoir fonctionner :

* Contrôle israélien. Aucune des parties ne souhaite faire perdurer la situation qui a commencé en 1967, lorsque les Forces de Défense d'Israël ont pris le contrôle d'une population qui est religieusement, culturellement, économiquement et politiquement différente et hostile.
* Un Etat palestinien. Les accords d'Oslo de 1993 ont entamé ce processus mais un mélange toxique d'anarchie, d'extrémisme idéologique, d'antisémitisme, de jihadisme et de « warlordisme » (système mafieux de chefs militaires) a conduit à un échec palestinien total.
* Un Etat binational : compte tenu de l'antipathie mutuelle des deux populations, la perspective d'un combiné Israël-Palestine ( ce que Muammar al-Qaddafi appelle « Isratine ») est aussi absurde qu'il paraît à première vue.

Hors de ces trois perspectives il reste seulement une approche pratique, ce qui a passablement bien marché au cours de la période 1948-1967.

* L'autorité partagée jordano-égyptienne : Amman gouverne la Cisjordanie et le Caire dirige Gaza.

Pour sûr, cette proposition du retour au futur « back-to-the- future » inspire peu d'enthousiasme. Non seulement la direction jordano-palestinienne était médiocre mais la résurrection de cet arrangement frustrera les soudaines envies palestiniennes, qu'elles soient nationalistes ou islamistes. En outre, le Caire n'a jamais voulu de Gaza et a vigoureusement rejeté son retour. Par conséquent, un analyste universitaire rejette cette idée « un insaisissable rêve qui ne peut qu'occulter les choix réels et difficiles. »

Il ne l'est pas. Les échecs de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas, de l'Autorité palestinienne et du « processus de Paix » a incité à repenser à Amman et Jérusalem. En effet, le « Christian Science Monitor » de Ilene R.Prusher avait déjà trouvé en 2007 que l'idée de la confédération Cisjordanie-Jordanie semblait progresser sur les deux rives du fleuve « Le Jourdain ».

Le gouvernement jordanien, qui avec enthousiasme a annexé la Cisjordanie en 1950 et abandonné ses revendications seulement sous la contrainte en 1988, montre des signes de vouloir revenir . Dan Diker et Pinchas Inbari ont présenté pour [la publication trimestrielle ]« Middle East Quaterly » comment l'échec de l'Autorité palestinienne pour contrôler et devenir une entité politique viable a poussé Amman à reconsidérer si une stratégie de non-intervention vers la Cisjordanie servirait au mieux ses intérêts.

La bureaucratie israélienne s'est , elle aussi, montrée elle-même ouverte à cette idée , appelant à l'occasion les troupes jordaniennes à entrer en Cisjordanie.

Désespérant de l'autonomie, certains Palestiniens accueillent favorablement l'option jordanienne. Un anonyme haut officiel de l'Autorité palestinienne a dit à Dikker et Inbari qu'une forme de fédération ou de confédération avec la Jordanie offrait « la seule solution raisonnable, stable à long terme du conflit israélo-palestinien. »

Hanna Seniora a estimé que « la fragile perspective actuelle pour la solution de deux Etats » nous oblige à réexaminer la possibilité d'une confédération avec la Jordanie.

Hassan M.Fattah du « New York Times » cite un Palestinien de Jordanie : « Tout a été détruit pour nous. Nous avons combattu 60 ans pour rien. Ce serait mieux si la Jordanie dirigeait les choses en Palestine, si le roi Abdallah pouvait prendre le contrôle de la Cisjordanie. »

Ce ne sont pas de simples paroles : le rapport de Diker et Inbari sur les négociations du « Back-Channel », Autorité palestinienne-Jordanie , en 2003-2004 ont abouti à un accord de principe pour envoyer 30.000 membres de la Force Badr à la Cisjordanie.

Et tandis que le président de l'Egypte Hosni Mubarak a annoncé il y a un an que « Gaza ne faisait pas partie de l'Egypte et n'en ferait jamais partie » il aura de la peine à avoir le dernier mot .

