16.2.09

Les Palestiniens : une parenthèse dans l’Histoire ? !

“Sachez que votre peuple vous jugera selon ce que vous aurez bâti et non pas selon ce que vous aurez détruit.” (Barack Obama)




En s’adressant au monde arabe Barack Obama a dit cette parole ci-dessus en exergue qui paraît particulièrement pertinente pour les Palestiniens. C’est sans aucun doute sur ce critère que la” Palestine” sera jugée et Barak Obama en sera le prophète. A ce jour les Palestiniens ont beaucoup détruit et très peu construit.

Un journaliste a prêté à Jacques Chirac et à Dominique de Villepin, un propos “en passant” qui méritera sûrement de rester dans l’histoire : “Israël, n’est qu’une parenthèse dans l’Histoire”, en évaluant sa disparition aux alentours de l’an 2020. Ils n’ont fait que répéter, on le sait, que ce que les esprits savants du Quai d’Orsay répétaient en coulisse ici ou là.
En tant que Juif, il est insupportable d’entendre de pareils propos sans être saisi de nausée. Et, a contrario, les mêmes n’ont cessé d’encenser le peuple palestinien et de le tenir comme le centre de la politique arabe de la France. Arafat a eu droit à des obsèques indécentes de la part du Président de la République, tandis que Sharon était traité comme un moins que rien après la répression – parfaitement justifiée politiquement et surtout humainement – de l’intifada de l’année 2000. Plus de huit ans déjà de destruction et pas un pas de construction !

La pitoyable incapacité des Palestiniens à établir l’ombre d’un semblant de société économique et sociale pendant 15 longues années, le tout malgré les plus phénoménales et inimaginables subventions que l’on puisse imaginer, totalement disproportionnées ( un terme que le Quai d’Orsay affectionne… ), englouties nulle ne sait ni où, ni quand ni comment ; la légendaire aptitude des dirigeants palestiniens à “n’avoir jamais manqué l’occasion de rater une occasion” ; le pillage, le vandalisme et la destruction des équipements laissés par Tsahal lors du retrait de la bande de Gaza ; les insoutenables scènes de barbarie qui se sont tenues à Ramallah et à Gaza; tout cela, d’évidence prouve que les Palestiniens sont tous sauf loin de constituer une nation.

Le terme de “palestinien” était utilisé pour et par les Juifs jusqu’à la résurrection d’Israël, remplacé alors par celui d’Israéliens. Quant aux Arabes de Palestine, ils étaient qualifiés de citoyens turcs ou syriens. Et s’ils étaient palestiniens ils ne l’étaient sûrement pas plus que les Juifs, majoritaires à Jérusalem depuis 1850 déjà, malgré la haine et le mépris que leur témoignaient les Arabes de Syro-palestine.
La naissance de “peuple palestinien” est historiquement daté lors d’une conférence tiers-mondiste par un trio composé de Fidel Castro, Ben Bella et Ahmed Choukeiry. Ce fut Ben Bella qui en eut l’idée. Les Algériens avait réussi la politique de la décolonisation en s’affirmant comme un peuple, les Algériens, en lutte pour son indépendance face aux colons envahisseurs de France. Ben Bella a proposé que l’on fasse au sein du conflit israélo-arabe, un conflit israélo-palestinien entre un peuple, les “Palestiniens”, en lutte pour son indépendance nationale, face aux Juifs assimilés à des “colons”. L’invention était géniale comme l’invention du “peuple palestinien”. Choukeiry, chargé d’être le héraut de cette guerre de “décolonisation” fut tellement pitoyable que les dirigeants arabes choisirent de se choisir un autre héros, Yasser Arafat, alors chef de commando en Egypte. Les Palestiniens des territoires se considéraient comme Jordaniens et avaient également des passeports jordaniens.

C’est ainsi que par un tour de passe-passe s’est construite la légende du “peuple palestinien” alors que jusqu’alors c’étaient les Juifs que l’on dénommait de “palestiniens”.

La greffe a-t-elle réussi ? La réponse se trouve dans l’histoire du “peuple palestinien” qui depuis 1993 a été reconnu comme tel, doté d’une autorité palestinienne et d’un début de territoire indépendant qui avait vocation à devenir un Etat palestinien.

Or, c’est là que le bât blesse : en quinze ans les Palestiniens n’ont jamais été capables de constituer un peuple, ni une nation, ni un Etat, ni une capitale, ni une économie, ni une société ni une culture autre que la haine des Israéliens qui est le cœur de leur identité.
Imaginons – à dieu ne plaise, et simple hypothèse d’école – qu’Israël disparaisse. Il est plus que probable que le peuple palestinien se dissoudrait aussitôt. La terre israélienne deviendra la proie de la Jordanie et de la Syrie qui, toutes deux, pourrait s’en prévaloir puisque la Palestine faisait partie de la Willaya de la Syrie et que la Jordanie est constituée de 75% - nous disons bien de 75%, il n’y a pas d’erreur d’impression – de la Palestine historique.
Quant aux gazaouis ils ont été et ils se sentent Egyptiens.

C’est pourquoi nous avons la conviction très profonde que si l’Etat palestinien ne réussit pas à se constituer c’est que le peuple palestinien est un faux peuple.

Prenons le pari avec le Quai d’Orsay : qui sera “une parenthèse de l’histoire”, Israël ou la Palestine.
Chiche ! Paris tenu !


par Yits'hak Saada