Tout d'abord, en dépit de Mubarak, les Egyptiens massivement désirent avoir un fort lien avec Gaza. Le Hamas est d'accord ; et les dirigeants israéliens le sont quelquefois. Aussi la base pour une révision de la politique existe.

Deuxièmement, la bande de Gaza fait sans doute plus partie de l'Egypte que de la « Palestine ». Pendant la majeure partie de la période islamique, elle fut soit contrôlée par le Caire soit par une partie de l'Egypte du point de vue administratif.

Le dialecte arabe de Gaza est identique au parler des Egyptiens vivant dans le Sinaï. Economiquement, la bande de Gaza a la plupart de ses relations avec l'Egypte. Le Hamas lui-même découle des « Frères Musulmans » , une organisation égyptienne. Est-il temps de penser aux gens de Gaza comme à des Egyptiens ?

Troisièmement, Jérusalem pourrait déjouer les tactiques de Mubarak. Si elle annonçait la date à laquelle elle met fin à la fourniture d'eau, d'électricité, de nourriture, de médicaments et autres échanges, en plus d'accepter l'amélioration de la sécurité égyptienne à Gaza, le Caire aurait à assumer la responsabilité de Gaza. Entre autres avantages, il serait responsable de la sécurité de Gaza, mettant finalement fin aux milliers de roquettes du Hamas et aux attaques au mortier.

L'option Jordanie-Egypte n'accélère pas le pouls mais ceci peut être sa valeur. Elle offre un unique moyen réaliste de résoudre « le problème palestinien ».

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7 janvier 2009, mise à jour : Le « National Post » intelligemment surnomme mon plan ( dans son titre à cet article) l'option du retour à l'avenir mais j'aime mieux le nom donné par le « blogger » Mary P. Madigan : la solution du non Etat. Parfait.

FAUT-IL TRANSFERER LES ARABES PALESTINIENS EN LYBIE ?



Il suffit d’observer la carte de la Lybie, sa superficie, sa population, ses ressources pétrolières et ses ressources en eau pour comprendre que ce pays a surtout besoin d’un apport de main d’œuvres.

LE PAYS
La Lybie
Capitale : Tripoli
Superficie : 1 759 540 km²
Population : 5 918 000 hab
Densité de population (2008) : 3,5 h./km2

RESSOURCES PETROLIERES
40 milliards de dollars de recettes pétrolières en 2007
30% de ces revenus sont alloués aux dépenses de gestion de l'Etat, tandis que les 70% restants sont destinés à financer des projets de développement.
La Libye possède des réserves de pétrole évaluées à 43 milliards de barils
Ce pays envisage de doubler sa production pour atteindre quelque 3 millions de barils par jour en 2010.

TRANSFERER L’EAU
La Grande Rivière Artificielle.
Une centaine de puits puisent l'eau entre 400 et 800 m de profondeur. Les conduites de béton de quatre mètres de diamètre acheminent 2,5 milliards de mètres cubes d'eau par an. Outre l'alimentation en eau des villes, La Grande Rivière permet l'irrigation de 250 000 hectares dans les régions de Benghazi et de Syrte.

TRANSFERT DE POPULATION
Pourquoi ne pas transférer les arabes de Palestine vers cette contrée immense ( trois fois la France ) quasi inhabitée dont le Président-dictateur à vie semble convaincu qu’il ne peut y avoir deux états entre le Jourdain et la Méditerrannée.
Cette population, que la Ligue arabe s’acharne à maintenir dans un statut permanent de « réfugiés », est assistée depuis 60 ans par l’UNWRA.
Les sommes importantes dilapidées par cet organisme seraient mieux utilisées dans un immense projet d’intégration et de développement de la Lybie.

Population arabe à transférer :
1,4 million d’ habitants de la Bande de Gaza
2 millions d’habitants en Judée-Samarie
1,4 million d’habitants en Galilée

LANGUE parlée et écrite:
ARABE
Les Arabes "palestiens" ne constituent en aucune manière un peuple.
"Il n'existe aucune langue connue comme le "palestinien".
Il n'y a aucune culture distincte palestinienne"